La Galerie Cuissard

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SALUT ✊

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La Galerie Cuissard est une galerie d'art embarquée sur le dos. Ambulante, elle pirate le sac à dos d’une coursière à vélo et son dispositif de géo-localisation pour inscrire les œuvres dans l'espace urbain et son pendant numérique.

Pour découvrir l’œuvre qui se cache dans le sac à dos, le public est invité à utiliser une application pour localiser la Galerie Cuissard. À chaque sortie, les parcours changent, les rencontres se renouvellent et l’œuvre se dévoile en s’adaptant à son nouveau contexte. 🙋 🏁

Nous avons besoin de vous 🖐 pour finaliser la version téléchargeable par tous de l’application qui vous permettra de poursuivre la coursière-galeriste ! 🚴

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La collecte se termine le 31 décembre 2017

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L’application publique est un élément clé de la Galerie Cuissard. 💡 À travers l’application vous pourrez documenter chacune de ses rencontres en photographiant et décrivant le moment furtif qui se déroule devant vous. 📸

La Galerie Cuissard est un projet d’Alice Martins, initié en 2016. Ce projet de détournement est né de son expérience de coursière à vélo. Pistée et géolocalisée pendant tous ces trajets en arborant les couleurs de l’entreprise avec des tenues qu’elle a dû elle-même acheter, elle a décidé de transformer l’espace publicitaire de son sac à dos en galerie d’art. La Galerie Cuissard renverse la situation. Elle pousse le public à passer de l’écran à la rue, à la découverte d’œuvres originales dans des espaces à chaque fois renouvelés.

La Galerie Cuissard est lauréate de la Bourse Déclics Jeune 2017 de la Fondation de France et bénéficie d’une résidence à Mains d’Œuvres. Ce projet est porté par Objet Global, association qui rassemble des artistes autour des questions de corps, espaces, langages.

En juin dernier, une première sortie de la galerie mettait en scène la première œuvre de Stéphanie Cazaentre, produite et réalisée pour l’occasion. Une version beta de l’application a permis au public de retrouver Alice déployant son œuvre.

📢 👏 Aidez- nous à sortir la version téléchargeable par tous pour les prochains parcours !

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👉 Pourquoi la Galerie Cuissard ? 👈

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Alice Martins nous raconte :

“ La Galerie Cuissard est née de mon expérience de coursière à vélo. Comme beaucoup de jeunes pendant leurs études ou à la recherche d’un premier emploi, j’ai travaillé pour une société qui livre des repas. Il nous est demandé de devenir auto-entrepreneur. Alors que nous sommes considérés comme indépendants, nous sommes poursuivis, surveillés lors de nos trajets : nos performances sont enregistrées, nous sont communiquées tous les mois et bien sûr nous devons arborer les couleurs de la société. Cette situation déséquilibrée m’a poussée à résister à mon échelle : si je n’étais pas leur employée, si j’étais à “mon compte”, si le vélo est à moi et le sac aussi, alors j’entreprendrai l’espace vitrine du sac-à-dos. Non seulement je décidai de détourner cet espace publicitaire en galerie mais j’ai voulu exposer et mettre à nu tout le dispositif qui nous transforme en petit point clignotant sur une carte. ”

Écoutez Alice sur France Inter

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✨ La Galerie Cuissard en 3 points ✨

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1. Création d’œuvres d’art originales

La Galerie Cuissard est à la fois un lieu et un itinéraire.
Elle accueille et invite des artistes à s’emparer de l’espace minimal d’un sac à dos de coursier à vélo.

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Stéphanie Cazaentre compose une première maquette d’Intestin. Premiers essais de texture latex-tissu.
© La Galerie Cuissard / Singeon (1) / Stéphanie Cazaentre (2,3,4)

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INTESTIN

La Galerie Cuissard a commissionné et produit une première œuvre à l’artiste Stéphanie Cazaentre. Se jouant des contraintes spatiales, l’artiste invitée a créé une sculpture inédite et protéiforme en tissu et latex qui absorbe son environnement. Elle a exposé Intestin le 18 juin 2017 lors d’un premier parcours autour de Mains d’Œuvres.

