L'Ecole des Femmes de Molière

Notre compagnie "Veilleurs d'Aurore" a joué "L'Ecole des Femmes", mis en scène par Christian Bujeau (Les Visiteurs, Kaamelott), au Théâtre du Tristan Bernard le 29 juin 2018. Suite au succès remporté, nous avons décidé de partir en tournée. Nous souhaiterions amener cette pièce dans les théâtres, mais aussi dans les écoles, et vers des publics qui souffrent d’exclusion, les seniors notamment. Nous avons besoin de vous pour nous aider à lancer notre projet, avant que celui-ci puisse fonctionner de façon autonome.

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NOTRE PROJET

LANCER NOTRE TOURNEE 2018-2019 : Nous souhaitons à partir de novembre 2018 partir en tournée avec notre pièce, en France, mais également en Belgique et en Suisse. Nous aimerions non seulement nous produire dans des théâtres mais aussi pour les écoles et pour des publics qui vivent parfois une certaine forme d'exclusion, comme les seniors par exemple. Lancer ce projet réclamme toutefois des fonds, notamment pour le stockage et l'assurance des décors, pour couvrir les frais de diffusion, de production, d'administration, de promotion, etc. C'est pourquoi nous faisons appel au public pour démarrer notre projet, d'ici à ce que les recettes de notre spectacle nous permettent de fonctionner en autonomie.

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1) Le spectacle

Tous publics – Durée : 1h30

La pièce

Travailler sur un texte de Molière, c’est parler de l’Homme tel qu’il est, avec ses qualités et ses défauts, en rire ou s’en émouvoir, sans jugement.

L’école des femmes est une comédie de mœurs extrêmement drôle, mais aussi une œuvre féministe. On y retrouve la noblesse du combat de Molière pour la liberté.

Molière a écrit L’école des femmes l’année de son mariage avec Armande Béjart. Il a quarante ans, elle en a vingt. Cet écart d’âge le tourmente.

Dans la pièce, Arnolphe, qui a déjà un certain âge, considère qu’une femme ne peut être vertueuse que si elle est maintenue dans un état d’ignorance, de naïveté, de niaiserie. Il explique au début de la pièce à son ami Chrysalde qu’il est obsédé par la crainte d’être cocu. Et pour l’éviter, il décide d’épouser une femme élevée à l’écart du monde dans un état d’innocence absolue. Pour fabriquer cette épouse idéale à ses yeux, il fait enfermer sa jeune pupille, Agnès, au cœur de sa maison, sous la garde d’un valet et d’une servante. Agnès aperçoit un jour, de sa fenêtre, un jeune homme qui la salue. Ignorant les convenances, elle lui rend ce salut et se laisse séduire par les manières du jeune Horace. Lorsqu’Agnès raconte cet épisode à Arnolphe avec la plus grande naïveté, ce dernier comprend que sa pupille est en train de céder à ses désirs qui la portent vers un homme plus jeune. Puni d’avoir voulu modeler une jeune fille, il ne renonce pas pour autant à changer le cours des choses et lui interdit de rencontrer Horace. Mais tandis qu’il se hâte à préparer son mariage, Agnès, de plus en plus émancipée, choisit d’aimer Horace. Elle assène cette vérité terrible à Arnolphe :

« Mon Dieu, ce n’est pas moi que vous devez blâmer :

Que ne vous êtes-vous, comme lui, fait aimer ?

Je ne vous en ai pas empêché, que je pense. »

(Acte V, scène 4)

En fait, Arnolphe, occupé à la diriger, ne lui a jamais fait la cour. Pitoyable à la fin de la pièce, il supplie Agnès de l’aimer.

« Mon pauvre petit bec, tu le peux, si tu veux.

Ecoute seulement ce soupir amoureux,

Vois ce regard mourant, contemple ma personne,

Et quitte ce morveux et l’amour qu’il te donne. »

(Acte V, scène 4)

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La mise en scène

La mise en scène, Christian Bujeau (Les Visiteurs, Kaamelott, La Vérité si je mens !, Pédale douce, etc.) l’a voulue pêchue, mais aussi burlesque et « feydelienne » pour ce spécialiste du genre qui a notamment mis en scène « Le Système Ribadier » avec Bruno Solo et Léa Drucker en 2008 ; on peut en effet deviner l’influence de Charlie Chaplin, Laurel et Hardy, des Monty Python, de Jerry Lewis, etc.

Le metteur en scène mise beaucoup sur l’énergie des comédiens. « J’attends des comédiens qu’ils fassent des propositions, j’attends d’eux un grand engagement, y compris physique ».

Le décor de la pièce, « naïf », presque enfantin, est là pour servir les situations, extrêmement fortes chez Molière. Il en va de même pour les costumes qui accentuent la nature des personnages, et pour les chapeaux qui sont à la fois des révélateurs du caractère des personnages et des accessoires au service des nombreuses crises que ceux-ci traversent.

Enfin, la mise en scène ne touche pas au texte. Tout au plus opère-t-elle quelques coupes, principalement celles suggérées par Molière, et ce pour éviter toute longueur et renforcer l’efficacité maximale. La représentation dure ainsi 1h30.

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2) L'équipe

Notre équipe est composée de jeunes comédiens. Pour la plupart, nous nous sommes rencontrés à l'école d'Art dramatique Jean Périmony. Nous avons décidé ensemble de créer cette pièce.

Distribution : Vincent Cordier, Antoine Gheerbrant, Méghane Sardin, Thomas Soler, Olivera Trajkovic, Frédéric Valentin, Drys Penthier

Assistante mise en scène : Nadège Richard

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