USA : LGBTQIA+ EN RESISTANCE

AUDIOVISUEL - CINÉMA
PRODUCTION
LGBTQIA+

Présentation du projet

Trump a annoncé vouloir “stopper le délire transgenre” dès son investiture. Au programme : leur interdire le sport, les hormones, ou encore de servir dans l’armée. Autour du nouveau président, des collaborateurs ultra conservateurs font aussi craindre une persécution plus large, touchant toutes les personnes LGBTQIA+. Face à ces attaques, la riposte se fait à coup de podcasts d’entraide, de manifestations, ou en cherchant refuge là où la tolérance existe encore… Ce premier film de Julie J. et Solenn M., avec Rémi V. à la caméra, produit par FACTSTORY DOCS, est une rencontre avec celles et ceux qui résistent.  

 

 

 

Depuis le 20 janvier 2025, en à peine un mois, le nouveau président américain a pris une série de décrets qui tirent un trait sur les nombreuses avancées obtenues ces dernières années par les personnes transgenre outre-Atlantique. Et ce n’est pas fini. Plus généralement, il s’agit de mettre fin à des décennies de combats des LGBTQIA+ outre Atlantique, depuis les émeutes de la Compton's Cafeteria en 1996 à Los Angeles, trois ans avant celles de Stonewall à New York.

 

Ce film nous emmènera à la rencontre d'Amber et Jenny, deux mamans qui ont lancé le podcast TransParents, une émission d'entraide pour les parents d'enfants transgenre, depuis le très conservateur Etat de l'Oklahoma, où Trump a emporté 66% des suffrages.

 

Que faire lorsque l'accès aux traitements est restreint, voire interdit, lorsqu'on est pris pour cible par les discours masculinistes des partisans MAGA ou quand l'administration tente de rétablir le sexe de naissance dans les documents d'identité ? Nous sommes en contact avec plusieurs familles, jeunes adultes, adolescents, qui nous permettront de comprendre de l'intérieur comment sont vécues les restrictions et discriminations envers les personnes transgenre.

 

Nous voulons aussi aller à la rencontre de médecins et avocats qui continuent envers et contre tout de leur venir en aide.

A San Francisco, bastion et refuge de la communauté nous retrouverons Honey Mahogany, femme trans, drag queen et directrice d'un service municipal dédié aux personnes transgenres, qui s'attend à un afflux de déplacés.

Nous retrouverons aussi Joey, chorégraphe et artiste aérien trans. Pour lui, la résistance n'est pas que politique ou juridique. Elle doit aussi être culturelle. Depuis la première élection de Donald Trump, Joey se démène pour organiser des spectacles, entre le cirque et le cabaret, destinés à lever des fonds pour des associations. Et faire comprendre que les personnes LGBTQIA+ ont toujours existé et ne seront pas rayées de la société américaine.

Nous avons obtenu le soutien d'Arte qui diffusera le film fin mai. Mais nous estimons qu'il doit aussi être vu au-delà du petit écran, et accompagner des projections débats.

Nous sollicitons donc vos contributions pour 

 

- Permettre de financer des tournages supplémentaires

 

- Finaliser la post-production du film

 

- Organiser au moins une projection-débat à Paris fin mai et mettre le film à disposition d'associations et ONG pour des projections non commerciales

 

- Financer la venue des autrices pour participer à des rencontres avec le public

 

 

POUR EN SAVOIR PLUS:

 

 

 

Intentions d'autrices

 

Dans ce film, nous entendons montrer l’adversité du quotidien pour les personnes transgenres, amplifiée par la libération des prises de parole réactionnaires. Le repli sur soi pour échapper au jugement des voisins. La rage face aux commentaires et les insultes en ligne. Le sentiment d’impuissance quand l’administration bloque des démarches en apparence banales, mais en pratique essentielles. Et bien sûr, la combativité, envers et contre tout.

 

Déjà meurtries par des lois de plus en plus restrictives dans les Etats conservateurs, les personnes trans subissent depuis le 20 janvier une avalanche sans précédent de décrets qui cherchent visiblement à les empêcher d’exister. Les agences fédérales ne peuvent plus reconnaître que « deux sexes » définis à la naissance, plus de place pour les personnes non binaires. Leur sexe redevient celui assigné à la naissance sur leurs documents d’identité. Les thérapies de transition pour les mineurs ont été interdites. Les athlètes transgenres ne peuvent plus prendre part aux sports féminins.

 

Ces mesures ont immédiatement entraîné des recours en justice à l’issue incertaine, mais aussi des suspensions de soins et annulations de rendez-vous essentiels pour les individus concernés. Les adolescents transgenres font partie des populations les plus à risque en termes de maladies mentales (dépression, addictions), jusqu’au suicide.

