DES MOTS POUR EXISTER
Aidez-nous à terminer le film de Marine Place sur l’accueil de demandeur.se.s d'asile LGBTQI+ !

Collecte Réussie
16 835,00 €
soutiennent
objectif de
AUDIOVISUEL - CINÉMA
PRODUCTION
SOLIDARITÉS INTERNATIONALES,
INCLUSION,
FEMINISME,
LGBTQIA+
Présentation du projet
« Il y a trois ans, je me suis lancée dans un film très important pour moi, à la fois dans ma vie personnelle et plus spécifiquement dans mon parcours de réalisatrice. Ce film sur l'accueil de personnes LGBTQI+ en demande d'asile concerne à la fois les parcours de personnes exilées, que je documente depuis longtemps, et ma communauté LGBTQI+. Marie Dumoulin avec Les docs du Nord m’accompagne depuis le début. Aujourd’hui nous lançons ensemble cette campagne pour pouvoir terminer ce documentaire engagé que nous souhaitons sortir en salle pour qu’il impulse des discussions, des débats, des partages, des luttes communes… »
Marine Place
Le film
Ce documentaire est une immersion au centre LGBTQIF de Lille, le J’en suis, J’y reste, au sein d’une équipe de bénévoles qui accueillent des demandeur·euse·s d’asile qui fuient leur pays en raison de persécutions homophobes ou transphobes. Les bénévoles les aident dans leur démarche auprès de l’Ofpra (Office Français de Protection des Réfugiés et Apatrides) et de la CNDA (Cour Nationale du Droit d’Asile).
Dans leur pays, Tosin, Alia, Maya, Rodrigue, Alfa et Ibrahima ont été persécuté·e·s, torturé·e·s, exclu·e·s, se sont caché·e·s, se sont tu·e·s. Pour obtenir le droit d’asile, le droit de vivre en France, elles et ils vont devoir « prouver » leur identité de genre ou leur orientation sexuelle par des récits et par des mots. Mais comment oser dire, comment assumer ce qu’elles et ils ont dû taire et cacher toute leur vie et qui les ont poussé.e.s à fuir leur pays ?
Pas à pas, l’équipe de bénévoles, Bruno, Rehin et Nico, mais aussi Florian, Gabi, Loïc, Léo, Miguel, les accompagne, les aide à se raconter avant de passer devant les administrations et, au-delà, à oser être et dire qui elles et ils sont.
Où en sommes-nous ?
Après deux ans de repérages et un an de tournage, toutes les images sont dans la boîte. Il nous faut maintenant finir le montage et toute la postproduction.
Le film a été tourné en petite équipe : Marine à la caméra (coachée et encouragée par Nicolas Duchêne !), avec une personne au son (Hélène Froc, Arturo Rios ou Jean- Marie Daleux). Une mini équipe qui a permis à Marine Place de se placer au cœur de discussions intimes, comme attablée avec les personnes. De plonger dans les regards, les complicités, les peurs ressenties, les traumatismes entrevus, les joies qui explosent parfois.
Aujourd’hui le tournage est terminé (130 heures d’images) et le montage bien entamé.
Dans cette dernière ligne droite de post production, Marine travaille avec une équipe technique motivée et engagée composée d’Anne-Marie Sangla au montage, Maxence Vandevelde à la musique, Christian Cartier au mixage, Dimitri Darul à l’étalonnage.
A quoi serviront vos dons ?
L’argent récolté servira à payer la monteuse, l’étalonneur et le mixeur dans cette dernière ligne droite. Au-delà, il permettra d'accompagner avec des moyens humains et matériels une diffusion à grande échelle à travers des festivals, des projections-débats, etc.
En savoir plus
Intentions de la réalisatrice
En tant que cinéaste, j’ai toujours eu une sensibilité pour celles et ceux qu’on ne montre pas, dont on n’imagine même pas l’existence. Donner des corps, des voix, des réalités complexes et sensibles aux personnes « invisibles » anime fortement mes films. Etranger.e.s et homosexuel.l.es, ces demandeur.euse.s d’asile cochent toutes les cases de l’oubli et du rejet dans notre société.
