Après-coup

une comédie dramatique de Tadrina Hocking et Sandra Colombo
ARTS DE LA SCÈNE
PRODUCTION

Présentation du projet

PLAN

1- EN BREF(Si vous n'avez pas le temps de lire)

2-L'HISTOIRE

3-NOTE D'INTENTION DES AUTRICES

4-NOTE D'INTENTION DU METTEUR EN SCÈNE

EN BREF

 

Qui ? Nous sommes un groupe d’artistes pour qui la question du théâtre trouve son sens à la fois dans le divertissement, mais aussi et surtout quand il suscite la réflexion et éveille les consciences.
 
Quoi ? Quand ? Une pièce de théâtre. "Après Coup" de Tadrina Hocking et Sandra Colombo mise en scène par Christophe Luthringer: Une comédie dramatique qui traite de l’amitié et du déni à travers la thématique des violences conjugales.
Une création originale qui va enfin voir le jour grâce à la programmation du théâtre de l’Opprimé et aussi grâce à l’enthousiasme de plusieurs personnes et structures qui ont eu envie de l’accompagner. Merci à Anthéa Sogno, à Didier Weil directeur du théâtre de Sens, à Seine sur Scène, au théâtre de l'Opprimé, à Carole Cerrito du Carré Belle-Feuille.
Où ? Nous jouerons à Paris, au théâtre de l'Opprimé 5 dates exceptionnelles et grâce à votre aide encore plus longtemps à Paris et ailleurs.
 
Comment ? Et pourquoi ? Après des lectures et après avoir réuni une équipe solide, on se lance dans la création, elle sera prête début novembre 2022.

L’histoire

Quatre amies se retrouvent dans un chalet de montagne pour célébrer, fêter leur amitié́. Derrière le comique, lhumour, la tendresse et la légèreté des retrouvailles, on sent comme une tension, un malaise. Quelque chose d’étrange.

L’une delles nest pas écoutée, elle semble invisible. On découvre quelle est un souvenir qui réapparait au gré de la conversation. La comédie prend une tournure dramatique quand on comprend que cette amie est décédée et quelle a succombé sous les coups de son conjoint. Les quatre filles sont liées depuis leur adolescence, mais elles nont rien vu venir. Petit à petit, le manque, labsence, le déni et la culpabilité rejaillissent devant l’écran des silences. La poussière longtemps cachée sous le tapis refait surface....

Note d’intention des autrices

Nous avons abordé l’écriture d’ « Après coup » en interrogeant des personnes travaillant dans le milieu associatif, en lien avec les délégations régionales aux droits des femmes et à l’égalité. Nos recherches ont été complétées par des témoignages, par la littérature et l’audiovisuel. Il nous importe de construire notre propos au plus près des réalités psychologiques et physiques qui traversent ce sujet difficile et délicat.

Celles et ceux qui meurent dans la violence laissent autour d’eux une famille, des ami.e.s, des traces indélébiles, des questions souvent sans réponses. Comment composer pour admettre, et se remettre de la mort d’une amie dans une telle circonstance ? Comment a-t-il été possible de ne pas voir la détresse d’une amie ? Pourquoi et comment nous a-t-elle caché son désespoir ? Comment accepter un drame qu’on n’a pas su empêcher ? Aurait-on pu l’empêcher ? Quelle est notre part de responsabilité ?

Et si nous arrivions à faire rire dans cette pièce tout en abordant cette problématique ?

Il faut affronter la question, mettre les pieds dans le plat, parler de la mort violente qui peut arriver dans la vie, de la question de l’autre et de celles qui restent. Nous voulons que la pièce puisse sensibiliser un maximum de monde. L’entrée dans le vif du sujet par l’intermédiaire de la comédie nous est apparue comme un moyen efficace pour s’adresser au plus grand nombre. Le rire comme rempart, en étendard, le rire parce qu’il permet le partage, l’échange, parce qu’il permet de faire passer la dureté, l’impensable, le cauchemar parce que comme le disait Bergson, il s’adresse à l’intelligence pure.

Note d’intention du metteur en scène

Je veux un spectacle avec du corps, ludique, émouvant et beau. Une proposition qui posera en douceur, des questions sur cette thématique violente et complexe. Un théâtre de l’évocation pour que les spectateurs puissent faire leur chemin et convoquer leurs propres images, dans un processus d’identification.

