Soutenez la création du spectacle "Sadako, la petite fille qui aimait courir !"

Conte musical / Sensibiliser la Jeunesse à La Culture de la Paix !
ARTS DE LA SCÈNE
PRODUCTION

Présentation du projet

Je suis Yasmine Bargache, comédienne, auteure et initiatrice du projet.

Le projet verra le jour le 19 janvier 2019 au Théâtre la Croisée des chemins à Paris qui avait déjà accueilli notre premier spectacle "Au départ". Notre spectacle qui est déjà abouti pour le texte, la musique et la mise en scène, ne sera vraiment prêt à être montré et n'aura sa dimension universelle que grâce à vos dons. Ils permettront de créer les différentes lumières du spectacle et la scénographie. Consulter une grande scénographe pour donner du sens à l'espace, choisir les matières, agencer les éléments de décor, costumes, accessoires pour que l'ensemble soit à la hauteur de l'histoire...

.

.

(montage vidéo ci-dessus : Véro Léger (72)

La genèse :

Quand Binh Chaumont m'a parlé du projet d’exposition « Je plie un oiseau pour la paix », j'ai déjà été très heureuse de me plonger dans les œuvres des illustratrices et illustrateurs, sculptrice, pianiste, origamiste pour embrasser le rôle de maîtresse de cérémonie du vernissage de l'exposition.

Elle m'a parlé de l'histoire de Sadako et j'ai immédiatement réagi avec enthousiasme car je connaissais bien la légende, via le texte d'Eleanor Coerr, « One Thousand Paper Cranes » pour l'avoir interprété en 2002 avec la Compagnie les Bateleurs de la Science. C'était au sein d'un colloque scientifique d'une semaine à Chamonix, autour de l'atome. Nous avions demandé à tous les participants de plier des cocottes en papier entre deux conférences, sans leur dire pourquoi.

Puis nous avons répété toute la semaine dans les chambres d'hôtel, avec ma complice de toujours, Valérie Castel Jordy (directrice artistique de L'Explique-Songe) et Daniel Raichvarg, professeur et créateur de la Chaire de Vulgarisation des Sciences par le Théâtre à la Faculté Dijon-Bourgogne.

En guise de clôture du colloque, un spectacle était offert au sein duquel nous présentions notre version de Sadako, dite et lue en Anglais, la langue d'origine, langue aussi du pays responsable du largage des deux bombes atomiques.

Cette « langue responsable » est présente aussi dans notre version « Sadako, la petite fille qui aimait courir ».

/
L'histoire d'origine :

Sadako Sasaki naît à Hiroshima en 1943. Irradiée à l'âge de 2 ans par la
première bombe atomique, elle perd sa grand-mère dans l'exode qui a suivi. Douée pour la course de relais, c'est une enfant qui donne de l'élan aux autres, par sa personnalité et son talent.

Mais elle contracte une leucémie brutalement à l'âge de 12 ans. Une personne de son entourage la familiarise avec une légende selon laquelle si elle plie mille grues de papier retenues par un fil, en un
an, son vœu de réalisera.
Elle formule alors celui de guérir. Il existe plusieurs versions mais la plus courante dit qu'elle est morte après avoir plié 644 oiseaux.
Ses camarades de classe vont continuer son geste, avec l'idée d'ériger un monument en sa mémoire. Aujourd'hui encore des enfants du monde entier
envoient à la statue qui la représente, des grues en origami qui flottent devant ce message gravé :

"Ceci est notre cri. Ceci est notre prière. Pour la paix dans le monde."

Le récit d'une histoire vraie.

L'histoire de Sadako fait partie de ces histoires vraies qui sont entrées dans la légende.

Portée elle-même par une légende, un rituel, un mythe, (celui selon lequel, si on plie mille grues de papier en un an, et qu'on les relie par un fil, notre souhait se réalise) - cette petite fille va consacrer son temps si précieux à perpétuer ce rituel.

Et après elle, d'autres enfants continueront à le faire, puis son pays entier.

