3ème Génération
Le film

Par: Grégory MERA
Collecte Réussie
12 000,00 €
soutiennent
objectif de
AUDIOVISUEL - CINÉMA
PRODUCTION
EDUCATION
Présentation du projet
Je n’ai connu ni la guerre, ni l’exil, ni la guerre comme mes grands-parents.Si la génération victime n’est plus vivante aujourd’hui, je me demande ce que serait ma vie si l’on m’avait appris d’ou je viens, et l’histoire dramatique d’une part de ma famille. Pour mes cousins, comme pour moi, il y a parfois un questionnement laissé par un manque de récit de la part des anciens. Si j’ai dû plusieurs années dévorer les archives pour trouver des traces d’un passé englouti et non transmis, j’ai besoin aujourd’hui de trouver dans les regards de mes cousins l’histoire manquante...
Site Web Les Disparus
Me retourner sur l’ancien temps passe par questionner dans le regard de ma génération le récit familial manqué. Que reste t-il dans notre génération de ce que nous n’avons pas reçu ? Comment s’est transmis à notre génération ce que nous ne savons pas ou si peu de notre histoire ? A t-on la nécessité d’oublier ce que l’on ne nous a pas dit pour bien vivre ou bien au contraire de se réapproprier une histoire méconnue pour avancer ? Mon cousin, dont je me sens aussi proche qu’un frère cadet le serait de son aîné me permet de ne pas me perdre dans mes reflexions à la fois identitaires et historiques. Lui est ancré, solide pour me maintenir à flot. Ma cousine, avec laquelle j’ai été éduquée m’ouvre aussi un champ de pensées complémentaire sur les traces invisibles laissées par nos aïeux communs. Femme moderne, elle me rappelle la force et les traits physiques de ma grand-mère que j’ai si souvent visionné en photo lorsqu’elle était jeune.
Ni souvenir, ni langue, ni religion, ni rite, ni culture, ni sépulture.Rien n’a subsisté de nos racines familiales ashkénaze. Finalement, retourner vers le passé par la généalogie m’a servi à comprendre qu’il n’y a que les vivants qui comptent. Faut-il les réparer ? Je crois que les corps et les coeurs battants de mes cousins et cousines ainsi que le mien - sont sacrés comme des tombeaux. Comme disait Cocteau, « le vrai tombeau des morts, c'est le coeur des vivants ». Alors, en quoi les disparus hantent encore les corps et les esprits de mes cousins et le mien ? Bien que nos préoccupations quotidiennes soient bien lointaines de la réalité de nos ancêtres, j’aimerai me sentir autorisé à poser la caméra sur eux.
Car j’aime la sécurité que me confère la caméra. Rester accrocher à mon objectif de caméra et trépied me procure un sentiment de sérénité. Sans cette protection, je me sens nu vulnérable, sensible, parfois même incapable de faire appel à mes ressentis pour parler des sujets du passé...et de l’avenir. Et, eux ? Cousins et cousines ? Quel diagnostic posent-ils sur leurs vies actuelles à la lumière de celle du récit passé méconnu ?
Les années ont passées depuis la mort de ma grand-mère. Je suis devenu sensible au besoin de mémoire. Je me suis senti investi d’une mission alors que rien n’a subsisté de nos racines familiales ashkénaze. Ni langue, ni religion, ni rite, ni culture. Retrouver la trace de la famille officiellement « non- rentrée ». Mais quel intérêt puis-je avoir à me tourner vers le passé de mes aïeux ? Comment retrouver l’histoire familiale lorsqu’elle a été perdue de la mémoire des proches ? En quoi l’assimilation en France a t-elle achevé le processus d’éradication de nos origines familiales ?
FAQ
Il s’agit d’un court-métrage documentaire. Contrairement à la fiction, il prends le parti d’accompagner des personnages réels de ma famille. Le choix s’est porté sur la 3è génération. Celle à laquelle j’appartiens. Certains rescapésles nomment « les témoins des témoins ». Ils ont parfois connus les grands-parents rescapés. Parfois, trop peu. Néanmoins, ils peuvent somatiser physiquement ou psychiquement la vie de leurs ancêtres brutalement interrompus ; ou vivre une vie par remplacement. Dans la littérature récente, on parle de syndrôme ou de troubles associés théorisés comme celui de la « Third Génération »*, et de mécanisme de post-mémoire*...
