La nuit n’en finit plus - AVIGNON 2025

LA NUIT N’EN FINIT PLUS
seule-en-scène de Léa Conil

Vertige face à l’état du monde, espoir et envie d’agir, hurler la vie et trouver du sens coute que coute !
 

Un seule-en scène percutant, drôle et poétique
d’après Plus grand que moi (solo anatomique) de Nathalie Fillion, ed. Les solitaires intempestifs et Nuit de Andrée Chedid, ed.Flammarion,
mise en scène Collectif Là-bas si j'y vais.

                   ÇA RACONTE QUOI ?

La Nuit N’en Finit Plus nous emmène dans les nuits mouvementées de Cassandre Archambault, une jeune femme en quête de sens.

Incapable de dormir, envahie par ses pensées, elle s’évade entre rêve et réalité. Dans cet espace où souvenirs, idéaux et imagination se mêlent, une simple chanson devient la bande originale de ses aventures.

Cassandre déborde d’amour pour la vie. En rêves, elle peut le hurler, comme ça, à pleins poumons : “La vie est belle !”

À travers son épopée, cette jeune femme “de son époque” fait résonner le cri d’une génération troublée par le monde, et choisi d’exulter ! 

                   POURQUOI CE SPECTACLE ?

“Il y avait une urgence, une nécessité d’aborder le monde, recycler la hargne au ventre face aux nouvelles anxiogènes du matin.
Chanter la vie au milieu du chaos.

Puis il y a eu “La nuit n’en finit plus”, le morceau de Petula Clark, cette ôde aux nuits d’errances. J’étais habitée tout de suite, comme si je l’avais chanté toute ma vie à tue-tête, avec mes sœurs. Quelque chose d’important.

C’est donc tout naturellement qu'il a inspiré la création de ce spectacle, pour finalement lui offrir son nom. Je voulais raconter ce “fleur de peau”, ce poil qui se dresse, là.

Et j’ai découvert "Plus Grand Que Moi, solo anatomique", de Nathalie Fillion. Ma rencontre avec Cassandre Archambault, son personnage, a été une évidence. J’aime sa fougue, son regard sensible et drôle sur le monde. Cette jeune femme, intranquille comme moi, “Typique” de mon époque, c’est à travers ses mots que je raconterai la rage de vivre.

Les nuits de Cassandre explorent l’infiniment petit, le personnel :  la santé mentale, l’intime des pensées intrusives et dissonantes qui nous attrapent dans notre lit.
Jusqu’au plus grand :  l’universel, les origines, l’Histoire avec un grand H, éco-anxiété, capitalisme et surinformation, féminisme et besoin d’agir. L’époque et les idéaux qui s’entrechoquent.

Dans ce spectacle corps devient un langage à part entière, expressif, vif, précis et mouvant, il dit autant que les mots. Cassandre pédale, court, saute, danse, occupe l’espace, se fait la plus grande possible, en levant les bras comme ça, bien haut, pour ancrer son existence concrète, ici, maintenant dans le monde.
Voyager à travers les possibles, exprimer avec fougue ce qui grouille en soi.

Face au monde qui part en cacahuète, comment fait-on pour agir ?

Ici, Cassandre et moi choisissons de crier la vie pour continuer d'exister, exister dans le chaos.
Et peut être réussir à dormir."

                                          Léa Conil, comédienne et metteuse en scène