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Alice Martins expose et arbore Intestin lors du premier parcours dans un jardin à côté de Mains d’Œuvres.
© La Galerie Cuissard / Sarah Bitter

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2. Parcours - Performance

Son itinérance devient un temps performatif où le contexte et toutes les rencontres du coursier produisent de nouvelles histoires. La Galerie Cuissard engage les personnes à la rejoindre physiquement dans la rue pour découvrir l’oeuvre transportée dans un espace-temps éphémère.

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Alice sort Intestin sur un rond-point au milieu de la circulation. Elle étire ses 15 mètres de long sur un terrain de foot. Intestin se rétracte, se gonfle, s’étend selon les lieux.
© La Galerie Cuissard / Charles Édouard Woisselin (1) / Singeon (2) / Pierre Catuli (3)

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3. L’application Galerie Cuissard, de la version beta à la version publique !

Grâce à l’application Galerie Cuissard, le public localise, poursuit et capture à la fois le coursier et l’œuvre. Détournant le dispositif de géolocalisation qui pistent nos mouvements, elle crée un outil de recherche, de dialogue et de documentation.

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L'application de la Galerie Cuissard transmet son parcours sur une carte interactive.
Le public partage ses réactions grâce à l'interface numérique.
© La Galerie Cuissard / Jérémy Landes (1) / Charles Édouard Woisselin (2 et 3)

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TroisYaourts, jeune entreprise de transmedia, s’allie à la Galerie Cuissard pour le développement et la création de l’interface numérique. Pour la première sortie Cuissard, le 18 juin 2017, TroisYaourts a déjà sorti une version beta que le public a utilisé en exclusivité.

Avec votre aide, nous pourrons sortir la version téléchargeable par tous !

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💥 Cuissard, une galerie performative qui engage son public 💥

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La Galerie Cuissard est transportée sur un dos. Détournant l’espace publicitaire du sac-à-dos de coursier, la galerie sur roues est mobile. Toujours en mouvement, elle circule dans la ville et ne s’arrête jamais. Les œuvres qui voudront être vues devront être poursuivies par leurs spectateurs. Tout un chacun aura accès à la position de la Galerie Cuissard grâce à une application et un site web pourvus d’un dispositif de géolocalisation et d’une carte interactive.

La Galerie Cuissard renverse la situation. Le coursier ne livre plus à domicile, il est rejoint par l’utilisateur de l’application. Le spectateur pris dans l’action, prend conscience de la véritable prise en chasse du coursier. Cette galerie pirate et détourne un système, le révélant par une forme de jeu. Le mystère de l’œuvre et l’inconnu du lieu de rencontre intriguent le public, l’amènent à localiser la coursière-galeriste sur une carte et à venir me retrouver.

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Le public poursuit la Galerie Cuissard.
Il prend part à ce moment furtif où l'œuvre se dévoile en un temps et un espace uniques.
© La Galerie Cuissard / Charles Édouard Woisselin

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L’espace de la galerie est condensé, il se faufile dans la pochette plastifiée du sac-à-dos, mais il devient une véritable vitrine déployée dans l’espace public. Son hyper visibilité est décuplée par l’interface numérique et par les déplacements que j’effectuerai à vélo dans la ville.

En dehors de la position pirate et résistante de la Galerie Cuissard, l’enjeu est également de diffuser des œuvres d’art inédites commandées à de jeunes artistes contemporains. L’œuvre devient collective par la mise en mouvement de ces oeuvres et la participation des utilisateurs à la vie de ces oeuvres. À chaque rencontre, le public prend part à l’histoire de cette oeuvre à travers les données récoltées lors d’un parcours. Le projet met en lumière les réalités contradictoires actuelles, vitesse, flux continu et pourtant accumulation de traces de nos déplacements. Plutôt que d’exposer une situation, la Galerie Cuissard incorpore son public à l’action.