Théâtre de l'Erre

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Biographie




Hamlet transgression

Opéra & théâtre

Hamlet  /  Shakespeare —  Hamlet-machine  / Heiner Müller / Winterreise Schubert

Adaptation mise en scène : Jacques DAVID

 

Comédienne :  Dominique Jacquet

Soprano : Laurence Malherbe

Dramaturge : Elise Blaché

Composition sonore : Christophe Séchet

Création lumière: Laurent Nennig

Scénographie : Emmanuelle Debeusscher

Costumes : Agnès Mariller

 

Note d’intention

La pièce de Shakespeare met en scène une vengeance parricide. Hamlet est à la foi victime et coupable. Victime du meurtre de son père par son oncle, et coupable de sa propre vengeance envers cet oncle, qui usurpe le trône, et  la couche royale de son père, faisant de sa mère une Tante-mère. 

Cet acte de vengeance est toujours repoussé, retardé, par des flots de parole, des flots de mots, comme si le danger venait finalement plus du mot que de l’acte. Hamlet cherche inlassablement dans les mots, un possible, une issue, qu’il ne trouvera jamais.

Comment « croire », comment donner force de vérité aux mots, aux paroles,  d’un spectre sorti de la brume et de la nuit. Alors pour approcher la « vérité », Hamlet fait  appel aux professionnels du mot — les Comédiens — .

Shakespeare attend du théâtre qu’il parle du présent, quant aux comédiens ils sont pour lui « les abrégés, les brèves chroniques de notre temps » (II, 2, 515).

Cette piste m’a semblé être la bonne. Celle des comédiens qui nous montrent notre temps. Pour cela il me fallait un « contre-point » au texte de Shakespeare, pour donner à voir au public le dehors et le dedans de l’être.

Hamlet-machine de Heiner Müller et le Voyage d’Hiver (Winterreise) de Schubert se sont imposés à mon regard comme ces « chroniqueurs de notre temps ».

J’ai donc porté sur le plateau deux personnages, féminins, qui seraient par leurs mots joués et leurs mots chantés les abrégés de tous les autres personnages de la pièce, mais aussi simple « figures » porteuses de nos émotions, de nos drames quotidiens, de nos vies actuelles.

Dominique Jacquet est cette comédienne qui interprétera tour à tour entre les vagues lyriques de Laurence Malherbe, un Hamlet, un Claudius, une Ophélie,  mais surtout le « BLABLA » d’un Hamlet-machine qui parle inlassablement au « ressac du rivage », avec dans son dos, « les ruines de l’Europe ».

Jacques David

 

Note Dramaturgique

Une comédienne (Dominique Jacquet) et une chanteuse lyrique (Laurence Malherbe) usent de leur art et le mettent en question à travers la figure d’Hamlet ; avec elles Christophe Séchet à la création sonore déploie le jeu des analogies et de la mémoire, à la fois tyrannie des machines et sensualité des méandres du cerveau. Shakespeare est là, bien sûr, mais aussi Müller, Orson Wells, Laurence Olivier et les figures floues et superposables des speakerines, rockeuses et stars de magasines qui hantent notre époque.

La pièce Hamlet-Machine de Heiner Müller est comme une ossature qui permet de donner une forme théâtrale à cette performance, éviter l’écueil du récital mais aussi mettre Shakespeare à l’endroit qui nous intéresse : une écoute contemporaine où l’on puisse jouir de sa langue et de sa pensée dans toute sa puissance active.

La transgression à l’œuvre est tout à la fois celle de Shakespeare, celle de Müller et la nôtre. Nous nous emparons ainsi de la matière et des outils que nous livre Müller dans sa pièce-machine. Laurence Malherbe, dont la rencontre a déterminé l’écriture de ce duo, revisite et réinvente Schubert en notre compagnie prolongeant ainsi un projet musical entamé il y a quelques années (Schubert Transgression, 2013 ; Excursus, 2016).

