Coeur Sacré

ARTS DE LA SCÈNE
PRODUCTION,
DIFFUSION

Présentation du projet


À PROPOS DE LA COLLECTE

Nous faisons aujourd'hui appel à votre générosité et à votre soutien de mécene afin d'accompagner notre compagnie LA COMPAGNIE MEMENTO MORI dans cette aventure exceptionnelle qu'est le Festival d'Avignon. La proposition de jouer notre spectacle COEUR SACRÉ à Avignon au Théâtre des 2 Galeries s'est offerte à nous après une très belle serie de huit représenations à la Loge à Paris en février, nous ne pouvions refuser une telle chance, et cela même si le Festival OFF est toujours un pari ambitieux et risqué financièrement pour toute compagnie non subventionnée comme la nôtre.

Vos dons nous permettrons donc de financer : le transport et le logement de l'équipe artistique, les moyens de communication nécessaires à la réussite de notre Avignon (flyers, affiches). ( Information non-négligeable: votre don sera déductible de vos impots, c'est le principe de mécénat et de soutien aux artistes :)

Soutenir COEUR SACRÉ c'est soutenir l'écriture contemporaine et un théâtre au plus près de notre actualité et des grands enjeux de société qui se présentent à nous. C'est soutenir un théâtre vivant et engagé, un théâtre où la parole et le mot sont le centre, envisager le verbe comme un révélateur.

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HISTOIRE DE COEUR SACRÉ

Coeur Sacré a été écrit par Christelle Saez en amont et lors d'un voyage en Egypte en mai 2016. Ce texte a reçu les Encouragements de la Commission nationale d'Aide à la création de textes dramatiques Artcena-CNT.

Coeur Sacré a été réalisé grâce à la carte blanche donnée à notre compagnie suite au succès de notre précédent spectacle Les Justes d'Albert Camus, par Lucas Bonnifait, le directeur du Théâtre de La Loge, pour le Festival "Summer of Loge". Une première maquette a été présentée en Juillet 2016.

Coeur Sacré a été créé en février 2017 au Théâtre de La Loge pendant huit représentations. La rencontre avec le public et la presse fût au rendez-vous. Le spectacle a été joué par la suite au Théâtre de l'Étoile du Nord dans le cadre du festival hors les murs "Aux Alentours", et ainsi donc dans un lycée du 18ième arrondissement de Paris devant de jeunes adolescents.


GÉNÉRIQUE

Texte et Mise en Scène --------------------------------------------------------------------------------------------------------------------Christelle Saez

Interprétation et Collaboration Artistique --------------------------------------------------------------------------------------- Tatiana Spivakova

Création Lumière ------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------Cristobal Castillo

Création Vidéo ----------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------- Julien Saez

Création Sonore --------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------Malo Thouément

Régie ---------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------- Thomas Matalou

Production ---------------------------------------------------------------------------------------------------------------La Compagnie Memento Mori-

Graphisme --------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------Perrine Chabance

Graffti ------------------------------------------------------------------------------------------------Anonyme.-Rue-Mohamed-Mahmoud. Le Caire


Ce texte a reçu les Encouragements de Commission nationale d'Aide à la création de textes dramatiques - Artcena. Spectacle créé en résidence à La Distillerie, Lieu de Création Théâtrale à Aubagne (13) et à La Loge. Une maquette du spectacle a été présentée au Summer of Loge #7 - juillet 2016. Le spectacle bénéficie du programme 90m2 CRÉATIF (La Loge - CENTQUATRE-Paris)


RÉSUMÉ

Une histoire d’amour révèle un climat social, politique et culturel. L’être aimé est égyptien, l’être aimant est française. Deux êtres humains qui se sont arrêtés, l’un sur l’autre. Tel un procès, deux voix se succèdent et nous bousculent.

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TEASER


NOTE D'INTENTION

« Ecrire Coeur Sacré, c’est écrire dans l’urgence d’écrire. Parce qu’il faut faire. Sortir de la prison de sa tête. Tenter de comprendre qui nous sommes, de quoi nous sommes faits. De quelles terres, quels maté- riaux. Quelles sont les valises que nous portons, les angoisses qui par notre corps véhiculent, d’âme en âme, de poste de télévision en poste de télévision. La tête est un foutoir. Le cœur un champ de bataille. Mais ce n’est pas toujours la nôtre. Souvent on ne fait qu’aimer et l’on découvre le monde qui est le sien. La société qui est la nôtre. L’amour devient le révélant. Il révèle. Le meilleur. Souvent le pire. Il est la clef du soi. L’autre nous renvoie un miroir qui dé- tonne. On s’aimerait d’une autre couleur, mais l’on se découvre nuancé, du noir au blanc. La paix du gris.