Objectif de collecte
6 924,00 €
Montant Global
14 924,00 €
Désignation | Montant |
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Tournage du film |
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Matériel tournage | 2 064,00 € |
Déplacements équipe tournage | 2 740,00 € |
1 chef opérateur prises de vues | 2 270,00 € |
SOUS TOTAL | 7 074,00 € |
Postproduction du film |
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Montage Son | 1 600,00 € |
Montage Image | 4 000,00 € |
SOUS TOTAL | 5 600,00 € |
Diffusion du film |
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Communication | 1 850,00 € |
SOUS TOTAL | 1 850,00 € |
Frais administratif |
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Frais de gestion proarti | 400,00 € |
SOUS TOTAL | 400,00 € |
TOTAL |
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TOTAL | 14 924,00 € |
Désignation | Montant |
---|---|
Autoproduction |
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Auto-production du film | 8 000,00 € |
SOUS TOTAL | 8 000,00 € |
Proarti |
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Financement participatif proarti | 6 924,00 € |
TOTAL |
|
TOTAL | 14 924,00 € |
Dans le film que je désire, les instants captés par la caméra dévoile des parts d’intimités des vivants sans oublier les sauts d’un
monde à l’autre et ce - sans la moindre exhibition. En ce sens, mon projet de film est une confrontation avec un passé englouti que j’exhume tant bien que mal pour m’en séparer définitivement, l’acceptation d'une identité stabilisée, et mélangée à ces nouveaux destins que nous inventons bien loin de la Pologne de nos origines familiales. Le dispositif repose sur un récit enchassé, alternant successivement, retour dans le passé avec les archives et le cap sur le large. Sur l’horizon et le refuge en haute mer.
Des auteurs de littérature ou de cinéma , qu’ils soient récents ou plus anciens, ils ont pistés leurs ancêtres, tenté de remonter le temps pour que l’oubli ne tue une seconde fois les martyrs. Pour le cinéma, lorsque j’évoque mon projet de film sur les miens, ce sont parfois les images de « No Home Movie », de Chantal ACKERMAN qui me revient en mémoire.
Bien que Dominique CABRERA ne soit pas ashkénaze, un film documentaire comme « Grandir » me rappelle aussi que la quête des origines , l’assimilation révèle des humanités universelles. Les séquences sont longues, les plans sont larges. Les cadrages parfois posés. En d’autres termes, c’est un film sur la dépendance du présent au passé. L’attachement conscient que pour se réconcilier avec le présent, le passé pourra être accepté ou considéré. Le but étant peut- être de refermer les couloirs du temps, les blessures intimes et peut-être bien mieux vivre nos destinées en région parisienne, en Creuse ou ailleurs en France et dans le monde.
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paliers de financement du projet de film ?
Chers soutiens,
À partir d'aujourd'hui, je lançe des paliers spécifiques pour la suite de campagne de financement participatif autour du film documentaire consacré à la 3e génération de la Shoah.
Pourquoi ces paliers ?
Ils permettent de vous offrir des contreparties symboliques et adaptées à votre générosité, tout en nous aidant à structurer les étapes cruciales de production. Voici un aperçu :-
Palier 1 : Petit don = film low cost (aucun déplacement, pas de salaire pour l’équipe de production, tournage, et montage)
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Palier 2 : Moyen don = film middle cost (salaire pour l’équipe, mais sans aucun déplacement sur le lieu de tournage choisi pour le scénario initial)
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Palier 3 : Gros don = film high cost (salaire pour l’équipe, tournage sur le lieu choisi dans le synopsis en Pologne, projection en salle
🎥 Ce projet explore l’héritage mémoriel, les transmissions et les questionnements identitaires des descendants, et il ne pourra voir le jour qu’avec votre aide.
Il y a encore un long chemin à parcourir pour que ce film devienne réalité, mais chaque geste compte et nous rapproche un peu plus de l’ objectif de production du film.
🙏 Ensemble, faisons entendre les voix de la transmission mémorielle et conservons cette mémoire essentielle.
👉 Le site de l’histoire du projet pour la campagne de financement participatif est ci-dessous:
https://www.lesdisparus.net/
👉 Le site pour les dons est aussi là et attends : 🌟
https://www.proarti.fr/collect/project/3eme-generation/0
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Grégory
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Contreparties
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pour 10,00 € et +
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Nom au générique du film
pour 25,00 € et +
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