Ils ne mouraient plus...

Mais étaient-ils encore vivants? AVIGNON 2018
ARTS DE LA SCÈNE
PRODUCTION

Présentation du projet

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IL FAUT SAUVER MAMA !

À court de moyens financiers pour payer la maison de retraite de notre vieille maman nous avons décidé de participer au Festival d'Avignon cet été pour récolter des fonds pour sauver maman !

Cette collecte sur proarti est d'une importance capitale pour pouvoir financer Avignon !

Sans votre aide nous ne pourrons assurer la survie de notre mère !

Nous vous invitons à suivre en vidéo les aventures de notre famille. Nous posterons une nouvelle vidéo chaque semaine et ainsi vous pourrez suivre l'avancée de notre projet !

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NOUS COMPTONS SUR VOUS !

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ILS NE MOURAIENT PLUS...

QUE RACONTE NOTRE SPECTACLE ?

Une famille argentine. La Mama, mère âgée, handicapée, malade de tout ou presque, bourrée aux médicaments, elle radote, chargée de ses souvenirs, ceux de sa vie d'avant, avant la chaise roulante, avant les pertes de mémoire, avant les douleurs chroniques, avant la dépendance. Cette vie, elle la raconte par intermittence, elle l’invoque, la rend présente lors de ses rares éclairs de lucidité.
Ernesto, Mario et Ana, ses trois enfants, ont sacrifié leurs vies personnelles pour prévenir les besoins de leur mère. A court de solutions pour lui assurer une fin de vie décente, ils ont décidé de s’en débarrasser. Engager un professionnel ? La jeter du haut de l’escalier de la maison ? L’empoisonner ? Lui tordre le cou ? Comment maquiller le meurtre en accident ? Qui va se salir les mains ? Comment ne pas flancher face au doux visage de sa propre mère ?
Les multiples tentatives d’assassinat et leurs échecs successifs, vont agir comme des révélateurs du rapport que chaque personnage entretient avec la vieillesse. Il s’agit d’une lutte existentielle entre l’égoïsme comme instinct de survie et l’amour filial comme garde-fou d’humanité.

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LE RETOUR DE MAMA !

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ET VOICI LA TOUTE DERNIÈRE VIDÉO DU 11 MAI !

NOUVELLE VIDÉO DU 17 MAI 2018 !!!! L'HEURE EST GRAVE ! HELP US!

CE TABLEAU CI-DESSOUS VOUS PERMETTRA DE CHOISIR QUELLE PARTIE DU CORPS DE MAMA VOUS VOULEZ SAUVER...

VOUS DONNEZ

...............VOUS SAUVEZ

10,00 €

Le plat de côte

25,00 €

Une jambe ou un bras

50,00 €

La poitrine, les poumons, les reins, le foie ou l'estomac

100,00 €

Les parties génitales ou bien les fesses.

250,00 €

La tête et le cerveau.

500,00 €

L'utérus et les ovaires

1 000,00 €

Le coeur

5 000,00 €

Son Âme

10 000,00 €

La Vie

EN ATTENDANT VOS DONS IL FAUT RANGER MAMAN ! LE COMPTE À REBOURS A COMMENCÉ...

NOUVEAU CLIP DU 30 MAI !

ENCORE QUELQUES JOURS DE COLLECTE ET C'EST FINI !

DERNIER CLIP ! IL NE RESTE PLUS QUE QUELQUES PLACES POUR AVIGNON !!!!

