Gardiennes - Le Documentaire

Aidez-nous à financer nos repérages !
AUDIOVISUEL - CINÉMA
PRODUCTION
CRÉATION ÉMERGENTE,
FEMINISME

Présentation du projet

Nous sommes Angèle et Lou, amies et co-réalisatrices de Gardiennes. Nous nous sommes rencontrées autour d’un projet bénévole pendant nos études respectives en documentaire. Depuis notre rencontre, nous nous sommes liées dans le partage du cinéma du réel, des images, des mots, et de la marche. C’est bien grâce à la marche que notre amitié s’est trouvée scellée au pied des phares, en 2021, alors que nous avions entrepris le tour de Belle-Île-en-Mer à pied. 

Gardiennes est un projet de long-métrage documentaire qui voit le jour cette année-là lorsque René Le Port, dernier gardien du phare des Poulains, nous apprend l’existence des gardiennes. 

Alors que nous n’avions jamais soupçonné qu’il ait pu y avoir des femmes dans les phares français, nous commençons à mener notre enquête. Aujourd’hui, il n’y a pas plus de gardiens que de gardiennes dans les phares, puisqu’ils ont tous été automatisés dans les années 1990. L’image de l’homme barbu, taiseux, solitaire et imperturbable face aux éléments déchaînés autour de lui, persiste. Si les femmes n’ont pas leur place dans les phares de nos imaginaires, elles ont pourtant été nombreuses à y travailler dès la fin du XIXe siècle. 

L’invisibilisation des gardiennes nous est apparue dans toute son ampleur au fil de nos recherches. C’est cette prise de conscience qui nous a décidées à réaliser un long-métrage documentaire qui honore leur mémoire. 

Malgré la dimension historique de notre film, son originalité réside dans son actualité: notre personnage principal n’est pas une gardienne de phare, mais une femme de 38 ans, Laura. A l’été 2022, elle a postulé pour être gardienne saisonnière dans le dernier phare en mer de France, dans lequel vivent toujours 4 gardiens, à l’année. Nous avons alors découvert qu’aujourd’hui encore, une femme compétente pouvait se heurter au sexisme de l’administration dans ce domaine qui a pourtant accueilli tant de femmes. 

Nous avons imaginé ce film comme un road movie qui sillonnera les routes de Normandie, de Bretagne et d’Aquitaine. Laura y mènera une enquête à la fois sociale et intime. Elle partira à leur rencontre avec nous, sur leurs traces. 

Gardiennes est également né de notre volonté de briser les codes de représentation classique des phares pour tendre vers un portrait réaliste du métier et de sa pratique en tant que femme. 

Par ailleurs, l’enjeu principal de notre film réside dans la rareté des archives au sujet des gardiennes. Pour pallier ce manque, nous entreprenons la réalisation d'un documentaire semi-animé. Avec la précieuse collaboration de Mona Ginet, animateur.ice de talent, nous pensons l’animation comme un moyen de réinventer l’archive, mais aussi de conférer une dimension symbolique et humoristique aux récits de vie confiés par les gardiennes. Notre documentaire sera donc ponctué de séquences animées, en alternance avec la prise de vues réelles. Ces séquences prendront vie grâce au dessin animé associé à des documents anciens, dans un esprit de composition hybride : photos de famille, timbres, cartes postales et topographiques. 

Si vous voulez en savoir plus, voilà une vidéo qui présente ne détail nos envies de mise en scène et les enjeux de nos repérages! https://vimeo.com/900846953?share=copy

Si ce projet nous tient particulièrement à cœur, c’est parce que c’est le premier long-métrage documentaire que nous écrivons, et nous apprêtons à réaliser dans des conditions professionnelles. Nous avons fait le choix d’un sujet méconnu dont l’Histoire s’est détournée. La mémoire de nos personnages est menacée et il nous importe de conserver l’empreinte du passage de ces travailleuses ignorées le long des côtes françaises. Cet engagement à mettre en lumière celles et ceux que l’on laisse habituellement dans l’ombre va de paire avec les valeurs féministes qui s’expriment dans ce projet, et que nous partageons toutes deux avec conviction. Enfin, Gardiennes est également un projet porteur de sens pour nous dans la mesure où nous avons fait le choix de nous lancer ensemble, entre amies, dans cette aventure créatrice. Aussi, ce film marque-t-il à la fois le début de nos carrières professionnelles, et celui de notre collaboration artistique

