ALMA VIVA, un film de Cristèle Alves Meira

ALMA VIVA est un film ambitieux, développé sur plusieurs années, traitant d’un sujet rarement abordé au cinéma. Ancré dans une identité franco-portugaise, il suit le parcours hors norme d'une petite fille le temps d'un été.

Le film parle de la croyance en l'invisible, du lien que nous entretenons avec nos morts, des légendes urbaines, le tout vu par une fillette pas comme les autres, dotée d'un don unique et fascinant, dans des paysages bruts, montagneux, incroyablement verts de la région du Nord-Est du Portugal, appelée Tras-os-montes, d'où vient la famille de la réalisatrice.

Après avoir obtenu des financements très sélectifs, faisant état de la qualité du projet, mais pas suffisamment pour terminer le film, car le montage financier d'un film en langue portugaise mais d'initiative française est atypique et ne donne malheureusement accès qu'à très peu de financements. C'est pourquoi nous sollicitons aujourd'hui votre soutien et participation dans cette aventure !

Nous avons déjà un distributeur en France, le film sortira donc en salles fin 2022. Nous voudrions également présenter le film dans les grands festivals du printemps 2022, qui connaissent d’ores et déjà le travail de la réalisatrice par ses courts métrages.

Notre vendeur à l'international (qui vient de remporter deux Prix à Cannes en mai 2021) nous permettra d’offrir une visibilité maximale aux contributeurs et contributrices.

Nous croyons fort en la capacité qu'aura le film à voyager, on l'espère à séduire, à la force universelle de cette histoire. Nous commençons à monter les images tournées mi-aout.

Nous vous remercions infiniment d'avance pour votre soutien et votre confiance ! Nous avons besoin de vous !

Pour rappel, les dons sur ce projet ouvrent à une déduction d'impôt. Proarti s'occupera d'envoyer à chacun et chacune son attestation fiscale.

C'est l'été dans les montagnes au Portugal. Salomé, neuf ans, quitte la France pour passer ses vacances dans le village isolé de sa grand-mère adorée. Avec José, son voisin dont elle est secrètement amoureuse, elle profite de la douceur et de la liberté de la vie à la campagne. Le soir, en cachette avec sa tante, elle s’échappe au bal du village. Lorsque sa grand-mère décède brutalement le lendemain, Salomé s'aperçoit avec douleur qu'elle est possédée par l'esprit de celle-ci, qui règle ses comptes depuis l'au-delà. Prise dans la tourmente familiale des obsèques, et devant les regards méfiants des villageois qui l'accusent de sorcellerie, la petite fille tente désespérément de se libérer de ce troublant héritage.

Après cet été, Salomé ne sera plus jamais la même.

FICHE TECHNIQUE ET ARTISTIQUE

Genre : Fiction (scénario original)
Sous-genre : Drame
Réalisation : Cristèle ALVES MEIRA
Scénario : Cristèle ALVES MEIRA & Laurent LUNETTA
Nationalité : Franco-portugaise
1er Film : OUI

Langues : Portugais majoritaire et français
Durée : 100 min
Format : 1.85 / 4K / Couleur
Dates de tournage : Mai - Juin 2021
Lieux de tournage : Région du Tras-os-Montes (Portugal) / Villages de Junqueira, Carçao, Santulhao

Date de livraison prévisionnelle de la copie : Avril 2022

CASTING
SALOMÉ : Lua MICHEL
FATIMA : Ana PADRAO
AÏDA : Jacqueline CORADO

ÉQUIPE TECHNIQUE
Directrice de production (PT) : Joana Reis

Directeur de production : Pascal METGE (Atlantique, Camille)
Directeur de la photographie : Rui POÇAS (Tabu, Zama, Frankie)
Ingénieur du son : Amaury ARBOUN (Tan, Southern Belle)
Chef décorateur : Rafael MATHE (La nuit venue, 9 Doigts)
Chef monteur : Pierre DESCHAMPS (Ava, La nuée)

PRODUCTION
Producteur FLUXUS FILMS (FR)

COPRODUCTION
Coproducteur Portugal : MIDAS FILMES
Coproducteurs Belgique : ENTRE CHIEN ET LOUP

MOT DE LA REALISATRICE

Née en France de parents portugais, je retourne plusieurs fois par an dans le village de ma mère, à Junqueira, dans le Tras-Os-Montes. Ses reliefs, sa lumière, ses habitants et ses traditions sont autant de lieux et d’histoires qui font naître en moi une sincère envie de les filmer. De nombreuses légendes peuplent ces montagnes où la culture celtique a laissé des traces. Il est fascinant d’y voir comment les croyances archaïques cohabitent avec les attributs de la modernité. C’est une région à part, loin des lois, qui s’apparente dans mes souvenirs d’enfance et dans l’idée que je m’en fais adulte, à une zone de non-droit.