Du monde entier on pense à elle aujourd'hui et on lui envoie des grues. C'est autour du nombre des grues qu'elle serait parvenue à plier, que se cristallise le rapport au mythe. Personne ne sait vraiment combien elle en a plié. La version d'Eleanor Coerr dit qu'au bout de 644 grues, elle est morte. Mais on trouve des récits où elle a dépassé le nombre de mille . L'imprécision s'insinue dans les faits historiques, et c'est là que le travail de fiction commence.

Notre version de l'histoire :

Le conte commence quand elle a 12 ans. Elle a un lien très fort avec son amie Michiko, sorte de double qui lui survivra, et avec des oiseaux très beaux, symboles de longévité : les Grues de Mandchourie ou Grues du Japon, espèce aujourd’hui en voie de disparition.

Très sportive, elle est la meilleure en course de relais. Elle est l'espoir de sa classe pour une grande course proche.

Mais la maladie l'empêche de continuer la compétition, elle est hospitalisée. J'ai choisi de donner à son petit frère le "pouvoir" de la guirlande de grue. Son frère lui apporte une grue de papier ainsi que la légende et le vœu de guérison qu'il lui propose de formuler . Farouche, l'héroïne refuse puis accepte. Elle va se lancer dans le pliage des mille grues, et entraîner toute sa classe dans cet espoir.

Elle qui était si volontaire, c'est malgré elle qu'elle a embarqué les autres dans l'action.

NOTE D'INTENTION :

Ecouter des histoires aide-t-il à ne pas se résigner, se résoudre, se laisser annihiler ?

C'est la force des histoires que l'on raconte et que l'on se raconte, qui nous fait avancer.

Cela se rapproche d'une autre légende contemporaine : On dit que dans les camps de concentration nazis, ceux à qui on racontait des histoires, tous les soirs, dès que possible, ont mieux survécu que les autres. Voire, ont survécu tout court.

Héroïne ou anti-héroïne ?

La figure de Sadako est intéressante en ce sens que :

Je veux bien admettre que des enfants victimes nous touchent plus que des adultes victimes.

De guerres, de maladies. De violence. D'injustice.

Lassé par le manque de justice on est en droit de se demander s'il n'est pas plus réaliste de miser sur l'entraide et le dépassement de soi ?

Est-on touché différemment quand le malheur qui frappe un enfant est dû à une responsabilité humaine ?

Et surtout : comment parler aux enfants des enfants martyrs ? des enfants soldats ? Comment parler de la guerre sans glorifier les vainqueurs? Quels actes dans nos vies peuvent nous relier à ces destins tragiques et inspirants ?

J'ai voulu faire de Sadako, ni une héroïne ni une icône.

Sortir de sa dimension d'icône, qui comporte un prédicat de perfection, pour aller vers la Sadako vivante. Au-delà de la petite fille gaie et douée, qui donne du bonheur. Celle-ci reste dans les codes de la petite fille modèle, qu'elle soir de Ségur ou japonaise.

C'est pourquoi j'ai choisi, comme « moteur » pour son personnage, la colère. Colère contre son petit frère qui lui dérobe les bras de ses parents, colère contre son amie Michiko trop lente à la course, colère ensuite contre sa maladie et le calme qu'on exige d'elle.

Voir la maladie autrement.

Sans extrapoler le spectacle invite à regarder la maladie, et le fait même de parvenir-ou non – à la transcender, avec un spectre le plus large possible .

Une malchance, une conséquence de l’inconséquence humaine, mais aussi une occasion d'ouverture, un lien, une possible renaissance.

La Musique :

Les rythmes :

Le rythme est d'abord donné par l'envol lent des oiseaux, le souvenir de la grand-mère, interrompus par le souvenir de la bombe. Le rythme est ensuite celui de la puissance physique. Sadako court vite, très vite. La course rapide est intéressante à jouer car elle est explosive. Quelle n'est pas notre admiration à la vision des courses de champions et championnes du 100 mètres. Mais l'aspect de relais est plus inspirante encore : ici l'espoir c'est -aussi-l'autre.

Les mélodies :

Christine utilise 4 flûtes différentes pour le spectacle : 2 en métal et 2 en bois. Elle a composé la musique en fonction de ma voix.

