ENCORPS

Instants dansés pour l'espace public
ARTS DE LA SCÈNE
PRODUCTION

Présentation du projet

ENCORPS

Premier projet porté par l'association Sismodanse, il prend la forme d'instants dansés pour l'espace public.


PRÉSENTATION

📍 Il investira, à minima, un lieu de chaque arrondissement parisien.

L’espace public est pour nous un lieu privilégié de rencontre avec la danse car les interventions n’imposent rien aux spectateurs, ils sont libres de partir ou de rester, de recevoir cet instant sensible dans les conditions qu’ils souhaitent.

Le projet ENCORPS est une combinaison de deux médiums : la danse et la vidéo.

🍃 Les instants dansés sont composés d’une première partie chorégraphiée qui permet de prendre le pouls du lieu et de s’y ancrer. La deuxième partie est une improvisation en temps réel qui retranscrit, par le mouvement, les images, impressions, sensations qui se dégage du lieu.

Dans ce projet, les lieux, ainsi que ce et ceux qui s’y trouvent, sont la source du mouvement, voire même des « partenaires de création ».

🎥 Les vidéos se composent de la captation vidéo de la performance et de l’enregistrement sonore des bruits du lieu. Ces vidéos permettront de garder une trace de ces instants dansés, pour pouvoir les comparer, les mettre en perspective et ainsi mettre en valeur les ressemblances et les spécificités de chaque lieu dansé. Elles permettent également de faire mémoire d’un lieu à un instant t.


D'OÙ VIENT LE NOM DU PROJET ?

EN.CORPS. Il illustre d’abord l’idée qu’il s’agit d’un projet où le corps est central et où le message passe par ce médium. Phonétiquement parlant, on entend ENCORE. Cela illustre la répétition et de notre ambition de le danser encore et encore, dans de multiples lieux à des temps différents, tant que danser sera possible. Ça fait également écho à la répétition de la séquence chorégraphique à chaque début d’intervention.


ENJEUX

🗒 A travers ce projet nous souhaitons :

  • amener la danse dans des lieux non prévus à cet usage
  • aller à la rencontre de nouveaux spectateurs : les usagers de l’espace public
  • proposer, à travers la danse, un nouveau regard sur un lieu
  • travailler sur le développement d'un processus de création en contexte et en temps réel

CALENDRIER DU PROJET

JUILLET :

  • Création des crontreparties
  • Formation en danse - improvisation, composition et action performative avec Carlo Locatelli
  • Ouverture du crowdfunding
  • Travail sur la création (salle de danse du 6B, Saint-Denis) + expérimentation en espace public
  • Création du site internet de l'association

AOUT :

SEPTEMBRE :

  • Dernière session d’accompagnement à la création avec Claire Filmon
  • Expérimentations en espace public enregistrées (vidéo et audio)
  • Tests montage
  • Achat du matériel pour le projet ENCORPS
  • Commande et expédition des contreparties
  • Choix des dates de représentations en fonction de l'accessibilité des lieux choisis et de la météo
  • Réalisation de 3 performances
  • Montage des enregistrements sons et vidéos réalisés lors des 3 représentations
  • Mise à disposition de ces films sur le site de la compagnie

Les 17 autres performances seront réalisées au cours des mois suivants et seront également diffusées sur nos réseaux.


EN SAVOIR PLUS...

Vous êtez courieux et vous souhaitez en savoir encore plus sur le projet ENCORPS ? Nous vous invitons à parcourir ce qui suit 👇

DISPOSITIF CHORÉGRAPHIQUE

Le dispositif chorégraphique est conçu en deux parties.

La première partie est chorégraphiée. Elle a pour but d’ancrer le corps de la danseuse dans le lieu. Comme une méditation active, ce temps permet à la danseuse de s’ouvrir au lieu : de l’investir en l’écoutant ; de ressentir ce qui l’habite, le tiraille, le dilate ; d’intégrer les images, impressions et sensations qui lui viennent du lieu. Ce moment est une partie essentielle de la création car il permet de préparer l’improvisation qui va suivre. La chorégraphie libère la danseuse, lui permet de s’ouvrir sur cet environnement, afin qu’elle puisse se concentrer sur les spécificités du lieu dansé (son architecture, son essence, son ambiance, les flux qui l’animent mais également la façon dont les personnes présentes reçoivent cette proposition chorégraphique). Cela permet donc à la danseuse de s’adapter à cet espace pour que sa danse y soit la plus cohérente possible dans le lieu.