Ma grand-mère maternelle avait le don de deviner les choses. On l’appelait la bruxa, un mot qui m’a toujours effrayée. C’est donc par un retour biographique que j’aborde le tabou de la sorcellerie portugaise et de la mort. La Bruxaria est un savoir ancestral qui se transmet de génération en génération. Encore aujourd’hui, elle fait partie intégrante des croyances collectives du pays. Le fait qu’il faille y croire ou non, faire le procès de ces pratiques ou les remettre au goût du jour m’importe peu. Je veux ici raconter l’histoire d’un héritage.

Dans le film, tout ce qui concerne la sorcellerie portugaise, les rituels et les liens sociaux qui en résultent (guerre de voisinage sur plusieurs générations, chasse aux sorcières) est inspiré du réel. L’autre réalité dépeinte, sociale cette fois, est le phénomène de retour massif des Portugais de France tous les étés dans leur village, dont la population explose

D’abord ancrée dans une esthétique documentaire, la mise en scène bascule dans une atmosphère plus onirique. Nous aurons recours à des effets qui entraineront naturellement le récit vers le conte. Celui d’une petite fille de neuf ans qui comprend qu’elle est sorcière, qu’elle a la capacité de faire parler les morts, comme sa grand-mère. Elle se confronte à un héritage dit maudit, chargé de plusieurs siècles d’histoires controversées. Même si elle ne peut pas y échapper, elle apprend à composer avec, et le perpétue à sa manière en maintenant un lien entre les morts et les vivants : les morts sont invisibles, pas absents.

MOT DE LA PRODUCTION

Cristèle Alves Meira est une artiste franco-portugaise de caractère, de conviction et de passion. Elle possède une vision, un univers bi-culturel fort, et filme ainsi le Portugal comme jamais nous ne l’avons vu jusqu’alors. Il ressort de son travail une incroyable liberté dans le traitement des thèmes abordés, du milieu rural dépeint qu’elle connaît par coeur, une justesse dans ses dialogues, mais aussi une grande maturité. Toujours à la frontière du documentaire et de la fiction, Cristèle met en scène des personnages qu’elle connaît, dans la région natale de sa mère au nord-est du Portugal, où elle va plusieurs fois par an depuis l’enfance.

Fortes de notre collaboration sur trois courts métrages en cinq ans (dont les deux derniers ont été sélectionnés à la Semaine de la Critique au Festival de Cannes) et de notre lien depuis dix ans, c’est naturellement que nous nous sommes choisies pour son projet de premier long métrage, ALMA VIVA.

Lua Michel, notre héroïne Salomé, est une jeune comédienne franco-portugaise de neuf ans seulement, qui a fait ses armes avec Alexe Poukine (elle a remporté le Prix d’interprétation au Festival Premiers Plans d’Angers cette année). Elle vient de tourner aux côtés de Damien Bonnard et Camille Chamoux dans le prochain film d’Ilan Klipper. Lua possède (outre une capacité de concentration exceptionnelle et une envie innée de jouer) une fantaisie et un charisme qui nous donnent envie de la suivre pendant des heures. Ainsi qu’une dualité dans le regard, qui oscille constamment entre l’innocence de son âge et une menace inquiétante.

FINANCEMENT

Pedro Borges, fondateur de la société Midas Filmes, est le coproducteur portugais. Il a coproduit le tout dernier court métrage de Cristèle, Invisivel Heroi (Semaine de la Critique - Cannes 2019 / Sélectionné pour le prix du meilleur court métrage aux César 2021). Il est également distributeur de films d’art et d’essai et exploitant au Portugal (Cinéma L’Idéal, seul cinéma du centre de Lisbonne désormais).

Nous avons obtenu des financements publics très selectifs au Portugal et en Belgique, mais très peu en France puisque le film étant en langue portugaise majoritaire tout en étant d’initiative française. Nous sommes ainsi dans une configuration de réelle et sincère collaboration franco-portugaise, mais rendant difficile l'accès aux aides principales du CNC au accès à des préachats TV (nous n'en avons pas et c'est l'argent qui nous manque aujourd'hui).

De plus, le tournage s'est terminé le 17 juillet 2021 dans la région de Tras-os-Montes et quelques sinistres se sont invités sur le plateau. Nous avons dû rajouter 6 jours à notre plan de travail, ce qui représente une somme conséquente d'argent dans notre budget qui été déjà très serré pour un film de cette ampleur : quand une petite fille est de tous les plans, quand on tourne loin des villes, quand toute l'équipe doit être hébergée loin de chez elle (l'équipe est franco-portugaise).

Il nous manque aujourd'hui 90 000€ pour finir notre post production.

Obtenir votre soutien via proarti, est absolument déterminant pour la finalisation de notre premier long métrage ambitieux. D'avance, un grand merci à toutes et tous.

Chaque don pourra être défiscalisé à hauteur de 66% pour les particuliers, et 60% pour les entreprises. La plateforme de financement participatif proarti, soutenue par le Ministère de la Culture, est la seule à être portée par un fonds de dotation d’intérêt général à but non-lucratif. Elle prendra directement en charge l’envoi des reçus fiscaux pour les donateurs