Si mon engagement pour un film n’a jamais été aussi important que pour celui-ci, c’est certainement parce que je suis lesbienne. Ma condition m’engage et me rend extrêmement sensible aux récits des personnes exilées. Même si le degré de violence de l’homophobie perçue en France n’a rien à voir avec les récits venus d’ailleurs (car ici des lois nous protègent), il y a un écho inéluctable à des sensations de honte, de peur, de culpabilité que j’ai pu ressentir moi-même. Je n’ai pas échappé aux injures et crachats, des ami.e.s. ont été agressé.e.s… L’homophobie a partout les mêmes ressorts. La différence dérange et provoque des rejets violents et des crimes. Ces récits d’homophobie venus d’autres continents me et nous renvoient frontalement à la condition fragile des personnes LGBTQI+ d’ailleurs et d’ici…
Et aux côtés de ces demandeur.euse d’asile, donner une visibilité aux bénévoles qui les accompagnent, à ce mouvement de solidarité qui s’organise, me remplit d’espoir d’un monde plus juste car plus sensible les uns aux autres, ce qui dépasse la question LGBTQI+.
Intentions de la productrice
Je produis des films qui permettent de comprendre et de partager une vision du monde au-delà des frontières visibles et invisibles, et je crois fermement que défendre les droits des minorités, c’est défendre les droits de tous.
Je porte le projet de Marine depuis le début, avec le soutien de l’équipe des Docs du Nord, et en particulier celui d’Arturo Rios (un peu à tous les postes de preneur de son à la synchronisation des rushes). Ce n’est pas un film à la fabrication classique et normée. Ni dans sa réalisation, ni dans sa production. Malgré tous nos efforts, nous n’avons pu réunir (grâce au soutien d’une chaîne locale, Lyon Capitale TV) qu’un très petit budget, alors que ce film en immersion demande une construction spécifique pour recréer les histoires sans voix off ou interview, de façon subtile, qui prend du temps.
Le contexte international
Dans 69 pays sur 193, l’homosexualité est légalement interdite. Dans 11 pays, les relations sexuelles sont passibles de la peine de mort. Certains pays considèrent explicitement les relations entre adultes de même sexe comme un crime. D’autres États mentionnent dans leurs textes de loi des « actes contre-nature », « indécents » ou « immoraux », laissant la place à l’arbitraire des juges, ce dont les personnes homosexuelles sont victimes dans les faits. Les peines encourues peuvent aller d’amendes à la prison, en passant par des « thérapies » forcées, des coups de fouet, voire la peine de mort. Partout où l’homosexualité peut être punie par la loi, les personnes homosexuelles ou soupçonnées de l’être vivent dans la peur d’être arrêtées et condamnées.
Source : Observatoire des inégalités. https://www.inegalites.fr/Dans-69-pays-sur-193-l-homosexualite-est-interdite.
Le lieu du tournage
Le J’En Suis, J’Y Reste – Centre Lesbien Gai Bi Trans Queer Intersexe et Féministe de Lille Nord-Pas de Calais, fondé en 1998 par cinq associations homosexuelles, lesbiennes et féministes est un creuset de la vie associative et militante de Lille et de la région. Ses actions s’inscrivent dans celles de divers collectifs de santé, de lutte pour l’égalité des droits ou contre les discriminations et les agressions ou encore de vie dans le quartier Moulins. Dans un esprit de gestion collective et militante, sans hiérarchie, le centre propose des actions variées comme des conférences-débats, des ateliers d’expression artistique, des lectures, des moments conviviaux, des expositions, des groupes de parole. Le centre est en permanence un lieu d’accueil et d’écoute pour toutes les personnes LGBTI ou en questionnement.
A quoi sert l'argent collecté
Le budget du film est de 135 000€ et il nous manque 15 000€ !
135 000€ ça peut paraître beaucoup mais c’est un petit budget pour un film qui a nécessité un long travail de repérages et des tournages en immersion pendant plus de 2 ans. L’étape du montage est aussi un cheminement qui nécessite du temps (et donc de l’argent) pour aboutir un film qui se veut ambitieux tant dans la forme que sur le fond.