Nous sollicitons un financement participatif pour finaliser l’écriture et concrétiser la production de notre film. Ainsi, l’année 2024 sera-t-elle consacrée à la recherche de diffuseurs rendue possible par votre participation. Pour l’heure, nous projetons un tournage à l’hiver prochain. En dépit du temps long sur lequel s’étend la création du film, comme c’est bien souvent le cas en cinéma documentaire, nous nous engageons évidemment à partager avec vous toutes les avancées de notre projet, jusqu’à la sortie du film. 

 

Pour mieux nous connaître :

Angèle, autrice-réalisatrice :

J’ai été forgée par l’histoire de l’art et l’archéologie qui m’ont gardée proche des lieux culturels et de l’humain. Après une licence obtenue à l’Ecole du Louvre en 2018, je me consacre à la recherche et la pratique en cinéma, à l’université de Nanterre. J’y suis le Master 2 « Anthropologie visuelle et cinéma documentaire » créé par Jean Rouch, et m’engage dans plusieurs expériences bénévoles (jury, programmation, médiation…) dans des festivals de cinéma documentaire. Les ateliers et subventions de l’université me permettent de développer la pratique photographique et de proposer deux expositions qui entremêlent mots et images. Je commence aussi à cette époque à travailler le collage.

Mon film de fin d’études, Deux paires d’yeux (40’)*, déploie ma relation d’apprentissage auprès de Nicolas Boudreaux, photographe argentique, sous forme d’enquête fragmentée, sur le territoire breton de Belle-île-en-mer où j’ai mes attaches familiales. Le film a été projeté en juin 2022 et accompagné de l’exposition de photographies Territoires intérieurs. Depuis la fin de mes études, je travaille comme médiatrice culturelle autour du cinéma documentaire (Cinéma du Réel, La Fabrique documentaire), tournée vers les publics fragilisés, et suis bénévole dans plusieurs associations qui me permettent de nourrir mes partages avec des personnes exilées.

*extrait : https://vimeo.com/900845747?share=copy

Lou, autrice-réalisatrice :

Après des études en sciences humaines et sociales, mon goût pour les images et les mots m’encourage à me réorienter pour suivre avec enthousiasme des études de cinéma. C’est à l’Ecole des Arts de la Sorbonne que je me retrouve alors véritablement dans la pratique documentaire. 

Passionnée par la littérature et l’illustration jeunesse et consciente de leur influence sur mon enfance, j’ai eu la chance de réaliser en 2020 un premier court-métrage semi-autobiographique sur les enfants et leur relation aux livres : Délivrez-moi. Je me suis ensuite engagée dans la création du film \ɛm\ au cours de mon année de master 1 à Nanterre. J’y questionne les différentes tentatives d’un jeune couple pour inventer et réinventer leur relation amoureuse loin de l’hétéronormativité. Puis, au terme de ma formation en conception et réalisation documentaire à l’Ina Sup, je présente le court-métrage semi-animé Détruire, et tout recommencer. J’y déploie les interrogations d’une jeune fratrie à propos de l’avenir de notre planète. J’aime le documentaire pour ce qu’il est un art de rencontres, et j’y nourris mon appétence pour les sciences sociales. 

Je suis aussi fascinée par la possibilité de raconter des lieux et leur âme. Mon premier documentaire sonore, Les Veilleurs de la synagogue*, présenté en mars 2022 au festival Cinéma du Réel, dresse le portrait d’une synagogue du Marais en interrogeant le déplacement de sa fonction sociale d’origine avec les changements de fréquentation que connaît ce quartier touristique. 