Et puis, il y a les autres. Leur regard sur l’amour que l’on porte. Leur étonnement. Leur peur. Leur politesse feinte, déjà entachée par la pensée hâtive, modelée de préjugés, à qui les marionnettes que nous sommes acceptons de donner vie. Nous voilà en train d’agiter le bras car a ficelle du pouvoir tire vers le haut. Diviser pour mieux régner. A quelques mois des présiden- tielles, dans un pays qui fait de l’extrême droite le deuxième parti politique, on a parfois la nausée. C’est cette nausée qui m’a fait accoucher de Coeur Sacré. Et l’amour, sultane du cœur m’a donné le courage de résister. De rêver encore. Car il y a urgence à rêver, à continuer de se sentir au bord du monde, prêt à tomber. Le vertige de l’univers. Regarder le monde, pluriel, multiple, co- loré, des milliers de langues, des milliards d’humains, des centaines de pays, une dizaine de planètes, des galaxies oubliées, des certitudes perdues d’avance.

La structure dramaturgique de Coeur Sacré - monologue choral - s’apparente à celle du procès. Deux « plaidoiries » se succèdent et se répondent. Deux voix, interprétées par une seule actrice, donnent vie à « une tempête sous un crâne » pour reprendre les mots de Victor Hugo - une arène pour un débat car le débat est urgent. Là où il n’y a pas de ponctua- tion le rythme sera soutenu. La typographie et la mise en page sont des indications de com- ment le texte doit être dit.

C’est une histoire qui parle de soi, de nous, de ces quelques derniers mois, de ceux à venir. Et pour en parler, partir de l’in- time pour tenter de rejoindre l’universel. Dire l’amour unis- sant deux êtres humains de la planète Terre, qui se sont arrê- tés l’un sur l’autre. Il s’agit d’un voyage, d’un cri que j’ai eu besoin de pousser pour dire : regardons autour de nous, mais aussi en arrière pour viser l’avenir, retenons les leçons de l’Histoire, refusons la peur, soyons plus intelligents, instinctifs, faisons confiance à ce que l’humain a de meilleur : le Coeur Sacré de l’Homme. Soyons plus doux avec nous-mêmes. Entre nous-autres.

Reconquérir la Fraternité. Construire l’Égalité. Et flatter la Liberté. Elle est prête à s’enfuir, elle est prête à nous dire merde. »

Christelle Saez


LA PRESSE

“Monologue intime d’utilité publique sur l’islam et nous.” Antoine Perraud / Mediapart

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"Porté par un jeu virtuose et un texte intense, véritable ode à la passion et à l’amour (« Je n’ai d’autre résistance / que d’aimer ta peau »), Cœur sacré offre un théâtre de peu mais qui produit beaucoup, et qui devrait parcourir les routes d’une France désorientée..." Ysé Sorel / Médiapart

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"Tout sonne juste, terriblement juste, et on en ressort ébaubi par la force et l’intensité du propos.” Des mots pour vous dire

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"THÉÂTRE CHRONIQUE «Cœur Sacré», monologue intime d’utilité publique sur l’islam et nous "

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Dans un petit théâtre de la rue de Charonne (Paris XIe), Tatiana Spivakova interprète, seule en scène, un texte d’une ambition achevée de Christelle Saez : Cœur sacré. Se trouver plutôt que se perdre dans l’Autre arabo-musulman...

Ceux qui ont la chance de passer par Paris devraient y courir d’urgence. Les autres prendront leur mal en patience ; dans l’attente d’une reprise en quelque festival ou, à défaut, d’une publication du texte de la pièce. Rarement un cri stylisé tombant à pic et personnifié de si belle façon aura ainsi zébré l’espace public réduit à sa plus simple mais efficace expression : une petite salle et un petit plateau, où tout devient pulsation, où le moindre battement de cil provoque une tornade intérieure.

Cœur sacré est un monologue polyphonique interprété par Tatiana Spivakova, dont le talent démultiplie le temps, l’espace et le verbe. Tous ces mots jaillissants furent façonnés en moins d’un mois, à l’été 2016, par Christelle Saez, entre deux virées au Caire. Que faire face, avec, contre, parmi, voire au sein de l’Autre qui met hors de soi ? L’Autre subméditerranéen, l’Autre arabe, l’Autre musulman...