La somme de 15 000€ permettra de payer (après déduction des frais de gestion Proarti):
- 5 semaines de montage pour terminer le film
- 5 journées de travail supplémentaires à répartir entre le mixeur et l’étalonneur
- les frais, moyens techniques et humains, pour promouvoir le film, notamment à travers la fabrication de supports de communication et les inscriptions en festivals.
ILS NOUS SOUTIENNENT DEJA :
Le projet a bénéficié de la bourse Brouillon d’un rêve de la Scam.
Objectif de collecte
15 000,00 €
Montant Global
135 094,00 €
Désignation | Montant |
---|---|
Production |
|
Droits artistiques (charges sociales incluses) | 8 594,00 € |
Equipe de production (charges sociales incluses) | 15 499,00 € |
Equipe de tournage (charges sociales incluses) | 21 764,00 € |
Régie, repérage et tournage | 4 850,00 € |
Moyens techniques du tournage | 4 500,00 € |
SOUS TOTAL | 55 207,00 € |
Post Production |
|
Equipe Post Production (charges sociales incluses) | 46 070,00 € |
Régie Post Production | 2 700,00 € |
Moyens techniques Post Production | 12 500,00 € |
SOUS TOTAL | 61 270,00 € |
Frais généraux, communication et diffusion |
|
Assurance, divers et communication | 8 665,00 € |
Frais généraux | 9 952,00 € |
SOUS TOTAL | 18 617,00 € |
TOTAL |
|
TOTAL | 135 094,00 € |
Désignation | Montant |
---|---|
Apport diffuseur |
|
Lyon Capital TV (industrie) | 4 150,00 € |
SOUS TOTAL | 4 150,00 € |
CNC |
|
Fonds soutien à l'audiovisuel | 35 000,00 € |
Fonds images de la diversité | 10 000,00 € |
SOUS TOTAL | 45 000,00 € |
Autres financements publics |
|
Pictanovo | 32 500,00 € |
Villes de Lille et de Faches Thumesnil | 3 250,00 € |
SOUS TOTAL | 35 750,00 € |
Autres financements |
|
Procirep et angoa | 15 450,00 € |
Fonds LIG, le fonds de dotation féministe et lesbien | 1 500,00 € |
Médecins Sans Frontières International (MSFI) | 4 500,00 € |
SOUS TOTAL | 21 450,00 € |
Apport propre du producteur |
|
Les Docs du Nord | 13 744,00 € |
SOUS TOTAL | 13 744,00 € |
Proarti |
|
Financement participatif proarti | 15 000,00 € |
TOTAL |
|
TOTAL | 135 094,00 € |
Contreparties
Votre nom au générique !
pour 10,00 € et +
8 ARTINAUTES
- Un immense merci de la part de toute l'équipe
- Votre nom au générique du film pour la postérité !
Montant du don après déduction fiscale pour les particuliers : 3,40€
Un lien VOD du film
pour 20,00 € et +
27 ARTINAUTES
- Un immense merci de la part de toute l'équipe
- Votre nom au générique du film pour la postérité !
- Un lien VOD du film
Montant du don après déduction fiscale pour les particuliers : 6,80€
Une place pour l'avant-première
pour 50,00 € et +
47 ARTINAUTES
- Un immense merci de la part de toute l'équipe
- Votre nom au générique du film pour la postérité !
- Un lien VOD du film
- Une place pour l'avant-première
Montant du don après déduction fiscale pour les particuliers : 18€
Deux places pour l'avant-première du film
pour 100,00 € et +
37 ARTINAUTES
- Un immense merci de la part de toute l'équipe
- Votre nom au générique du film pour la postérité !
- Un lien VOD du film
- Deux places pour l'avant-première
- Montant du don après déduction fiscale pour les particuliers : 36€
Quatre places pour l’avant-première
pour 250,00 € et +
11 ARTINAUTES
- Un immense merci de la part de toute l'équipe
- Votre nom au générique du film pour la postérité !
- Un lien en VOD
- Quatre places à l'avant-première
Montant du don après déduction fiscale pour les particuliers : 85€