La mort réunit. Certaines familles ne se parlent plus depuis des années et puis se retrouvent autour d’un défunt. Les morts peuvent réunir un jour les vivants et finir par les questionner (révéler les ombres du passé qui se relèvent du sol pour nous faire face comme un miroir). Tout devient propice au détour d’une phrase ou d’un geste pour que la bouilloire des émotions se mette en ébullition.


FAQ

Avec Sandra Colombo ma co-autrice nous nous sommes rencontrées le soir du réveillon du 31 décembre 2016. Par hasard et sans jouer aux dés... Il y a très peu de hasards dans les rencontres. Nous sommes toutes deux passées par la case psycho à la fac. Nous sommes aussi toutes les deux exploratrices du genre humain et de la condition féminine . Toutes les deux comédiennes, avec des envies de défendre des rôles de femmes profonds, nous nous embarquons. Nos parcours, nos envies d'écriture nous rassemblent. La première séance d’écriture et nos échanges de balles suffisent à nous convaincre. Nos points forts se complètent. Nous aimons écrire ensemble, détricoter les sujets qui nous préoccupent et l’actualité qui va de pair. 

Très vite nous tombons d’accord sur la nécessité d’aborder des thématiques qui sont quasiment ignorées au théâtre en 2017. Révoltées par la violence que subisse un grand nombre de femmes dans leur couple, nous décidons d’écrire sur le sujet.

La question des violences conjugales nous a paru essentielle. Ce sujet reste peu traité sur scène, malgré une réalité dramatiquement « stable » depuis des années. Nous avons abordé l’écriture d’ « Après coup »  en interrogeant des personnes travaillant dans le milieu associatif, en lien avec les délégations régionales aux droits des femmes et à l’égalité. Un travail complété par des recherches littéraires et audiovisuelles sur ce sujet. Il nous importe de construire une fiction juste et au plus près des réalités psychologiques qui traversent ce sujet difficile. L’intimité d’un couple, les non-dits sont autant de zones d'ombres qui ne sont pas aisées à mettre en lumière. Une femme meurt tous les trois jours sous les coups de son conjoint, c’est effroyable et les chiffres n’évoluent pas, ni dans un sens ni dans l’autre. C’est de ce constat que part cette envie de « dire » et de « faire entendre », d’incarner ces femmes qui ne sont pas que des chiffres. L’un de nos objectifs fut de comprendre la mécanique dans laquelle les femmes victimes de violences se laissent embrigader. Mais surtout au fur à mesure du travail, et de l’évolution de l’actualité, de rester connectées à cette terrible réalité pour en être un témoin fidèle. En octobre 2017, alors que nous étions déjà à quelques mois d’écriture, Alyssa Milano dans le sillage de l’affaire Weinstein relance #METOO créé dix ans plutôt par Tarana Burke. Même si le mouvement n’est pas tout à fait relié à la question que nous voulions traiter, nous sommes toujours restées en alerte sur les questions féminines. La nécessité de traiter les violences conjugales tout en tenant compte de l’actualité est restée fondamentale dans notre écriture.

Par exemple, lorsque nous avons commencé à écrire, il y avait un débat pour la création d’un terme juridique qui puisse enfin reconnaître les coupables de violences conjugales comme des meurtriers et non plus comme des victimes de leur passion. Aujourd’hui ce terme existe, il est entré dans le langage juridique, journalistique et courant : les féminicides. Ce terme n’était pas encore adopté au début de notre travail, mais peut-on dire que dans les mentalités il est déjà inscrit ? Les choses avancent, certes, mais force est de constater au vu des derniers chiffres, qu'elles n’avancent pas assez vite. 

Pour que la pièce touche un maximum de monde, nous avons choisi de traiter le sujet par le biais de la comédie.