La chorégraphie de cette première partie est toujours la même, comme un leitmotiv commun à toutes les capsules chorégraphiques qui constitueront ce projet. Cette séquence chorégraphique reste identique même si elle prend place dans des lieux différents, à des moments différents. L’environnement et les personnes qui assistent à son intervention peuvent faire varier quelque peu la chorégraphie dans sa réalisation et dans sa durée car elle se veut être en prise direct avec la réalité du lieu et les personnes qui l’entourent. Elle s’adapte donc à ce qui survient.

La second partie est une improvisation en temps réel et en pleine conscience. La danseuse entre en résonance avec le lieu et les dynamiques qui l’animent, elle se laisse porter par eux à travers sa danse. Elle met en mouvement les images, impressions, sensations, énergies qui lui parviennent. Le lieu est l’émetteur de signaux, qui passe par le corps de la danseuse pour être retranscrit par la danse. Elle est le canal et la danse est le code. Le message se destine à tous ceux qui sont en présence non anticipée de cette danse, pour un temps plus ou moins long, et à tous ceux qui verront les capsules vidéos. Pendant tout ce temps d’improvisation la danseuse reste attentive à ce qui l’entoure pour pouvoir réagir et s’adapter. La durée de l’improvisation n’est pas déterminée, la danse s’arrête quand l’interprète juge avoir terminé de retranscrire les énergies du lieu.

Ces danses ne sont pas narratives, elles sont une traduction en mouvement les atmosphères du lieu via le prisme de la danseuse. Nous préciserons à travers les mots de Nadia Vadori-Gauthier, qu’elles permettent « de rendre visible ce qui n'apparaît pas toujours à la perception ordinaire ».


DISPOSITIF FILMIQUE ET SONORE

Chaque danse sera filmée en monde paysage avec un téléphone et un stabilisateur . Le choix du cadrage n’est pas encore défini car il nécessite des expérimentations et le calendrier universitaire ne nous le permet pas pour l’instant (rendu mémoire, projet pratique et rapport de stage ; soutenance).

Pour le spectateur qui visionne ces capsules vidéos, la répétition de la séquence chorégraphique qui précède l’improvisation permet une mise en valeur de l’espace. Au fur et à mesure des visionnages, l’attention du regardant se détourne de la danse et se porte sur ce qui est autour (le lieu, son architecture, les objets qui le composent, les personnes qui y passent et s’arrêtent…) puisque les mouvements de la danseuse sont presque toujours les mêmes.

Le son du lieu sera enregistré avec un Zoom. Il sera ensuite ajouté au film, réalisé en même temps. Il a une importance toute particulière car il est en quelque sorte son empreinte sonore, unique au monde car rien ne s’y passera jamais de la même façon. Cet audio est la bande son sur laquelle se évolue la danseuse. Ce dispositif sonore permet également à ceux qui visionnent les capsules vidéos d’être immergés dans l’ambiance sonore du lieu, d’être plonger au coeur de ce moment.

Après montage, les capsules chorégraphiques seront disponibles sur le site de la compagnie gratuitement et de façon permanente. Le projet ENCORPS ayant pour vocation de faire mémoire et de montrer l’évolution des lieux à travers le temps. Ces capsules se veulent être une traduction des "bruits du monde" à un instant t mais elles sont également une mémoire chorégraphique de ce qu’était ce lieu à cet instant t.


MISE EN ŒUVRE

Le projet ENCORPS nécessite peu de moyens humains et matériels, il peut donc s’infiltrer partout. L’investissement d’un lieu est simplement porté par le besoin de résonner avec celui-ci et de lui donner la parole par le mouvement.

