Projet Baudelaire Collège Henri Martin

Dessin de "La Beauté" par la storyboardeuse Alix KIM

Le projet Baudelaire vise à créer une ouverture globale, à mettre les élèves en contact, presque simultanément, avec les textes et avec une équipe technique de tournage expérimentée et impliquée. Ils prendront aussi conscience de l’importance de la place et du rôle de chacun dans un travail collectif d’envergure et exigeant.

Cat Set Productions    soutient l'initiative des enseignants-tes du collège Henri Martin de Villebois Lavalette.

                  Dessin du "Diable Alchimiste" par la storyboardeuse Alix KIM

Pourquoi contribuer ?

Le projet a plusieurs intérêts concrets et importants : d’abord faire prendre conscience aux élèves que le goût de l’effort peut amener à l’accomplissement d’une oeuvre collective très valorisante ; que, d’autre part, la richesse d’un texte littéraire procure le plaisir d’une interprétation qui, à son tour, se prête à une belle mise en image, elle-même ancrant encore davantage le texte dans l’imaginaire.

Enfin, la rencontre avec les intervenants extérieurs de l’équipe de tournage est l’occasion de découvrir des personnalités, des compétences, des cursus, des centres d’intérêts et des activités professionnelles nouveaux et attractifs. 

Bouclant la boucle, les élèves se rendront compte que les oeuvres artistiques se croisent et s’enrichissent les unes les autres (d’une oeuvre, ils en réaliseront une autre), et qu’il est non seulement bon mais même fondamental de se pourvoir d’un bagage culturel significatif pour créer ou apprécier toute autre création  - ou même pour avoir de quoi assurer une conversation intéressante ; ainsi, il ne sera pas indifférent aux élèves de s’apercevoir que l’équipe de réalisation se posera des questions et formulera des hypothèses sur les poèmes dans le but de résoudre les enjeux du tournage.

Pour les élèves, être en capacité de répondre et d’argumenter avec des professionnels sur des choix de mise en scène des poèmes peut être source de fierté peu commune.

Pour tout celà nous avons besoin de votre participation à cette entreprise audacieuse. Quelque soit votre contribution (5€, 50€, 100€, 500€ ou plus...) elle constituera un tremplin permettant d'atteindre ensemble cet objectif ! 

Rappel : à travers Proarti, chaque don est déductible de vos impôts à hauteur de 66% en tant que particulier et 60% en tant que personne morale assujettie à l'impôt sur les sociétés. Alors n'hésitez-plus ! En savoir plus...

Déroulement du projet:

Le tournage aura lieu fin mars 2022!

1. Très tôt, quatre mois en amont (à la rentrée de novembre) de la séquence proprement dite : une phase d’annonce et d’approche du projet avec la mise à plat et la résolution à l’avance, au cas par cas si nécessaire, des questions sur le droit à l’image, le support final et ses destinations possibles ; d’autre part, les cinq textes à mettre en scène sont distribués avec une problématique générale (“Qu’est-ce qui se donne à voir dans ces textes ?”) et les répétitions commencent, encadrées par le réalisateur et un acteur.
2. Au démarrage de la séquence, en mars, une découverte de l’auteur et de son recueil Les Fleurs du Mal en général (le titre, le projet, les censures )
3. Remise en situation du projet “lire pour mettre en scène” avec la relecture des poèmes, et la rencontre initiale avec une partie de l’équipe de réalisation qui aura aussi lu les poèmes.
4. L’étude des textes est approfondie pour en construire une interprétation consolidée.. Après chaque interprétation, les élèves devraient, par exemple, être en mesure de mentionner les accessoires et costumes requis pour mettre en scène le poème. Ils vont endosser le rôle de “scénaristes”.
5. Retour de l’équipe technique (3e rencontre) avec des mises en scènes confirmées ou modifiées mais en tout cas incontestables à ce stade, un story board, des accessoires, des lieux de tournage, des choix d’éclairage et de prise de son ; à ce moment tout est fixé, les élèves se voient confier leurs rôles justifiés, expliqués, illustrés. Ils doivent, en dehors des heures de cours, s’emparer de ces documents et se préparer personnellement à fond pour être opérationnels dès qu’ils seront sur le tournage. Ils vont endosser le rôle de “d'acteurs”.
6. Tournage. Durant quatre jours en mars, les élèves participeront chacun à deux journées du tournage situé à l’église de Villebois-Lavalette et ses abords, en demi-groupes, tandis que l’autre demi-groupe sera en classe. 
7. La suite de la réalisation (montage, doublage son, gravure sur DVD …) est de nouveau confiée à l’équipe tandis que la classe conclut sur l’étude de l’oeuvre et de l’auteur (anthologie personnelle à partir du recueil ;  des interviews imaginaires et exclusives du poète sur son recueil, réalisées en interne, cette fois, à intégrer dans la production finale).
8. Les courts métrages seront mis à disposition des élèves et du CDI sous la forme de DVD gravés, les élèves devraient être en mesure de faire des interventions de “brigades poétiques” durant la semaine de la poésie ; sur la base des autorisations de droits à l’image discutées et résolues en amont, ils seront mis en situation de décideurs (4e et dernière rencontre avec l’équipe de réalisation) pour autoriser la projection de l’oeuvre au Festival du court-métrage d’Angoulême à la rentrée suivante. Fête conclusive avec les parents.

Les soutiens

Le projet est soutenue par l'association Catset Productions basée sur Bordeaux. Mais également par la mairie de Villebois Lavalette, le Comité d'Animation de Dignac, l'Amicale Laïque de Chalais ainsi que le Diocèse d' Angoulême.