MERCI À OUEST FRANCE POUR SON COUP DE POUCE !!! C'EST LA CLASSE !

https://www.ouest-france.fr/pays-de-la-loire/le-mans-72000/le-mans-un-manceau-souhaite-participer-au-festival-d-avignon-5803507

NOTE SUR L’AUTEUR : DANIEL DALMARONI
Daniel Dalmaroni est né à la Plata (Argentine) en mai 1961. Il vit et travaille à Buenos Aires. Il a 15 ans en 1976 quand débute la dictature argentine, dictature dont il ne ressortira pas indemne comme on peut s’en douter. Il affirme que le théâtre l’a empêché de se convertir en un tueur en série. L’apparente simplicité de sa dramaturgie produit un effet à retardement sur le lecteur, un effet dévastateur au milieu d’un rire nerveux. Malgré des situations ténébreuses et un regard sarcastique sur le monde, le théâtre de Dalmaroni est extrêmement drôle et accessible. Le lecteur/spectateur rit puis finit par se demander qu’est-ce qu’il y a de si drôle dans ce miroir féroce et sombre qui lui est tendu ? Ses oeuvres sont traduites en anglais et en portugais. Parmi les plus célèbres : « New York », « Una tragedia argentina », « Maté a un tipo », « Cuando te mueras del todo », « El secuestro de Isabelita », « Los Opas »… Ses pièces ont été jouées en Argentine, au Brésil, en Uruguay, en Equateur et en Espagne.

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LA MISE EN SCÈNE / SOPHIE GAZEL
NOTES DE MISE EN SCÈNE
Pour mettre en scène ce drame social et familial je choisis de multiplier les croisements entre texte, musique, arts du cirque et création d'images.
Au centre de cette histoire, il y a une présence, celle de la Mama, une présence et un corps, son corps lourd et presque inanimé. Ce corps, qui prend toute la place et concentre toutes les attentions, nous fait presque oublier qu'il s'agit d'un être humain.
Petit à petit on glisse vers la métaphore et l'image du corps humain disparaît derrière celle du « corps objet », objet de consommation périmé, tout juste bon pour la casse. Une grande partie de mon travail de réécriture de la pièce, a consisté à imaginer les moyens de chosifier le corps de la Mama. J’ai immédiatement pensé les tentatives d’assassinats comme les expressions profondes des rapports que les enfants entretiennent avec leur mère, à travers leurs façons de traiter son corps, comme un objet qui prend trop de place. Là où on pourrait s’attendre à de la bienveillance, à de la prudence dans la manipulation de ce corps affaibli, j’ai préféré mettre en avant le caractère encombrant d’un corps qui n'en finit jamais de mourir et qui fait naître des idées complètement irréalistes pour l'éliminer.

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TEASER DE NOTRE SPECTACLE :

SCÉNOGRAPHIE
Une scénographie qui joue un rôle essentiel dans la narration de cette histoire. Une scénographie qui privilégie la création d'images, l'apparition et la disparition d'espaces qui se transforment et de mécanismes réalisés à vue du public.
Quelques éléments seulement pour signifier l'intérieur d'une maison mais pas de décor naturaliste.
À l’intérieur de ces espaces, la lumière occupe une place prépondérante et centrale, faisant apparaître et disparaître ces espaces par des jeux de transparences.
L'idée pour moi primordiale, est que la lumière ne se « rajoute » pas à la mise en scène et à l’écriture mais qu'elle la constitue. Il en sera de même pour le traitement du son qui détermine ma recherche sur le climat et l'atmosphère.

“Le but de nos recherches est de placer le plus souvent possible le personnage de la Mama au centre de l'action. Disons au moins au centre géographique de l'image proposée. Pour ce faire et pour que ce désir s'incarne avec efficacité sur le plateau, nous avons besoin d'un peu de hauteur.
Nous avons aussi l'intention d'utiliser une Magie simple, celle des jeux d'enfants, « une magie de bout de ficelle » pour faire apparaître et disparaître les lieux et les personnages.
Dans ce décor tout se manipule, se déplace, on peut entrer par le mur et sortir par le plancher. Nous cherchons à passer facilement de la réalité à la fiction et ce sera aussi lafonction des mouvements rotatifs, pour évoquer aussi bien les lieux réels que ceux des rêves ou des souvenirs.
Nous avons construit cette petite horlogerie en espérant grâce à elle, voyager dans l'espace et le temps.”