Jusqu'à la dernière minute avant la première, nous répèterons car c'est une acharnée du détail et du renouvellement.

L'essoufflement, la bombe atomique, le cauchemar, la fête... Tout cela est rendu présent par la musique.

Notre objectif est de tendre vers un entrelacements des deux voix.

Et ENSUITE ?

Manquent les lumières pour transporter absolument les spectateurs, donner à voir la lumière de l'hôpital, la lumière du coucher du soleil sur les cerisiers, la brillance des Etats-Unis en 1950, ...les mille reflets des grues colorées sur le monde.

Manque la scénographie pour donner à voir le temps qui passe, les changements de lieux, les symboles au-delà du réalisme.

Travailler sur le Japon donne envie de se retrouver dans une maison japonaise, avec le bois, la pureté du blanc, l'économie d'objets.

Comme dit Charlotte Villermet, la scénographe qui nous apporte son conseil , Pour exister la lumière a besoin d'un support. Faire vivre l'espace en rendant concrète l'idée de ce fond de scène où l'on peut imaginer voler les oiseaux. Rendre possible ce fauteuil/ montagne/ refuge/ lit... Et faire exister les origami comme des âmes... Pour que chaque spectateur puisse interpréter à sa guise ce qu'il a sous les yeux, il faut que la proposition soit riche et précise. Grâce à vos dons.



FAQ

Le spectacle "SADAKO, la petite fille qui aimait courir" : de Yasmine Bargache/ m en s Edwige Bage : avec Christine Chardonnier et Yasmine Bargache SE JOUERA Du 19 Janvier au 9 mars Tous les samedis à 17 h 30 Au Théâtre La Croisée des Chemins 43 rue Mathurin Régnier PARIS 15 ème Métro Volontaires ou Pasteur !

Du grec skênê « scène » et graphain « écrire », À partir de ce qui est identifiable par le public, considérant les caractéristiques de la matière, le / la scénographe est celui / celle qui compose avec des volumes, des objets, des couleurs, des lumières, et des textures. Au théâtre, l’intrusion de la scénographie est l’élément qui distingue le scénographe du décorateur et fonde sa pratique. La conception d’un espace scénique est rendue libre par le fait qu’il n’ait plus à être une représentation de l’existant. Une scénographie ne copie pas une forme du réel, elle a une valeur autant métaphorique que visuelle. Cette métaphore possède parfois ses propres règles, miroir exact ou image inversée dans les cas les plus extrêmes de ce qu'elle illustre, elle peut amener un surplus de sens (redondance ou hyperthéâtralité), en tout cas ouvre les possibilités de réception sensible de la pièce et les multiplie. Le rapport est fort et la frontière très mince entre celui qui dirige les acteurs (le metteur en scène) et celui qui les situe (le scénographe).

A quoi sert l'argent collecté

1. SCENOGRAPHIE, DECOR ET COSTUMES

Projet de scénographie, par Charlotte VILLERMET :

C'est un espace où la réalité du quotidien et le fantasme de cette petite fille se mêlent...

Sur la totalité du sol sont placés de nombreux tapis de fibre naturelle écrue. Autour d'un fauteuil, symbolisant un intérieur, une grosse couette de couleur rouge, le recouvre, moelleuse confortable comme l'entourage de sa famille, une petite fille nous raconte.

Ce fauteuil deviendra tour à tour, le drapeau japonais, le lit, un totem, le lieu d' offrande, l'hôpital, un sanctuaire... avec une économie de moyens, et un choix d'objets précis dans leur sens, l'espace comme le costume évolue, se transforme, nous donne à voir l'évolution de la petite à travers le temps jusqu'à prendre aussi la forme d'une Grue.

De cet élément concret qu'est l'objet fauteuil, gravite et se développe l'imaginaire, avec la musicienne jouant en direct, installée sur le côté et sur un autre plan que l' interprète, sur un banc-coffre en bois brut, avec des petites grues de papier et autres objets de papier qui se multiplient jusqu'à devenir une très grande grue, la jeune fille/conteuse raconte son drame.

Le fond de la scène évoque l' extérieur. Selon l' utilisation de la lumière, il peut créer l'horizon, la nature, les saisons et contribue à donner une dimension universelle à cette histoire.

