Collecte Réussie
| ARTS DE LA SCÈNE
| PRODUCTION, DIFFUSION, DÉMOCRATISATION CULTURELLE
| EDUCATION, CRÉATION ÉMERGENTE, FEMINISME
16 863,00 € demandés
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Présentation du projet
LE TEASER DU SPECTACLE
Tous les retours du public ici => ICI
NOS PARTENAIRES
UN GRAND MERCI À TOUTES CELLES ET CEUX QUI NOUS SOUTIENDRONT !
FAQ
Pour obtenir votre réduction fiscale, vous devez, au moment de votre déclaration d’impôts sur le revenu, indiquer à la case 7UF le montant des versements que vous avez effectués à PROARTI et à d’autres organismes d’intérêt général. Cette disposition permet aux donateurs de défiscaliser à hauteur de 66% (dans la limite de 20% du revenu imposable) pour les particuliers, et de 60% pour les entreprises (dans la limite de 0,5% du CA HT).
Votre reçu fiscal sera disponible une fois que la collecte sera terminée, et il sera automatiquement envoyé par email par PROARTI dans un délai de dix jours. Pensez à le conserver pendant au moins 3 ans.
Il vous suffira de nous laisser votre adresse mail ou votre numéro de téléphone. Nous vous contacterons après la campagne de financement et inscrirons votre nom et le nombre de places qui vous correspond sur notre liste d'invités, à la date de votre choix.
Nous avons choisi de mener cette collecte au rythme de 3 paliers à atteindre : 5.000€ / 10.000€ / 16.863€. Chaque palier nous permettra d'améliorer nos conditions d'exploitation du spectacle.
Une des missions de notre collectif est de construire des actions culturelles et territoriales autour de la pièce telles que des cercles de parole et des ateliers au long cours axés sur la transmission intergénérationnelle, la création d'un podcast (au sein d'Ehpad, d'hôpitaux, d'associations, de lycées ou d'écoles par exemple). L'argent récolté en plus servirait à leur développement.
A quoi sert l'argent collecté
Grâce à vos dons, nous serons en mesure de rembourser tous les frais avancés pour la location d'un logement, la création de nos outils de communication, l'achat et le transport des décors, accessoires et costumes et autres frais afférant à notre participation au Festival d'Avignon OFF, tels que : le redorage de l'auréole de Marie et de la réputation de Dorothée, le budget plantes et poisons de Médée, la pension alimentaire de Lady Di, etc. Et qui sait, peut-être un jour, cela nous permettra-t-il de nous payer pour jouer ce spectacle... Pour l'instant nous sommes encore assises, faites de nous des Femmes de Boue (attention : jeu de mots !) Merci !!!!
Objectif de collecte
16 863,00 €
Montant Global
28 623,00 €
Désignation | Montant |
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Divers |
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Inscription au Festival Avignon OFF | 353,00 € |
Affiches, flyers, goodies | 700,00 € |
Imprévus | 500,00 € |
SOUS TOTAL | 1 553,00 € |
Logement / Nourriture |
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Logements pour un mois de festival | 4 600,00 € |
Nourriture | 2 000,00 € |
SOUS TOTAL | 6 600,00 € |
Masse salariale |
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1 régisseuse - coût employeur 1650€ | 1 650,00 € |
4 comédiennes - 21 dates - coût employeur 3930€ par personne | 15 720,00 € |
SOUS TOTAL | 17 370,00 € |
Transport |
|
Transport en train ou voiture pour 5 personnes | 750,00 € |
Transport du décors en camion | 750,00 € |
SOUS TOTAL | 1 500,00 € |
Décors / Accessoires / Costumes |
|
Décors | 700,00 € |
Accessoires | 300,00 € |
Costumes | 600,00 € |
SOUS TOTAL | 1 600,00 € |
TOTAL |
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TOTAL | 28 623,00 € |
Désignation | Montant |
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Billeterie |
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Billetterie si remplissage de 25% avec un billet moyen à 18€, après un partage à 50/50 avec le théâtre | 4 860,00 € |
SOUS TOTAL | 4 860,00 € |
Aides |
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FONPEPS | 6 900,00 € |
SOUS TOTAL | 6 900,00 € |
Proarti |
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Financement participatif proarti | 16 863,00 € |
TOTAL |
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TOTAL | 28 623,00 € |
LES ORIGINES
« Quelle était l’image que tu avais de toi à 18 ans ? »
« Qu’est-ce que c’est l’amour pour toi ? »
« Est-ce que tu penses qu’être une femme t’a freiné à faire ce que tu voulais de ta vie ? »
« Si tu pouvais revenir en arrière, est-ce qu’il y a quelque chose que tu ferais différemment, notamment avec moi ? »
Par le biais d’un protocole réfléchi en amont, voilà certaines des questions que nous avons posées à nos mères et qu’elles nous ont parfois posées en retour. Ces différentes entrevues furent le point de départ de notre écriture au plateau. Nous les avons ensuite confrontées à notre imaginaire. Emplies des histoires de nos mères, les nôtres nous ont soudain semblé infiniment plus cohérentes. Ainsi, nos héritages ne sont plus des poids, ils se transforment en chemins semés d’indices pour mieux nous comprendre, nous-même et les autres. Nous tenions là l’essence de notre spectacle : à la croisée des chemins entre témoignages, écriture de plateau et danse.
NOTRE TERREAU
Quelques phrases des entretiens avec nos mères
Juliette : Est-ce que tu penses qu’être une femme ça t’a freiné dans ta vie ?
Mado : Au départ oui. Parce que j’étais dans tous les clichés. L’apparence était ce qui était le plus remarqué chez moi. Et puis toute la traque masculine autour de moi. J’étais pas abusée mais j’étais influencée par le regard des hommes sur moi. Et du coup, j’étais comme la continuité de la chose. Petite, j’étais la belle chose muette. Je ne parlais pas beaucoup, j’étais complexée… J’étais la proie des hommes à cette époque-là, oui. Donc c’est bien parce que j’étais une femme. Alors j’étais une proie pas facile, parce qu’il fallait quand même me conquérir, mais une fois que j’étais « prise », j’étais comme de la pâte à modeler.
***
Coralie : Ça t’a fait quoi quand t’es devenue mère ?
Yolande : Ben je suis devenue femme. Plus posée, enfin comment dire mince j’ai pas le mot… On me remarque. On me considère plus parce que je suis une maman, une femme, une maman. Alors qu’avant j’avais l’impression qu’on ne me voyait pas.
***
Mireille : La société fait que quand tu es une femme surtout sur un poste à responsabilités, il faut que tu prouves trois fois plus qui tu es quelles sont tes idées, etc. Et que tu t’imposes. J’ai des idées, j’aime les mener à leur terme, oui je suis dans la prise de décision plus que dans la soumission. De tout temps. Je ne veux pas être la potiche de qui que ce soit. Ça c’est sûr !
***
Michèle : J’ai l'image de la mère qui ne travaillait pas. Bon elle avait 4 enfants en même temps, donc c'était difficile de travailler avec 4 enfants. Et qui était, dépendante financièrement, de mon père. Je pense qu'elle aurait voulu faire des choses qu'elle n'a pas pu faire parce qu'à l'époque, financièrement… Ben, je sais pas, par exemple j'ai vu ma mère voulant passer un permis de conduire et puis mon père qui disait : « Ben non c'est pas la peine, moi je conduis… » (Rires). »