Une première voix s’élève – une mère s’adressant à salle, sait-on jamais ; ça en a tout l’air... La voici qui s’inquiète jusqu’à la peur pa- nique. La transe du bon sens près de chez vous ! Comment découpler le soudain scandaleusement indissociable : la chair de sa chair en cheville avec l’un de ces Maures à nouveau parmi nous ? Comment mettre salle en garde tout en la gardant ? Le fot verbal dévale. Ce torrent rhétorique charrie les grandes frayeurs entretenues par les médias. Vu à la télé ! Avec des tentatives de penser l’impensable, de cerner l’incernable. Avec cette façon de piquer en rase-motte sur la sagesse des nations :

« C’est une manière de te révolter de te sentir du bon côté de celui des oppressés des montrés du doigt ça te passera. Ta crise d’ado- lescence tardive ton désir de transgression que tu souhaites cherche à afficher, revendiquer aux yeux de tous, quoi de plus simple aujourd’hui pour choquer que de se voiler. Toi et tes amies vous avez trouvé le bon filon, pour nous foutre la trouille, nous raidir la colonne, vous savez bien qu’aujourd’hui même si on sait que ce n’est pas politiquement correct– si la politique était correcte ça se saurait –on ne peut pas s’empêcher d’avoir les jetons d’avoir un moment d’arrêt quand on en croise un ou une avec leur manière qu’il ont d’afficher leurs manières. »
Le mécanisme du racisme, empli de défiance, de crainte, mais également d’amour résolu déplacé, semble d’emblée actionner son piège infernal. Mais le discours y échappe pour gravir sa ligne de crête angoissée. Une voix, une multitude, un pays : tout un monde se fait un sang d’encre. Et tente de raisonner en faisant èche de tout bois, aliénant la désaliénation, déconscientisant la conscientisation : « Choisis la majorité pas les minorités les minorités n’ont pas leur place regarde comme vivent ici les minorités parquées cloison- nées dans des barres de béton sans arbres sans parc sans verdure, avec pour seuls commerces une boulangerie miteuse, une école de cours du soir arabe/anglais/français un Dia, tu veux faire tes courses chez Dia ? Franchement ? »
À cette harangue d’adulte aux quatre cents coups, répond une parole puînée ouverte aux quatre vents et se jouant des paravents : « Ne pas regarder. Ignorer le regard. Feindre la transparence. » Là-bas, dans une grande ville entre Marrakech et Ispahan. Ne pas craindre le Sud. Ne pas craindre l’Est : « L’orient de la boussole. On dit être sans orient, désorienter. »

Cette voix plus jeune, ouverte, cette voix mutante et syncrétique, cette voix-monde réalise la jonction défendue, la con ance récusée. La rencontre à la source, interdite par le sommet : « Elle aime que le regard soit noir. Que les cheveux soient noirs et crépus. Elle aime qu’il soit cir concis. Elle préfère. Oui. Elle pré- fère. Elle aime son sexe. Sa pudeur face au sexe. Sa gêne. Sa force. Sa fierté. »

Les mots-mânes de Christelle Saez s’incarnent par la seule grâce de cette présence prodigieuse que diffuse ou déploie, diffracte ou dé- chaine Tatiana Spivakova. Les deux femmes, aujourd’hui trentenaires, ont fondé voilà dix ans la compagnie Memento mori (https://compagniemementomori. com/la-compagnie/) après s’être rencontrées au Cours Simon Tatiana Spivakova poussant jusqu’au Conservatoire national supérieur d’art dramatique de Paris et menant une carrière sur les chapeaux de roues, qui vient de la projeter sur la scène de l’Odéon dans Hôtel Feydeau. Si proches et si autonomes, Christelle Saez et Tatiana Spivakova nous distraient, le temps d’une heure trop vite passée, de la déréliction française dans laquelle nous sommes habituellement maintenus.

Hygiène de l’intelligence quand la crise bat son plein « Prendre le temps du regard » ; salubrité du geste approprié pour tromper son monde « Alors la main qu’il prend – give me your hand – qu’il saisit fortement pour dire tout ce qui ne se dit pas » ; espoir radical, malgré tous les déracinements :

« Je sais que les eurs peuvent pousser entre les pierres. Je l’ai vu quelque part. Une image lointaine. Les enfants, même au milieu des ruines continuent de jouer. Ils dé- jouent à la guerre. Ils jouent contre la mort, ils l’évitent en courant entre les ruines. »

Cœur Sacré pratique le bouche à bouche à nos aspirations en arrêt cardiaque. Et Tatiana Spivakova dispense une énergie de sauveteur – substantif of ciellement privé de féminin, comme vainqueur , en ranimant les ammes, les torchères et les incendies. L’énergie et la puissance (mots parfaitement féminins !) de son jeu s’allient avec la mémoire des insurrections passées, qui reviendront après avoir été tamisées, occultées, voilées, murées : télescopage des sursauts émancipateurs de jadis et d’un présent tétanisé, qui débouche sur la poésie motrice d’une écriture contemporaine habile à bercer, prévue pour saisir au collet :

« L’odeur du sang dans les fau- bourgs. L’odeur du sang dans les faubourgs a anéanti le parfum des toilettes de Marie-Antoinette. La Terreur. La saint Barthélemy.Toute une sainte nuit. La saint Barthélemy. Nous nous sommes déchirés les uns les autres.»

