Pendant que les autres dansaient à Avignon.

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ARTS DE LA SCÈNE
DIFFUSION

Présentation du projet

Notre première pièce, "Pendant que les autres dansaient", part au Festival d'Avignon du 7 au 31 juillet 2022!!

NOTRE AVENTURE !

Voila maintenant deux ans que nous nous sommes lancé.es dans la réalisation de ce puissant projet. Loin de nous douter de la tournure que ce dernier allait prendre, mais tout en l'espérant, nous avons cheminé.es à travers les répétitions, les représentations, les moments de parfaite harmonie et les tunnels administratifs un peu plus compliqués. Ceci étant dit, nous voila aujourd'hui extrêmement heureux.ses de vous annoncer que " Pendant que les autres dansaient " part à Avignon et pour tout le mois de juillet. C'est assez fou.

Nous allons jouer au théâtre " Au Bout Là-Bas ", une très belle petite salle d'une cinquantaine de places, idéalement située. Autant vous dire que nous sommes tous fous de joie.

Comme vous vous en doutez, malgré notre passion pour ce que nous faisons, et l'amour que nous avons à travailler ensemble : Avignon demande un peu plus que ça, et notamment financièrement...

Voila pourquoi nous venons aujourd'hui, aussi humblement que possible, et en espérant pouvoir vous le rendre à travers notre travail, vous demander de l'aide. De l'aide pour pouvoir continuer à avancer, de l'aide pour continuer à créer, ensemble.

NOTRE PIECE.

Trois ans après un viol, Diane décide d’entrer dans le Laboratoire, un lieu hors du temps où il lui est permis d’observer et d’interagir avec différentes facettes, différents pôles de sa personnalité. Diane veut aller mieux, car tout ne s’est pas arrêté cette nuit là. Il y a autre chose à trouver pour elle : la reconstruction, la résilience, la joie. Mais après une telle violence, comment se reconstruire ? Que deviennent confiance, raison, rêve et amour ?

NOTRE COMPAGNIE.

Les membres fondateurs de la compagnie « Le temps de reprendre notre souffle » sont issus de la pédagogie alternative Waldorf, et elle se compose en majorité d’artistes issus du Studio de Formation Théâtrale de Vitry-sur-Seine (dirigée par Florian Sitbon). Cette compagnie a pour but de laisser émerger des créations originales engagées, où s’entremêlent diverses formes d’art (musique, danse, vidéo etc.), car pour nous, le théâtre est avant tout un moyen de transmettre l’intimité des individualités, sous quelque forme qu’elle soit. Notre compagnie croit donc que l’empathie, même soumise au regard critique qu’impose une représentation, permet de s’ouvrir de façon apaisée à des récits de vie et par là-même fait place à une possibilité de se comprendre en tant que communauté à travers l’ensemble des singularités.

A quoi sert l'argent collecté

Grâce à cet argent, nous allons pouvoir vivre cette aventure, payer les comédiens, payer la salle, payer le logement. Et qui sait ? Peut-être s'offrir une glace si nous dépassons le budget.


Objectif de collecte

10 400,00 €

Montant Global

30 300,00 €

Dépenses

Désignation Montant

Dépenses

Promotion 500,00 €
Préstations exterieures ( Assurances, inscriptions, droits ) 1 800,00 €
Salaires 22 700,00 €
Location salle 5 300,00 €
SOUS TOTAL 30 300,00 €

TOTAL

TOTAL 30 300,00 €

Recettes

Désignation Montant

Recettes prévisionnelles

Aides 3 000,00 €
Représentation théatre Pixel 2 000,00 €
Billetterie 6 800,00 €
SOUS TOTAL 11 800,00 €

Proarti

Financement participatif proarti 10 400,00 €

TOTAL

TOTAL 22 200,00 €

Quel après pour une personne violée ? Est-il une reconstruction possible, ou est-elle condamnée à errer dans ses traumatismes passés ? Est-ce tabou d’aller bien après un viol?Au-delà de l’omerta, la pièce entend défendre le postulat suivant : prendre conscience de l’étendue des conséquences d’un tel traumatisme sur tous les aspects émotionnels et rationnels d’un sujet, sur tous ses « pôles », c’est permettre à ce même sujet de redevenir acteur de son histoire, et par-là reléguer la douleur au rang de sujet d’étude.

Dans l’appréhension des conséquences d’un viol, force est d’abord de constater l’importance des changements qui s’opèrent chez la victime, et l’étendue des domaines de sa personnalité qui sont touchés. Une victime de viol voit sa vie entière chamboulée : au-delà des conséquences sur sa santé physique et sexuelle, c’est tout son rapport aux autres et à elle-même qui se modifie. La raison s’adapte, module sa façon même d’être en conséquence du traumatisme. La mémoire oublie, retient de manière tonitruante, revient en flashbacks, ou au contraire bloque. L’amour se voit confier l’impossible tâche de devoir oublier pour pouvoir exister, alors que le corps retient de manière incontrôlable. Un viol, c’est le bouleversement complet d’un monde, auquel s’ajoute d’abord l’impossibilité d’en rendre compte.

Pourtant en rendre compte est une étape décisive dans la voie de la résilience, laquelle n’est pas nécessairement vouée à s’ancrer sur un long chemin de malheur. N’est-il pas possible d’aller bien après un viol ? Ne peut-on pas, en parlant, reprendre le contrôle ? Et reprendre le contrôle, n’est-ce pas se frayer une possible voie vers la reconstruction ? C’est en tout cas le parti pris de notre création, de notre écriture. Parler, porter haut la joie que peut aussi être ce chemin. Dire que les retrouvailles – libératrices - avec son pouvoir se font là, à la jonction précise entre souffrance et résilience. Diane entre dans le Laboratoire pour y confronter tout ce qu’elle est devenue : se prendre pour sujet d’étude, c’est mettre le mal à distance, c’est reconquérir le pouvoir sur lui. Pourquoi le théâtre quand il existe tribunaux, articles de presse, pétitions en ligne ? Pourquoi le mettre en fiction plutôt que de l’affronter dans la réalité ? Car par-delà l’angle adopté, celui de la reconstruction, se dessine aussi celui de la construction dans sa généralité. « Il n’y a pas que ça » : pour Diane, entrer dans le Laboratoire, c’est également espérer trouver sa place dans le monde en général; et c’est ce que tend à montrer notre spectacle pluridisciplinaire. C’est dans ce Laboratoire qu’elle espère comprendre ce qui en elle est déjà apaisé, et ce qui au contraire fait encore rage. Quelle place dans son parcours pour la volonté, la raison, la solitude ou encore la confiance ? Pendant que les autres dansaient est aussi un récit d’initiation à l’âge adulte, celui d’une conscience qui refuse de se soustraire à l’examen profond et lucide de ce qui en elle mérite encore d’être questionné.

Sarah Nusbaumer et Gabriel Arbessier 06.11.2020

Contreparties

Petite danse.

pour 5,00 € et +

7 ARTINAUTES

  • Beaucoup d'amour.

Moyenne danse.

pour 25,00 € et +

7 ARTINAUTES

  • Beaucoup d'amour.
  • Une affiche de la piéce.

Grande danse.

pour 100,00 € et +

12 ARTINAUTES

  • Beaucoup d'amour.
  • Une affiche de la piéce.
  • Une vidéo dedicacée par l'équipe.

Danse endiablée.

pour 500,00 € et +

3 ARTINAUTES

  • Beaucoup d'amour.
  • Une affiche de la piéce.
  • Une vidéo dedicacée par l'équipe.
  • 2 invitations au festival d'Avignon.