*extrait : 

Depuis la fin de mes études, je consolide mon expérience d’assistante réalisatrice glanée ces dernières années sur les tournages de fiction bénévoles. 

Je documente mon quotidien grâce à mes “croquettes de réel” (@croquette_de_reel sur instagram) : une collection de dessins, fragments sonores, vidéos et photos argentiques. 

Anton, notre chef.fe opérateur.ice :

 

Jeune diplômé.e de l'ENS Louis-Lumière en section cinéma, je commence à travailler en tant qu’électricien.ne / chef.fe électricien.ne en tournages de fiction. La lumière est pour moi un langage de prédilection pour aider les autres à raconter leurs histoires. Je souhaite combiner ce métier à des incursions documentaires dans ma pratique. Je vois le documentaire comme un moyen d'allier mon envie de cinéma à des modes de vie qu'il me tient à coeur de défendre. C’est une autre dynamique vis à vis du réel : être proche de ses personnages, traduire et capter les fragments de vie qui s'offrent à nous. Participer au tournage de Gardiennes est l’occasion de faire un film proche de mes convictions et en contact avec la nature. C’est aussi un défi visuel pour penser une continuité dans une image aux formes composites.

Guénolé, notre ingénieur du son :

Mer et montagne il faut choisir… ou pas ! Diplômé de l’ENS Louis-Lumière en 2023, j’ai passé mon enfance à vivre à 10m de la mer et à prendre le bateau matin et soir pour aller au lycée. Si je garde un profond attachement pour ma Bretagne natale, c’est vers les Alpes que me conduisent dorénavant mes pas. En effet, en plus d’être ingénieur du son de formation, je suis également gardien, non pas de phare, mais de refuge ! Cet attachement à la nature, ce respect et cet émerveillement constant que j’éprouve face à des masses gigantesques de pierre ou des étendues d’eau sans limite, j’essaie de le traduire dans ma prise de son. En essayant de retranscrire fidèlement des paysages sonores, en portant une attention particulière au grain de matières sonores, de voix, j’essaierai apporter à ce documentaire une approche sensible d’un son naturaliste.

Mona, notre animateur.ice :

La narration m'a toujours suivie, lors de mon Diplôme  des Métiers d'Art fresque mosaïque, mais plus particulièrement à travers mon Diplôme National d'Art en Image et Narration à l'Ecole Supérieure d'Art de Lorraine, à Epinal. C'est là-bas que j'ai découvert que je pouvais donner vie à mes histoires, et qu'y ajouter du mouvement apportait une profondeur supplémentaire à mon travail. Toutes mes esquisses cherchent maintenant à bouger. Avec Mon cœur*, j'entends des cœurs qui battent au fond des forêts. Flower Children**, explore la transmission de la culture "flower power", un respect et une proximité avec le vivant qui me tiennent très à cœur, à l'image de la technique d'animation stop motion ici utilisée, où les encres se diffusent avec la fluidité des plantes. J'aime les chemins de vie, les personnes qui se cherchent et grandissent. Les questions que posent ce filmme semblent cruciales : Comment le sexisme a effacé les femmes de l'histoire et érige encore aujourd'hui des barrières? Comment vivre autrement ? Comment concilier nos valeurs avec notre environnement ? Ces questions me touchent au quotidien et infusent également mes histoires. Je suis donc ravie de travailler, par ma contribution à ce film, à questionner ces rapports de force.

* https://www.youtube.com/watch?v=xGFJSS6rq4s

** https://www.youtube.com/watch?v=zVvh71eEX5o


FAQ

Vous pouvez faire un don via ce site, en donnant ce que vous pouvez, à la hauteur de vos moyens. Le moindre geste compte. Vous pouvez prendre connaissance des contreparties que nous avons imaginées avec cœur pour vous remercier.