Laurence Malherbe reprend et détourne l’expérience mise en œuvre dans son projet Excursus (sortie printemps 2016 – composition et arrangements : ExcursusMusic) dans lequel elle fait entendre les résonnances qui traversent le romantisme autrichien de ses origines à nos jours, révélant les liens entre le Voyage d’Hiver (Winterreise) de Schubert et le mouvement du Cold-Wave. Venue elle-même du rock, elle réinvestit Schubert (et la langue allemande) depuis cette culture-là et inversement, trouvant des nuances inédites dans ce « cri contrôlé » qu’est le chant sur les scènes rock comme à l’opéra. L’enjeu apparaît alors comme un éclairage mutuel et une mise en jeu bien vivante et non une confrontation de genre.

Ce n’est pas un hasard, écrit Jourdheuil, si tant de compositeurs se sont intéressés à l’œuvre de Müller, la musicalité de sa langue comme la construction de ses poèmes dramatiques empruntant aux lois musicales. C’est à ce titre que la confrontation avec le travail musical entrepris par Laurence Malherbe nous a paru particulièrement fécond et pertinent

Elise Blaché

 

Hamlet Transgressions : la création sonore.

Tandis que des bribes de paroles des héros Shakespeariens échappées de bobines de films contaminent l'espace sonore, le jeu des voix et des musiques sera traité tour à tour en direct, en différé, amplifiées ou pas comme autant de points de vue et  de couleurs différents dans le flux de cette parole

Christophe Séchet

 

 

Heiner Müller

Né en 1929 en pleine montée du nazisme, il fera le choix de rester en Allemagne de l’Est mais deviendra la bête noire du régime, censuré en RDA, il connaitra le succès et la reconnaissance à l’Ouest, ce qui lui permettra de façon assez paradoxale de bénéficier d’une plus grande souplesse pour voyager entre l’Est et l’Ouest en pleine guerre froide. Parallèlement et non sans analogie, son histoire dans la vie artistique et notamment son fidèle anti-dogmatisme vis à vis de Brecht lui vaudra les noms de traître et d’héritier…

J’ai bien peur, disait-il,  que la pièce la plus importante pour moi soit Hamlet. Probablement parce que c’est la première de Shakespeare que j’ai essayé de lire, et parce que c’est celle qui a le plus à voir avec moi-même et avec l’Allemagne.

Et Jourdheuil ajoute que Müller comme Hamlet est un individu pris dans le choc de deux époques, l’une, déjà obsolète, l’autre, présentant déjà des traits barbares.

 

Théâtre de l’Erre c’est  l’histoire de…

L’homme qui « dit » et la femme qui « joue »

C’est une histoire vraie, que celle de l’homme qui dit, et de la femme qui joue. Leur histoire, elle se passe aujourd’hui au cœur de la périphérie, là où les Rois se reposent.

Dans leur appartement au cœur de la périphérie là où les Rois se reposent, il ne leur reste, à l’homme qui dit, et à la femme qui joue, qu’une table. Sur la table qui leur reste, l’homme qui dit, et la femme qui joue ont posé leur désir.

Ils se regardent pour trifouiller leurs désirs. Trifouillage de vie, d’amour, de haine, de guerre, de larmes, de merde, et de jouissances. Sang sur la table d’un désir fendu, naissance d’arbre sans fruit, et silence des ombres.

La table est servie ! La table se sert. Elle prend, la table, sur ses planches, les désirs qui se bâtissent dans le désordre des sentiments. Sur la table, le désir est resté intact et vivant sur les planches de la table. Table ! Théâtre des cris. Table ! Théâtre des labeurs. Table ! Théâtre de ceux qui arrivent, et de ceux qui passent. Table ! Théâtre des murmures que personne n’entend, mais que tout le monde connaît.

L’homme qui dit des mots regarde toujours la femme qui joue des mots. La femme qui joue des mots regarde toujours l’homme qui dit des mots. Et sur les planches de la table, leurs désirs trifouillés toujours intacts.

L’homme qui dit des mots dit : « On va faire du théâtre avec des petits mots ». (Il se passe un temps).

La femme qui joue des mots dit : « Oui ! On va jouer nos vies ». (Il se passe un temps).

L’homme qui dit des mots dit alors : « Oui ! Nos âmes sont politiques ».