C’est par le biais de 4 femmes, de 4 portraits que nous voulions rendre compte des symptômes, de certaines constantes que recèlent ces violences conjugales. Dans celle qui les subit et dans ceux et celles qui les côtoient. Trois femmes qui vont devoir composer avec leur vécu pour admettre et se remettre de la mort de leur amie Belinda. Comment est-il possible de ne pas voir la détresse d’un proche ? Pourquoi et comment nous cache-t-il son désespoir ? Comment le vit-il ? Comment accepter un drame qu’on n’a pas pu empêcher ? Peut-on l’empêcher ? Quelle est notre part de responsabilité, et quelle sorte de culpabilité en découle ? Ce texte soulève autant de questions que nous cherchons à résoudre avec ce sujet. Nous n’arrivons pas toujours à trouver les réponses. Mais quand la question se pose, le chemin d’une réponse peut commencer à exister. L’entrée dans le vif du sujet par l’intermédiaire de la comédie nous est apparue comme un moyen efficace pour s’adresser au plus grand nombre. Réussir à faire rire en traitant cette problématique est notre gageure. Le rire comme un angle d’attaque, mettre les pieds dans le plat, sans pudeur, le rire parce qu’il permet de montrer ce qu’on refuse d’accepter. Ceux qui meurent dans la violence laissent autour d’eux une famille, des amies, une trace indélébile, des questions sans réponses.

 

Nous avons proposé une lecture du texte à Christophe Luthringer, au théâtre des Béliers, en novembre 2019. Christophe nous a soutenus immédiatement dans notre volonté de monter ce projet et apporte sa pierre à l’édifice en acceptant de la mettre en scène alors que nous ne sommes que deux autrices sans structures. Nous voulions trouver des fonds pour jouer durant le festival d’Avignon 2020. Comme le monde entier, nous avons dû nous arrêter dans notre lancée, mettre sur pause. Mais dès qu’il nous a été possible de sortir à nouveau, de travailler à nouveau, nous avons constitué une équipe. Avec cette équipe solide, nous avons commencé les répétitions. Pour l’amour de l’art et celui d’être ensemble, celui de crée, de poser une voix sur un sujet qui nous touche … nous avons travaillé, nos personnages, l’écriture aussi. À la suite de ce travail, nous avons présenté trois lectures entre 2021 et 2022, mise en espace par Christophe. La première au théâtre Michel, une au théâtre Tristan Bernard et une dernière au Studio Hebertot. Ils nous ont chaleureusement accueillis afin de nous aider à trouver des fonds et/ou une production. La compagnie les Pies menteurs nous a proposé d’accueillir le projet, c’est une jeune compagnie solide, mais qui ne peut pas produire entièrement le projet, alors nous continuons de chercher des partenaires et des fonds. Nous sommes soutenus par Anthéa Sogno directrice du théâtre des Muses, Didier Weil directeur du théâtre de Sens qui nous a déjà accueillis en résidence pendant la période de pandémie quand il était possible de travailler. Et Carole Cerruto, directrice du théâtre carré Bellefeuille à Boulogne-Billancourt qui va nous accueillir fin octobre 2022 pour notre création lumière. En février 2022, dans le cadre du festival Seine sur scène au théâtre de l’Opprimé nous avons présenté le projet. Suite à cette présentation de 20 minutes, toujours mis en espace par Christophe Luthringer, le théâtre de L’Opprimé nous a proposé de nous programmer en novembre 2022 pour 5 dates du 23 au 27 novembre 2022 à 20 h 30 en semaine et à 17h le dimanche. Les élues de la ville de Serris séduites par la lecture nous ont programmés pour une représentation face à des Lycéen.ne.s de la ville le 18 novembre 2022, suivit de séances de sensibilisations autour des violences conjugales. On choisit de faire une collecte pour ce projet parce qu’aujourd’hui nous ne pouvons pas attendre, le travail est quasiment achevé et presque tous les corps de métier se sont donnés de manière bénévole pour que le projet existe. Pour pouvoir finir cette création nous avons besoin maintenant de fond pour la scénographie, les costumes, la création sonore et pour rémunérer tous les membres l’équipe qui travaillent sur ce projet. Nous avons 3 semaines de répétitions avant la première qui aura le 18 nov, le détail de nos dépenses est explicité dans un l’onglet budget. J’aimerais pouvoir rémunérer normalement les gens qui investissent beaucoup de leur temps et de leur créativité. C’est la raison qui me fait vous demander ce soutien, et même minime il sera le bienvenu. Même participer en achetant l’équivalent de sa place en avance c’est déjà un soutien.