 

Jenni, la maman d’un jeune homme trans, nous a longuement parlé de ces dangers, et des menaces qu’a subi son fils dans le très conservateur Oklahoma. Mais nous avons surtout été touchées par ce dont elle nous a parlé en premier : sa joie et sa “chance” de voir son enfant découvrir son identité et vivre enfin “pour de vrai”, après avoir été très malheureux pendant des années sans savoir pourquoi. Amber, qui co-anime avec Jenni le podcast “TransParents”, nous a impressionnée par son courage. Elevée par dans une famille religieuse et conservatrice, elle nous a confié qu’elle avait été “raciste et homophobe” dans sa jeunesse. Aujourd’hui elle œuvre pour aider les familles concernées à accepter leur enfant trans, même si ses positions publiques lui valent sans doute “de porter une cible sur son dos”. Nous comptons sur Jenni et Amber pour démonter la propagande haineuse distillée par les nombreux podcasteurs masculinistes écoutés par des millions d’auditeurs. Il s’agit d’exposer cette rhétorique pour ce qu’elle est, et le mal qu’elle fait - et non de lui accorder la même valeur que toute autre opinion.

 

A San Francisco, Julie a été marquée en novembre par l’interview de Joey, un trapéziste trans. Ses apparences dures et ses sarcasmes cachent un grand cœur et une incroyable résilience. Après l'élection, il oscillait entre le repli sur soi et la nécessité de se mobiliser. Le besoin de passer du temps planqué sous la couette avec Netflix, pour échapper à la réalité, celle d’un pays où la moitié des gens préfèreraient qu’il soit mort. Mais aussi le besoin d’agir. Pour lui, cela veut dire organiser à nouveau un spectacle pour lever des fonds et permettre à la communauté LGBTQIA+ de se retrouver.

 

Ce documentaire donne la parole à Jenni et son fils, à Joey, à d’autres personnes trans et à leurs alliés qui redoublent d’efforts. C’est un film de résistance, qui met en avant leur combat pour la joie de vivre, leur optimisme face à cette hostilité créée de toutes pièces, qui s’exporte en France et en Europe. Et c’est surtout l’histoire de personnalités étincelantes, qui appellent à «briller toujours plus fort».

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

A quoi sert l'argent collecté

Le budget du film est de 92 723€ et il nous manque 20 900€ !

 

Ces 20 900 euros pourront permettre de : 

 

- financer certains tournages afin de filmer tous les protagonistes envisagés

 

- financer la post-production du film

 

- organiser une projection-débat à Paris

 

En cas de dépassement de l'objectif, nous reverserons le supplément à une association LGBTQIA+ à laquelle l'un de nos protagonistes adhère.


Objectif de collecte

20 900,00 €

Montant Global

92 723,00 €

Dépenses

Désignation Montant

PRODUCTION

Droits artistiques 4 250,00 €
Personnel 22 349,00 €
Interprétation 1 400,00 €
Transports / Défraiements et régie 14 352,00 €
Moyens techniques 4 550,00 €
Charges sociales 12 149,00 €
SOUS TOTAL 59 050,00 €

POST PRODUCTION

Montage et sonorisation 3 800,00 €
Laboratoire, livraisons et conservations 4 000,00 €
SOUS TOTAL 7 800,00 €

ASSURANCES / IMPRÉVUS ET FRAIS GÉNÉRAUX

Frais généraux, financiers, prod déléguée et imprévus 21 173,00 €
Assurance, frais de gestion Proarti et divers 2 700,00 €
Publicité (location salle, traiteur, affiches etc) 2 000,00 €
SOUS TOTAL 25 873,00 €

TOTAL

TOTAL 92 723,00 €

Recettes

Désignation Montant

APPPORT DU PRODUCTEUR

FACTSTORY 21 963,00 €
SOUS TOTAL 21 963,00 €

APPORT DIFFUSEURS

ARTE Reportage (acquis) 45 360,00 €
Channel4 UK (sollicité) 3 000,00 €
NPO Nederland (sollicité) 1 500,00 €
SOUS TOTAL 49 860,00 €

Proarti

Financement participatif proarti 20 900,00 €

TOTAL

TOTAL 92 723,00 €

Contreparties

Une photo du film en format A5

pour 25,00 € et +

1 ARTINAUTE

299 DISPONIBLES

Une photo tirée du film, en format A5, tirée sur papier photo glacé.

1 Place pour la projection-débat à Paris

pour 50,00 € et +

3 ARTINAUTES

29 DISPONIBLES

En échange de votre don défiscalisable, nous vous offrons une invitation à la projection débat qui sera organisée fin mai à Paris avec l'équipe de production du film

2 Places pour la projection-débat à Paris

pour 100,00 € et +

0 ARTINAUTES

En échange de votre don défiscalisable, nous vous offrons deux invitations à la projection débat qui sera organisée fin mai à Paris avec l'équipe de production du film

Affiche du film

pour 120,00 € et +

1 ARTINAUTE

299 DISPONIBLES

En échange de votre don défiscalisable, l'affiche officielle du film en format A2 ! Papier 200g.

3 Places pour la projection-débat à Paris

pour 150,00 € et +

1 ARTINAUTE

33 DISPONIBLES

En échange de votre don défiscalisable, nous vous offrons trois invitations à la projection débat qui sera organisée fin mai à Paris avec l'équipe de production du film