Pour l’instant notre ambition et de le déployer sur le territoire parisien, dans une multitude de lieux et à des temps différents. Nous souhaitons que ce projet prenne place dans au moins un lieu de chaque arrondissement parisien. Pour l’instant, nous avons pensé aux lieux suivants : le marché des enfants rouges (Paris 1er), devant le Palais Brongniart (Paris 2e), les arcades de la Place des Vosges (Paris 3e), devant le centre Pompidou (Paris 4e), les arènes de Lutèce (Paris 5e), la fontaine Saint-Sulpice (Paris 6e), le marché de Saxe-Breteuil (Paris 7e), l’arc de triomphe (Paris 8e), la kiosque à musique du square d’Angers (Paris 9e), un pont du canal Saint-Martin (Paris 10e), la place de la République (Paris 11e), la gare de Lyon (Paris 12e), une passerelle de la Bibliothèque nationale de France (Paris 13e), la petite ceinture (Paris 14e), l’île aux cygnes (Paris 15e), les Cinq Toits (Paris 16e), le pont Cardinet (Paris 17e), l’escalier rue Juste Metivier (Paris 18e), une passerelle du parc de la Villette (Paris 19e), le belvédère de Belleville (Paris 20e).

Ces choix de lieux ne sont toutefois pas encore arrêtés car des repérages sont nécessaires afin de s’assurer que le projet peut y prendre place. En effe, les interventions étant réalisées sans autorisation préfectorale et municipale (puisqu’il n’y pas d’obstruction sur la voie publique). Nous devons nous assurer qu’elles gênent à minima les flux piétons, qu’elles n’obstruent pas les flux routiers et qu’elles ne soient pas une gêne pour les riverains. C’est d’ailleurs en majorité pour cette raison que nous avons choisi de grand espace. Bien qu’investir le marché des enfants rouges représenteraient pour nous un challenge que nous avons envie de relever.

Ces repérages consistent à passer du temps dans le lieu, à des jours et horaires différents, pour l’explorer, voir les dynamiques qui l’animent et en relever les nuances. La danseuse se pose en observatrice attentive du lieu, elle prend note des éléments signifiants qui lui permettront de choisir les espaces à investir. Ces repérages sont un moyen pour elle de prendre le pouls du lieu et de s’y immerger avant son intervention. La danseuse choisira ensuite plusieurs dates, horaires et espaces potentiels où les conditions d’intervention lui semblent être optimales. Nous avons décidé cela par sécurité afin de garantir le bonne réalisation de l’instant dansé. Ses options nous permettent de rebondir si un ou plusieurs évènements imprévus surviennent, qu’ils soient humains ou météorologiques. Ainsi la danseuse n’a pas à repartir en repérage, elle aura déjà ciblé les temps et espaces où l’intervention peut être déplacée. Puisqu’on ne maitrise pas ce qu’il se passe dans l’espace public, il faut rester très flexible tout en anticipant les rebonds envisageables.

Cette première forme du projet n’est toutefois pas figée. Disons qu’elle est sa première phase, permettant au projet de prendre racine, de construire ses fondations et à la danseuse d’acquérir une véritable expérience de l’espace public et d’approfondir son processus de création en contexte. Nos perspectives futures seraient de développer et d’ouvrir ce projet ENCORPS à des municipalités qui auraient envie de proposer à leur territoire et à leur population, une intervention artistique in situ révélatrice des lieux par la danse mais également une mémoire de ce lieu. Dans le temps, nous aimerions ouvrir le projet en invitant d’autres artistes à collaborer, qu’ils soient issus de la danse ou d’autres disciplines artistiques. Nous aimerions également développer le projet ENCORPS en y incluant une dimension participative et en proposant à des amateurs de s’initier à ce travail de danse en contexte pour qu’ils puissent investir et danser les lieux de leur quotidien et même, se les réapproprier.

A quoi sert l'argent collecté

Ce crowdfunding représente 58% des recettes envisagées. Votre aide est précieuse car elle permettra à l'association de prendre son envol et de réaliser son premier projet artistique !