A quoi sert l'argent collecté

L'argent collecté servira à financer la création du spectacle APRES COUP en vue des représentations à venir à partir de Novembre 2022.


Objectif de collecte

11 140,00 €

Montant Global

17 492,00 €

Dépenses

Désignation Montant

COMMUNICATION

Création GRAPHISME affiche 500,00 €
Affiches/matériel de communication 1 300,00 €
SOUS TOTAL 1 800,00 €

SCENOGRAPHIE

Création (cachets chargés) 2 400,00 €
Fourniture 1 000,00 €
SOUS TOTAL 3 400,00 €

SON

Création 2 000,00 €
SOUS TOTAL 2 000,00 €

COSTUMES

Création (cachets chargés) 2 400,00 €
Fourniture 1 200,00 €
SOUS TOTAL 3 600,00 €

Répétitions

Résidence BOULOGNE (4 artistes + MES) 3 092,00 €
SOUS TOTAL 3 092,00 €

LUMIERE

Création (cachets chargés) 2 400,00 €
Fourniture 300,00 €
SOUS TOTAL 2 700,00 €

Commission PROARTI

Commission 900,00 €
SOUS TOTAL 900,00 €

TOTAL

TOTAL 17 492,00 €

Recettes

Désignation Montant

CESSSION SPECTACLE ( résultat net)

Ville 1 926,00 €
Ville 2 926,00 €
SOUS TOTAL 1 852,00 €

Fonds propres

Apport Compagnie 4 500,00 €
SOUS TOTAL 4 500,00 €

Proarti

Financement participatif proarti 11 140,00 €

TOTAL

TOTAL 17 492,00 €

 

Suivez l'actualité du projet !

  • programmation au Théâtre de l'Opprimé

    http://www.theatredelopprime.com/evenement/aprescoup-nov/

     

    théâtre de l'Opprimé

Contreparties

Echange avec l'équipe suite à 1 représentation

pour 30,00 € et +

1 ARTINAUTE

28 DISPONIBLES

Si vous participez pour un montant minimum de 30€ vous êtes invité à rejoindre l'équipe à l'issue d'une représentation pour partager/débattre

Ce don de 30€ vous coûte en fait :

-> 9,90€, si vous êtes un particulier, défiscalisation de 66%

-> 12€, si vous êtes une entreprise, défiscalisation de 60%

Soit un montant inférieur à celui d'une place de théâtre

Echanges et Affiche dédicacée

pour 50,00 € et +

6 ARTINAUTES

14 DISPONIBLES

Si vous participez pour un montant minimum de 50€ vous êtes invité à échanger avec l'équipe à l'issue d'une représentation et vous sera envoyé une affiche du spectacle dédicacée.

Ce don de 50€ vous coûte en fait :

-> 16,5€, si vous êtes un particulier, défiscalisation de 66%

-> 20€, si vous êtes une entreprise, défiscalisation de 60%

Une invitation avec votre +1

pour 200,00 € et +

5 ARTINAUTES

15 DISPONIBLES

Si vous participez pour un montant d'un minimum de 200€ vous êtes invité avec une personne de votre choix à une représentation.

Ce don de 200€ vous coûte en fait :

-> 68€, si vous êtes un particulier, défiscalisation de 66%

-> 80€, si vous êtes une entreprise, défiscalisation de 60%

Special association

pour 500,00 € et +

0 ARTINAUTES

Si notre projet raisonne avec vos engagements et vos combats:

  • Nous vous proposons 4 invitations
  • Un bord de scène à la suite de la représentation
  • Un débat autour de la thématique le jour de votre choix avec un membre de notre équipe ou plus.

Ce don de 500€ vous coûte en fait 200€, après défiscalisation de 60%

Plus qu'un don

pour 2 500,00 € et +

0 ARTINAUTES

Réservé aux entreprises

On peut dire que vous contribuez clairement à la création du spectacle et notre reconnaissance est sans limite.

  • Un atelier théâtre dispensé par l’un de nous pour vos équipes (prise de parole en public et gestion du stress)
  • Un bord de scène après une représentation au choix.
  • Le logo de votre société sur tous nos documents de communication (affiche, flyers, dossiers de presse, etc…) !
  • 4 invitations pour la représentation de votre choix

Ce don de 2500€ vous coûte en fait 1500€, après défiscalisation de 60%