Goury scénographe


A quoi sert l'argent collecté

VOS DONS NOUS SERVIRONS À :

- La location de la grande salle au Théâtre des Lucioles (cf budget)

- Le transport de l'équipe artistique et du décor

- Le logement pour 8 personnes.

- Réaliser de beaux supports de communication et de diffusion pour donner envie de nous découvrir !


Objectif de collecte

3 000,00 €

Montant Global

33 980,00 €

Dépenses

Désignation Montant

HEBERGEMENT / AVIGNON

LOCATION 4 000,00 €
SOUS TOTAL 4 000,00 €

LOCATION SALLE

LOCATION THEATRE DES LUCIOLES 16 080,00 €
SOUS TOTAL 16 080,00 €

FRAIS D'EXPLOITATION

SALAIRES ARTISTES-REGGISSEURS 6 800,00 €
SOUS TOTAL 6 800,00 €

AUTRES

SACD-ASSURANCE 2 300,00 €
SOUS TOTAL 2 300,00 €

COMMUNICATION-PRESSE

AFFICHES-FLYERS-JOURNAL DU OFF-DIFFUSSION 2 700,00 €
SOUS TOTAL 2 700,00 €

TRANSPORT

EQUIPE ARTISTIQUE-DECOR 2 100,00 €
SOUS TOTAL 2 100,00 €

TOTAL

TOTAL 33 980,00 €

Recettes

Désignation Montant

BILLETERIE

RECETTE AU THEATRE DES LUCIOLES 17 880,00 €
SOUS TOTAL 17 880,00 €

Apports personnels

Apports personnels THEATRE ORGANIC 7 800,00 €
SOUS TOTAL 7 800,00 €

AUTRES PRODUITS

MUTUALISATION 4 014,00 €
SOUS TOTAL 4 014,00 €

Proarti

Financement participatif proarti 3 000,00 €

TOTAL

TOTAL 32 694,00 €

ORIGINES DU PROJET

En 2011 mon grand père était victime d'un AVC. Après un séjour à l'hôpital il s'est retrouvé en maison de retraite avec soins intensifs. J'ai découvert que finir sa vie dans la dépendance est l'une des choses les plus terribles qui puisse arriver à un être humain. En tant que metteur en scène cette expérience à orienté mes réflexions vers une série de questionnements et je me suis intéressée de façon plus globale à la place des vieux dans les familles et au sein de notre société.

Je ne parle pas de la tranche d'âge des séniors qui vivent dans l’obsession de la jeunesse, ces vieux jeunes, qui nous font oublier les autres. Je parle des vieux « vieux ». Ceux qui ne sont plus dans la course à la production et à la consommation. Aujourd’hui, l’idée de vieillesse est connotée négativement. Elle n'évoque plus nécessairement la sagesse ni le respect. Notre société nous renvoie à l'idée que ces vieux ne « valent » plus rien. Ils sont dépendants. Dépendants de qui, de quoi ? Le thème de la dépendance est une préoccupation forte et de plus en plus actuelle en France et dans la majeure partie des pays occidentaux. Vieillir est devenu plus effrayant que la mort elle-même. La question de la dépendance est bien sûr politique, économique et sociale, que faire, comment, avec quels financements ? Mais en tant qu'artiste, ce qui m'intéresse, c'est de questionner la dimension civilisée du genre humain, pour tenter de comprendre une certaine dérive anthropologique et réfléchir à ces questions : Quelle humanité voulons-nous être ? Et quelle société sommes-nous pour ne plus savoir quoi faire de nos vieux ?