La violence en dents de scie de l’Histoire ; l’esprit de révolte face à tout ce qui encage ; le désir d’Autrui toujours en embuscade malgré la cruci xion des curiosités dissonantes ; la volonté de dévorer nos rets jusqu’à la corde : voilà de quoi résonne Cœur sacré.

Tant de jeunesse et tant de sagesse séditieuse ! Ce texte, en forme de bélier lancé contre nos préjugés, renvoie aux écrivaines arabes comme l’Égyptienne Nawal el Saadawi, courage inébranlable, inextinguible lucidité. Avec des trouées poétiques et sensuelles à la Jean Genet :

« Je n’ai d’autre résistance que d’aimer ta peau."

ANTOINE PERRAUD. MEDIAPART


A quoi sert l'argent collecté

L'argent collecté nous permettra de payer :

- Les défraiments sur place pendant la durée du festival ( Repas, transport et logement de l'équipe.)

- La communication ( Affiche, flyers, tee-shirt, sac )

Dans le merveilleux cas où notre objectif de collecte serait dépassé, cela permettrait de compléter la rémunération de l'équipe qui sera assurée par les recettes.


Objectif de collecte

3 000,00 €

Montant Global

11 200,00 €

Dépenses

Désignation Montant

Défraiments

Défraiements sur place 2 500,00 €
Logement 1 250,00 €
Transport 470,00 €
SOUS TOTAL 4 220,00 €

Décor

Décor 180,00 €
SOUS TOTAL 180,00 €

Salaires (charges comprises)

Salaire Comédienne 1 370,00 €
Régisseurs 2 600,00 €
Auteur/ Metteur en scène 1 550,00 €
SOUS TOTAL 5 520,00 €

Communication

Catalogue du OFF 300,00 €
Affiche 150,00 €
Graphisme 130,00 €
Tractage 700,00 €
SOUS TOTAL 1 280,00 €

TOTAL

TOTAL 11 200,00 €

Recettes

Désignation Montant

Apport réalisation Théâtre des Deux Galeries

Co-réalisation 5 000,00 €
SOUS TOTAL 5 000,00 €

Proarti

Financement participatif proarti 3 000,00 €

TOTAL

TOTAL 8 000,00 €

Contreparties

LE CŒUR SUR LA MAIN

pour 10,00 € et +

1 ARTINAUTE

MERCI !!! L'équipe artistique vous remercie de votre soutien !

UN CŒUR EN OR

pour 30,00 € et +

4 ARTINAUTES

MERCI MERCI MERCI !!! Vous recevrez une carte postale et une affiche signée de tous les membres de l'équipe de CŒUR SACRÉ dédicacée spécialement pour vous ...

LE CŒUR BATTANT

pour 70,00 € et +

2 ARTINAUTES

MERCI MILLE FOIS MERCI !!! Vous recevrez une carte postale + une affiche dédicacée + un sac en tissu imprimé avec le tag à l'effigie de COEUR SACRÉ pour vous remercier de votre générosité sans bornes ...

MON CŒUR DÉBORDE

pour 100,00 € et +

3 ARTINAUTES

HOLLY MOLLY MERCI MAIS MERCI MON DIEU MERCI INFINIMENT !!! Vous recevrez un Sac en tissu imprimé + une version exclusive du texte de CŒUR SACRÉ signé par l'auteure !

TACHYCARDIE

pour 150,00 € et +

0 ARTINAUTES

MERCI GRATITUDE INFINIE VOUS ÊTES MERVEILLEUX !!! Vous recevrez une version exclusive du texte de CŒUR SACRÉ signé par l'auteur et 1 invitation pour assister au spectacle quand vous le souhaitez !

A CŒUR OUVERT

pour 200,00 € et +

0 ARTINAUTES

MERCI N'EST PLUS UN MOT SUFFISANT POUR EXPRIMER NOTRE RECONNAISSANCE ! Vous recevrez une version exclusive du texte de CŒUR SACRÉ signé par l'auteur + 1 invitation pour assister au spectacle quand vous le souhaitez + on vous invite à boire un verre avec l'équipe après la représentation !

ARRÊT CARDIAQUE

pour 500,00 € et +

1 ARTINAUTE

4 DISPONIBLES

BOOOOOON...
Alors là... c'est au delà de nos espérances...
Vous recevrez une version exclusive du texte de CŒUR SACRÉ signé par l'auteure + 2 invitations pour assister au spectacle quand vous le souhaitez + on vous invite à boire un verre avec l'équipe après la représentation


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