Les repérages constituent une étape essentielle au développement d’un film documentaire. Il s’agit d’un temps encore consacré à la recherche, aux expérimentations. On part à la rencontre de ses personnages, on passe du temps avec eux, et on explore le terrain du futur film. Ces rencontres et cette confrontation concrète aux lieux permettent d’affiner le scénario du documentaire et d’en préciser le dispositif. On peut choisir de partir avec un carnet, un stylo, un appareil photo ou un micro, sans filmer. Lors de nos tous premiers repérages à Belle-Île, en décembre 2022, c’est ce que nous avons fait : enregistré les voix de celles et ceux qui acceptaient de nous parler, pris des photographies du territoire côtier, et consigner les témoignages. Cependant, les repérages peuvent aussi être pensés comme un presque tournage. On embarque alors une équipe de technicien.ne.s, du matériel performant pour filmer et prendre du son, et on a pour objectif de se mettre dans les meilleures conditions afin de s’assurer que les images tournées puissent être utilisées dans le film si elles s’avèrent pertinentes dans la narration. Bien qu’on soit toujours dans la phase préparatoire du film, c’est aussi une manière d’éprouver ses intentions de réalisation et de prendre la mesure de ce qui fonctionne, ou pas.

Le film que nous souhaitons réaliser est un projet ambitieux. C’est un long-métrage qui s’étend sur plusieurs régions et implique un travail d’animation important. Ces éléments, essentiels à la concrétisation du projet tel que nous l’imaginons depuis le début de l’écriture, sont particulièrement coûteux. Par ailleurs, nous souhaitons faire exister ce documentaire dans un contexte professionnel qui nous permettra de rémunérer notre équipe en respectant les conventions collectives des métiers de l’audiovisuel, mais aussi de le diffuser sur des plateformes exigeantes et accessibles au grand public. Ces repérages représentent une première étape indispensable qui assurera la légitimité de notre projet au moment de sa production auprès d’acteurs comme les chaînes de télévision ou les agences culturelles régionales. En participant au financement des repérages, vous nous permettez à terme de réaliser le film dans les conditions dont nous rêvons pour lui depuis deux ans.
Il vous importe de soutenir des projets engagés : le nôtre est résolument féministe. Notre équipe tout aussi engagée, a été recrutée et travaille dans une dynamique inclusive. Il vous tient à cœur de soutenir des artistes émergents : nous avons fait le choix de travailler uniquement avec une équipe jeune. Pour la plupart d’entre nous, ce projet constitue notre premier projet professionnel et il peut nous donner de l’élan pour la suite. Vous êtes sensibles aux films qui mettent en lumière les petites voix, et les petites mains : nous avons imaginé Gardiennes pour que ce film rende justice à des travailleuses qui ont été oubliées. Les gardiennes françaises seront bientôt toutes disparues et nous sommes convaincues de la nécessité et de l’urgence de notre sujet. Vous êtes attaché.e.s aux histoires qui racontent le territoire : Avec Gardiennes, nous souhaitons poser un regard différent sur le territoire côtier, renouveler l’imaginaire de la mer et des phares tout en inscrivant notre démarche dans la vie et le patrimoine local. Vous aimez l’animation : nous inventons un film à la forme hybride, poétique et originale pour dire ce qui a longtemps été tu.
Bien sûr ! Nous vous encourageons même à le faire ! Plus le projet aura de visibilité, plus il aura de chances de se concrétiser dans les meilleures conditions. Vous pouvez également partager nos pages instagram et facebook disponibles dans la présentation du projet. Merci infiniment de croire en nous !

A quoi sert l'argent collecté

Merci de l’intérêt que vous portez à notre projet !

Nous avons besoin de votre aide pour recueillir les 3500€ qui financeront nos repérages.

Pour l’heure, nous sommes une équipe bénévole, inspirée et qualifiée. Grâce à votre générosité, nous espérons réaliser un projet ambitieux et exigeant, dont le sujet est nécessaire. 

Entre le 27 janvier et le 3 février 2024, puis pendant quatre autres journées à la fin de l’hiver, nous sillonnerons la Bretagne et la Normandie avec Anton, notre chef.fe opérateur.ice, et Guénolé, notre ingénieur du son.