Près de 80% de l'argent récolté ici permettra de financer l'achat du matériel technique nécessaire à la réalisation du projet ENCORPS, et notamment celui d'enregistrement vidéo et audio (Huawei P40 Lite, Stabilisateur Dji Osmo Mobile 3 et Zoom H4N PRO). 

Les 20% restants serviront à contribuer aux frais artistiques et logistiques liés au projet ainsi qu'à soutenir l'association dans son année de lancement.


Répartition des dépenses envisagées pour la réalisation du projet ENCORPS et pour le lancement de l'association Sismodanse :


Objectif de collecte

1 074,00 €

Montant Global

1 799,00 €

Dépenses

Désignation Montant

Frais logistiques

Frais postaux 76,00 €
Défraiements 319,00 €
SOUS TOTAL 395,00 €

Frais artistiques

Formations en danse 150,00 €
SOUS TOTAL 150,00 €

Divers

Frais imprévus 35,00 €
Commission Proarti 80,00 €
SOUS TOTAL 115,00 €

Frais de fonctionnement

Assurance 66,00 €
Frais bancaires 168,00 €
Supports de communication digitaux 228,00 €
Fournitures de bureau 40,00 €
SOUS TOTAL 502,00 €

Achats

Costume 67,00 €
Matériel enregistrement vidéo 298,00 €
Matériel enregistrement audio 200,00 €
Supports de communication papiers et contreparties 72,00 €
SOUS TOTAL 637,00 €

TOTAL

TOTAL 1 799,00 €

Recettes

Désignation Montant

Subventions

Bourse de Maison des Initiatives des Etudiants de la ville de Paris 725,00 €
SOUS TOTAL 725,00 €

Proarti

Financement participatif proarti 1 074,00 €

TOTAL

TOTAL 1 799,00 €

La génèse du projet

Millibar, Compagnie Mille Plateaux AssociésL’idée de ce projet prend naissance à la croisée du parcours universitaire et artistique de Marie Maimone, directrice artistique de la compagnie. Il est le résultat de la combinaison de 3 facteurs. Tout d’abord, de son affection particulière pour la danse contemporaine née, en 2017 pendant sa deuxième année de licence d’Arts du spectacle à l’Université Grenoble Alpes, grâce aux cours du danseur Yves Riazanoff. Puis, de sa rencontre, en 2019, avec la danseuse et chorégraphe Claire Filmon, de la compagnie Asphodèle Danses Envol. Enfin, de son ambition de reprendre la danse, portée par de la proposition d’accompagnement chorégraphique de Claire Filmon. C’est en 2021 que celui-ci s’affine et prend forme. Cette avancée fut très liée à l’écriture de son mémoire intitulée Créations chorégraphiques en contexte : pour de nouvelles relations à l’humain et à l’espace public ? qui est le « recueil » de ses affinités artistiques et de ces choix politiques. C’est au regard de la conclusion de ses recherches, que Marie Maimone a eu l’idée des démarches de création du projet ENCORPS. L'idée du dispositif chorégraphique et filmique lui est venues lors de son stage de fin d’étude de Master, en étudiant les oeuvres, et notamment le spectacle Millibar, de la compagnie Mille Plateaux Associés. Forte de cet accompagnement, de ses expériences et de ses recherches, elle décide de se donner la chance et les moyens de pouvoir mener à terme le projet ENCORPS. Dans cette optique, elle crée avec des amis engagés dans le secteur culturel, l’association Sismodanse.

Contreparties

Affiche ENCORPS

pour 10,00 € et +

9 ARTINAUTES

POUR UN MINIMUM DE 10€ :

Vous recevrez cette affiche qui incarne l'essence du projet ENCORPS.

Illustration de la talentueuse Amélie Reix. Retrouvez son travail sur son compte Instagram

Format A5 (21 x 14,8 cm) Impression sur carton blanc.

Captations en avant-première

pour 50,00 € et +

7 ARTINAUTES

POUR UN MINIMUM DE 50€ :

Vous recevrez l'affiche qui incarne l'essence du projet ENCORPS + les captations en avant-première des premières réalisations du projet.