En tant qu’auteur et metteur en scène, aborder ces questions dans un spectacle est devenu une nécessité. Alors, je me suis mise en quête d'une pièce à monter. J'ai cherché des textes contemporains qui traitent du sujet. Je n'en n'ai pas
trouvé beaucoup et quand j'en trouvais, je n'aimais pas le côté didactique ou moraliste voir même culpabilisant de certains, jusqu'à ce que je découvre le texte « Los Opas » de l'auteur argentin Daniel Dalmaroni qui traitait du sujet avec un humour tragique et un cynisme qui m'ont emballés. Il s'agit d'un conte cruel sur la vieillesse, qui pose avec humour noir la question de l’euthanasie sociale des vieux.
J’ai été séduite par les personnages, le ton des dialogues et l'humour très argentin de son texte, et pourtant, j’avais envie de raconter différemment cette histoire, de l’amener ailleurs… J'ai osé écrire à l'auteur pour lui demander de
traduire et d’adapter sa pièce, en lui racontant l’histoire que son texte m’avait fait fantasmer, mon désir d’aller vers une forme d'écriture plus déstructurée dans son rapport au temps, d’aller vers d'autres territoires, et d'utiliser d’autres moyens
expressifs qui me permettraient de dépasser le réalisme pour révéler la poésie de ce drame familial. Il m’a donné carte blanche.
Sophie Gazel

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Les arts du cirque au centre du dispositif dramatique.
Pour faire des allers et venues rapides entre le réalisme et le surréalisme, je souhaite faire se croiser différentes disciplines artistiques qui vont participer pleinement à la dramaturgie, les arts du cirque avec une contorsionniste qui prendra à certains
moments la place de la mère quand le corps est de plus en plus chosifié et qu'on en oublie même qu'il s'agit d'un être humain. Acrobaties et cascades lors des tentatives de meurtres et les échecs qui s'en suivent et qui vont me permettre de revisiter le burlesque.
L’intégration de ces disciplines artistiques augmente le potentiel narratif, cela me donne la possibilité de susciter l’effroi en jouant sur la reconnaissance du corps de la comédienne et la vraisemblance de sa destruction. Au moment où l’on rit on est aussi ému, indigné et traversé par des prises de conscience. «Comment peuvent-ils faire subir cela à leur vieille
mère ?! »
La poésie naît du surréalisme des scènes, au gré des mutations corporelles de la Mama qui passe toujours par le filtre du regard de ses trois enfants (leurs hésitations, leurs prises de décision, leurs remords, leurs déterminations…) Tour à tour, le corps devient objet encombrant tel un boulet (malade, vieux, cloué à son fauteuil), objet nostalgique (travail vidéographique, projection du corps jeune de la Mama, évocation du temps qui passe), objet indestructible (la chute dans les escaliers et celle de la bibliothèque qui s'écrase sur la Mama) et enfin objet désintégré (le cauchemar d'Ernesto et la répétition de
l’étranglement de la Mama sur un traversin qui termine en un nuage de plumes)...
Le spectateur devient un témoin privilégié, il assiste impuissant aux outrages et à la transformation du corps en objet. C’est par ce procédé que se déploie l'humour noir et le burlesque.

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Humour noir et burlesque
Le burlesque est l’art des accidents, « des ratés », des catastrophes, des petits et des grands déséquilibres. Dans notre lutte quotidienne pour l’équilibre nous savons à quelle précarité nous sommes soumis. Le drame est de ce fait, l’endroit idéal pour le
déploiement du burlesque.
Ernesto, Ana et Mario ne sont pas des professionnels du crime. Les différents « ratés » et leurs maladresses dans l'élaboration de leurs plans (cf : la répétition du crime avec le traversin) nous font rire autant qu'ils nous indignent. Le burlesque naît ici du
décalage entre le comique et le tragique ou pathétique.
L’humour noir n’a pas de tabou, c’est même son terrain de prédilection, il peut notamment évoquer avec détachement, voire avec amusement, les choses les plus horribles ou les plus contraires à la morale en usage. Ce qui m’intéresse c’est d’établir un contraste entre le caractère bouleversant et tragique des plans d’Ernesto, d’Ana et de Mario pour éliminer leur mère et la façon dont ils en parlent avec détachement et méthodologie.