Après deux années d’écriture, nous avons besoin de rencontrer pour de bon les personnages de notre film avec lesquels nous échangeons seulement à distance depuis Paris. Il est important de souligner l’urgence et la nécessité de notre démarche : la plupart des personnes que nous allons rencontrer sont âgées, et leur voix n'a encore jamais été entendue, ou presque. Nous voulons recueillir cette mémoire avant qu’elle ne s’éteigne. 

Il nous faut également réaliser un teaser convaincant pour les différents guichets qui ont déjà manifesté leur intérêt pour notre projet. Nous devons donc être en mesure de présenter des images et un son de grande qualité afin de garantir l’exigence de notre démarche.

Enfin, grâce à vous, nous espérons pouvoir tourner des séquences exploitables dans le montage final de notre film!

Le moindre geste compte !

Bien qu’éloignée du tournage, votre participation constitue une condition d’existence de notre film en ce qu’elle participe à son développement en amont de la production. Elle nous permettra de prétendre à des subventions qui feront ensuite passer notre long-métrage documentaire à l’échelle professionnelle.

 

Concrètement, nous avons besoin de 3500 euros pour :

 

  • Assurer nos déplacements sur deux régions différentes, en voiture, en train et en bateau.
  • Loger et nourrir une équipe de 5 personnes pendant 12 jours, notamment dans des territoires où le coût de la vie est élevé, comme à Ouessant.
  • Louer le matériel nécessaire à la prise d’image et de son de bonne qualité dans des conditions météorologiques parfois rudes.


Objectif de collecte

3 500,00 €

Montant Global

3 500,00 €

Dépenses

Désignation Montant

Repérages

Transports 1 200,00 €
Hébergement 1 100,00 €
Nourriture 600,00 €
Location de matériel 500,00 €
Imprévus 100,00 €
SOUS TOTAL 3 500,00 €

TOTAL

TOTAL 3 500,00 €

Recettes

Désignation Montant

Proarti

Financement participatif proarti 3 500,00 €

TOTAL

TOTAL 3 500,00 €

Contreparties

Votre nom au générique

pour 5,00 € et +

15 ARTINAUTES

Merci infiniment !

Pour 5 euros ou plus, votre nom au générique du film dans les remerciements.

(N'hésitez pas à nous dire si vous souhaitez mettre un surnom plutôt que vos nom et prénom).

Le making-of des repérages

pour 20,00 € et +

7 ARTINAUTES

Merci infiniment !

Pour 20 euros ou plus, recevez un lien privé vers le making-of des repérages.

Les photos des coulisses

pour 30,00 € et +

7 ARTINAUTES

Merci infiniment !

Pour 30 euros ou plus, recevez un lien privé vers une série de photographies argentiques numérisées pour partager avec vous les coulisses des repérages.

Le teaser du film

pour 50,00 € et +

7 ARTINAUTES

Merci infiniment !

Pour 50 euros ou plus, recevez un lien privé vers le teaser de notre film.

L'affiche du film

pour 70,00 € et +

3 ARTINAUTES

Merci infiniment !

Pour 70 euros ou plus, recevez un tirage de l'affiche du film ainsi que son teaser.

Une impression argentique signée

pour 100,00 € et +

3 ARTINAUTES

Merci infiniment !

Pour 100 euros ou plus, recevez le tirage d'une photographie argentique de votre choix parmi une série d'images prises pendant les repérages, ainsi que le teaser du film.

Une planche d'illustrations

pour 180,00 € et +

6 ARTINAUTES

Merci infiniment !

Pour 180 euros ou plus, recevez une planche d'illustrations imprimée retraçant les anecdotes de nos repérages, ainsi que le teaser du film.

Un colis surprise créatif

pour 500,00 € et +

1 ARTINAUTE

Merci infiniment !

Pour 500 euros ou plus, recevez un colis surprise confectionné par nos petites mains créatives, ainsi que le teaser du film.