Auteur/autrice : Ehoarn Moderni

Quand un groupe d’expertise comptable et d’audit décide de soutenir la création émergente avec Proarti Proarti inaugure son blog ! Cela nous démangeait depuis longtemps mais la crise du Covid est passée par là avec son raz de marée de projets contrariés, et la lente convalescence de la culture.Et bien voilà, c’est maintenant que nous passons à l’acte, forts des grands espoirs que portent le printemps et le Festival d’Avignon qui vient.Pour commencer, nous avons choisi de donner la parole à notre partenaire et mécène très fidèle, GMBA, en la personne d’Alexis Le Gras, Directeur associé, que nous remercions d’avoir accepté de jouer le jeu. "Nous considérons que nous devons avoir un impact positif sur nos parties prenantes, dont font partie nos clients porteurs de projet artistiques"Alexis LE GRAS, Expert-comptable et Directeur Associé chez GMBA Que représente la culture pour le groupe d’expertise comptable, d’audit et de conseil qu’est GMBA ?Alexis Le Gras – Sur un plan très factuel, GMBA a trois implantations géographiques. Chacune a sa spécialité, dont la culture et les industries culturelles pour notre site implanté entre le XIe et le XXe arrondissement.La culture est donc notre cœur d’activité, rue Lespagnol. C’est un secteur riche en termes de spécificités comptables, juridiques ou fiscales. Nous avons des experts très pointus et des avocats sur des sujets aussi particuliers que les droits d’auteurs, la co-production… Nous constatons d’ailleurs que de petits collectifs viennent chez nous, justement parce qu’ils cherchent un spécialiste qui les comprenne. Et parce que, dans la création émergente, les choses peuvent aller très vite. Par exemple quand une vidéo fait soudain du buzz ! Et Proarti ? Pouvez-vous nous raconter comment vous avez signé vos premiers partenariats avec Grégoire Harel, il y a maintenant 8 ans ?Alexis Le Gras – C’est précisément cette expertise technique qui nous a rapprochés. Nous avons décidé d’accompagner le développement du mécénat culturel participatif proposé par Proarti comme l’une des nouvelles voies du financement de la création artistique. Nous sommes ainsi intervenus à leurs côtés lors des grands rendez-vous professionnels du secteur comme les BIS de Nantes ou le Festival d’Avignon. Nous avons aussi coanimés des soirées Proarti-labs au Carreau du Temple à Paris entre 2015 et 2018. En 2019, vous franchissez un nouveau pas et devenez mécène de Proarti. Vous soutenez son opération Mission Avignon, qui donne un coup de pouce financier aux artistes pour se rendre au festival.Alexis Le Gras – Nous sommes très engagés dans la RSE chez GMBA. Nous avons même été le premier acteur de notre secteur à être labellisé Lucie* (ISO 26000). Plus qu’une obligation légale pour nous, la RSE est un moyen de contribuer à notre environnement. Nous considérons que nous devons avoir un impact positif sur nos parties prenantes, et donc sur les porteurs de projet artistiques et culturels. C’est dans ce sens - auquel nous tenons beaucoup - que nous aidons les compagnies à financer leur présence à Avignon. 53 compagnies tout de même avant le Covid !*Lucie est le label RSE de référence aligné sur la norme ISO 26000 et développé en partenariat avec VIGEO et AFNOR Certification. Les salariés aussi sont des parties prenantes d’une entreprise. Comment décririez-vous l’impact de ce mécénat culturel sur vos collaborateurs ?Alexis Le Gras – Déjà, chez GMBA, nos salariés du XXe arrondissement ont souvent une appétence culturelle, c’est évident. Mais au-delà de ça, le mécénat de l’opération Mission Avignon permet de créer des moments de convivialité en interne, un prétexte à échanger autrement, et qui a parfois plus de sens pour nous qu’un escape game. Par exemple, le vote de nos collaborateurs pour élire nos projets Coup de cœur Avignon et rencontrer leurs artistes le temps d’une soirée nous sort des sujets techniques qui absorbent notre quotidien professionnel. Il nous ouvre sur le fond des projets artistiques, sur la finalité de notre travail en somme. Justement, pouvez-nous dire, à titre peut-être plus personnel, à quoi sert la culture, et plus précisément la « démocratisation culturelle » que vous impactez en soutenant Proarti ?Alexis Le Gras – Il faut l’avouer, nous vivons dans une société du divertissement, même si en France nous préférons parler de culture. Et c’est très bien : les fictions ont une grosse influence sur nos manières de voir. C’est pour cette raison que nous avons besoin de la culture aujourd’hui : pour inventer de nouveaux récits qui vont nous aider à intégrer de nouvelles façons de faire, de nouveaux rapports avec les autres, avec la société en général. Le mot de la fin ?Alexis Le Gras - Oui, pour revenir à GMBA, ce qui nous anime en interne et dans nos relations avec Proarti, c’est l’idée d’avoir - au-delà de notre business - un impact positif sur le secteur culturel, et de nous y impliquer. Parce que nous y croyons. En tant que fonds de dotation, Proarti fait appel aux mécènes pour soutenir la création et la diffusion artistique Avec nos programmes, nous proposons des solutions à destination des particuliers et des entreprises qui souhaitent s'engager en faveur de la création artistique En savoir plus Suivez l'actualité Proarti sur nos réseaux Facebook Instagram Linkedin Pour plus d'informations Contactez-nous

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