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Traitement du temps
Le temps de l'attente.
L'atmosphère de la pièce est déjà pressentie dans les toutes dernières paroles d'Ernesto dans la première scène : « Nous aussi on attend, nous aussi on attend ».
Mon travail de mise en scène sera entre autres de rendre perceptible et palpable cet arrêt du temps et l'attente de la mort. Si ce n'est celle de la Mama, de toute évidence ce sera celle de ses enfants. Ernesto n'a plus de vie à lui, il attend de retrouver le sommeil. Mario n'a plus rien, il a tout vendu, il attend de pouvoir repartir à zéro. Ana n'a plus d'âge, le temps s'est arrêté pour elle.
L’appréhension du temps est donc un des enjeux du spectacle.
Pour le matérialiser, j’ai créé de nombreux allers retours entre le passé et le présent des personnages. Avec la distorsion du temps, je nourris le tragique de cette histoire. Convoquer la mère sur scène âgée et dépendante dans son fauteuil roulant et quasi simultanément la faire « revivre » comme elle était « jeune », me permet de faire apparaître en filigrane la nostalgie, non seulement la sienne mais aussi la nostalgie de ses enfants.
Cette alternance et parfois même cette juxtaposition, sur le plateau, des personnages à différents âges de leurs vies me permettent aussi de témoigner de ce qu'est devenu leur quotidien: un éternel présent sans avenir, tant que la mort ne les délivre pas. Si le monde et la vie sont en perpétuel mouvement, Ernesto, Mario et Anna n'y participent plus.

Contreparties

SAUVEZ UNE DENT

pour 10,00 € et +

3 ARTINAUTES

Après réduction fiscale, sauver une dent de Mama vous coûtera 3,40€ et vous recevrez en contrepartie nos plus sincères félicitations!

SAUVEZ UNE JAMBE OU UN BRAS

pour 25,00 € et +

4 ARTINAUTES

Après réduction fiscale, sauver un bras ou une jambe de Mama vous coûtera 8,50€ et en contrepartie vous recevrez une photo dédicacée de Mama qui vous remercie!

SAUVEZ AU CHOIX LA POITRINE, LES REINS, LE FOIE OU L'ESTOMAC

pour 50,00 € et +

6 ARTINAUTES

Après réduction fiscale, sauver la poitrine, les reins, le foie ou l'estomac de Mama ne vous coûtera que 17,00€ et en plus des contreparties précédentes vous recevrez un enregistrement audio de Mama qui chante "como te voy a olvidar" du groupe Los angeles azules!

SAUVEZ LES PARTIES GÉNITALES OU BIEN LES FESSES

pour 100,00 € et +

0 ARTINAUTES

Après réduction fiscale, sauver les parties génitales ou les fesses de Mama ne vous coûtera que 34,00€ et en plus des contreparties précédentes nous vous offrons une place lors d'une représentation de notre spectacle à Avignon et une affiche 40x60 dédicacée par l'équipe.

SAUVEZ LE CERVELET

pour 250,00 € et +

0 ARTINAUTES

Après réduction fiscale, sauver le cervelet de Mama ne vous coûtera que 85,00€ et en plus des contreparties précédentes nous vous offrons d'organiser une rencontre avec les artistes autour d'un verre, à Avignon ou à Paris.

SAUVEZ LES BEAUX YEUX DE MAMA

pour 500,00 € et +

0 ARTINAUTES

Après réduction fiscale, sauver les beaux yeux de Mama ne vous coûtera que 170,00€ et en plus des contreparties précédentes nous vous offrons une lecture de la pièce chez vous avec les comédiens!

SAUVEZ LE COEUR DE MAMA

pour 1 000,00 € et +

0 ARTINAUTES

Après réduction fiscale, sauver le coeur de Mama ne vous coûtera que 340,00€ et en plus des contreparties précédentes nous arrivons avec nos fameuses empanadas argentines!

SAUVEZ L'ÂME DE MAMA

pour 6 000,00 € et +

0 ARTINAUTES

SPÉCIAL ENTREPRISES

Après réduction fiscale, sauver l'âme de Mama ne vous coûtera que 1700,00€ et en contrepartie nous vous offrons une représentation de notre spectacle dans votre entreprise.