.

2. LE COSTUME

Les éléments de costumes seront transformables, avec comme base, la robe blanche qui sera en partie cachée dans le short quand la petite fille est dans la cour d'école. Puis la robe sera dévoilée , et enfin les ailes créées par Elisabeth Giordano se grefferont pour donner à voir la majesté de la Grue.

.

3. LES LUMIERES

Il faut pouvoir isoler la comédienne de la musicienne. Parfois elles sont chacune dans son espace, parfois elles sont dans le même espace et jouent ensemble. Il faut que la lumière donne de la force à l'évocation de l'explosion de la bombe atomique, de la douceur à la cour d'école bordée de cerisiers, de l'intimité à la maison de Sadako, du blanc le plus cru pour l'hôpital...


Objectif de collecte

1 495,00 €

Montant Global

3 109,00 €

Dépenses

Désignation Montant

Salaire création lumière

Création lumières 800,00 €
SOUS TOTAL 800,00 €

FOURNITURES

Tissu Fauteuil 60,00 €
SOUS TOTAL 60,00 €

Salaire Conception Scénographie

Conception Scénographie 1 500,00 €
SOUS TOTAL 1 500,00 €

Résidence de reprise

Location salles de répétition 500,00 €
SOUS TOTAL 500,00 €

Achat Banc 129 eur

Banc bois et taupe 129,00 €
SOUS TOTAL 129,00 €

Achat Tissu/Tapis

Bandes de Tissu écru ou camel pour le sol 120,00 €
SOUS TOTAL 120,00 €

TOTAL

TOTAL 3 109,00 €

Recettes

Désignation Montant

Mise à disposition salles de répétitions

Loyer 500,00 €
SOUS TOTAL 500,00 €

Proarti

Financement participatif proarti 1 495,00 €

TOTAL

TOTAL 1 995,00 €

Nous pensons au conte "Zowa et l'oasis" par Fellag.

Nous pensons à "Pluie Noire" le film de Shohei Imamura sur les suites de la bombe à Hiroshima.

Nous pensons au "Tombeau des Lucioles" merveilleux film d'animation de Isao Takahata.

Nous pensons à la jeune princesse de "La forteresse cachée" d'Akira Kurosawa.

Nous pensons à Eleanor Koerr et son livre "One Thousand Paper Cranes".

Nous pensons à Ariane Mnouchkine et son utilisation de la musique au service de l'action.

Nous pensons à nos professeurs de Karaté, de Qi gong, de Tai Qi Quan qui nous ont donné des bribes de Japon, la respiration, l'ancrage...

Nous pensons aux cours de récréation du monde entier ou il fait si bon courir, courir vite, fille ou garçon, sentir le vent siffler à ses oreilles, filer, tout oublier.

Nous pensons aux gestes des enfants, déjà conscients du monde en ces périodes de voeux, eux qui par leur gravité joueuse, nous montrent le chemin.

Suivez l'actualité du projet !

  • J- 19 avant la création Lumières !

    Dans 19 Jours, On a RV au Théâtre de l'Ecluse, au Mans, pour que notre magicien Alain Patard crée les lumières du spectacle.

Contreparties

Un Grand Merci !!

pour 5,00 € et +

2 ARTINAUTES

Notre Grand Merci !!

Une photo dédicacée !

pour 15,00 € et +

1 ARTINAUTE

Notre Grand Merci et une photo du spectacle dédicacée !

1 coupe de champagne !

pour 40,00 € et +

4 ARTINAUTES

Notre Grand Merci, une photo du spectacle dédicacée et 1 coupe de champagne

1 place offerte !

pour 100,00 € et +

2 ARTINAUTES

Notre Grand Merci, une photo du spectacle dédicacée, une place offerte pour venir voir le spectacle et une coupe de champagne à boire avec l'équipe du spectacle !

1 cadeau surprise

pour 500,00 € et +

0 ARTINAUTES

Notre Grand Merci, une photo du spectacle dédicacée, une place offerte pour venir voir le spectacle, une coupede champagne à boire avec l'équipe du spectacle + 1 cadeau surprise !