Il se passera du temps…

Jacques David & Dominique Jacquet

 

L'EQUIPE

Jacques David, metteur en scène

Mises en scène

2013 / 2014 : Création du solo de Philippe Minyana Tu devrais venir plus souvent.

2012 / 2013 : Création à Nantes, commande du festival lyrique « Les Art’scènes » de Hamlet-machine / Hamlet (extraits) de H. Müller et W. Shakespeare .

2011/2012 : Création du projet Variations Intimes  en résidence au Théâtre de l’Etoile du Nord.

Première partie du projet novembre 2011: Le 20 novembre de Lars Noren

Deuxième partie du projet février 2012 : Anne-Marie  et La petite dans la foret profonde de Philippe Minyana.

2008/2010/2011 : La petite dans la forêt profonde de Philippe Minyana Création à Paris en appartement, en tournée 2009. Reprise en mars 2010 à Lilas en scène.

2008 : Une nuit dans la montagne de Christophe Pellet qui a reçu le Grand prix de la littérature dramatique 2009 . Création au théâtre du Soleil à la Cartoucherie de Vincennes, deuxième volet de Bâtisseur de nuages en tournée 2009.

2007 : Quand nous nous réveillerons d’entre les morts d’Henrik Ibsen, premier volet de

Bâtisseur de nuages . Repris en 2008 à la Cartoucherie de Vincennes au théâtre du Chaudron, création en résidence au Gallia théâtre de Saintes.

2006 : Maquette de Bâtisseurs de nuages à Lilas en scène et travail en étroite collaboration avec Frédéric Vossier sur le projet Bâtisseur de Nuages pour la  commande d’écriture, La trilogie des ombres.

2004 : Les pots faut les tourner  d’Anne-Marie Kraemer, création en résidence au Gallia théâtre de Saintes (repris à Paris en décembre 2005).

2002 : Le gardien de phare de Matt Cameron, traduction Séverine Magois, création en résidence au Gallia théâtre de Saintes puis repris en 2003 à Lilas en scène .

2001 : Premier Amour  de Samuel Beckett, création en résidence au Gallia théâtre de Saintes.

2000 : Peepshow dans les Alpes  de Marcus Köbeli au théâtre de L’étoile du nord.

2000 : Les forçats de la route  d’Albert Londres Pour le théâtre de l’Imprévu (Eric Cénat) et L’Hectare (Frédéric Maurin), il adapte et met en scène un texte , spectacle créé en résidence à Rennes et repris début 2000 au “Carré Saint-Vincent” scène nationale d’Orléans.

1999 : Journée de Noces chez les Cromagnons  de Wajdi Mouawad au théâtre de L’étoile du nord

1998 : Présentation de Peepshow dans les Alpes de Marcus Köbeli et d’un extrait de Journée de Noces chez les Cromagnons de Wajdi Mouawad au théâtre de L’Aquarium

1997 : Peepshow dans les Alpes de Marcus Köbeli, un projet de Théâtre à la Ferme

adaptations

2004 : Enfance — piège-à-adultes,  questions à Michel Foucault, adapté avec Bertrand Ogilvie (philosophe et psychanalyste) des “ Anormaux ” cours donnés par Michel Foucault au Collège de France en 1975. Scène nationale de Poitiers.

2000 : Les forçats de la route  d'Albert Londres.

 

 

Dominique Jacquet, comédienne

Formée par André Cellier au conservatoire de Tours, elle entre au Centre Dramatique de Tours. Elle y joue Kroetz et Brecht sous la direction d'André Cellier.

Parallèlement, elle travaille comme comédienne (en stage ou atelier) avec Catherine Anne, Jean-Louis Benoit, Patrice Bigel, Robert Cantarella, Jean Lacornerie, Dominique Lurcel, Sylvain Maurice, Philippe Minyana, Joël Pommerat, Jean-Yves Ruf...

Au cinéma, elle tourne avec Jean-Luc Godard et Anne-Marie Miéville dans Deux fois cinquante ans de cinéma et François Ozon dans Le Refuge. A la télévision, elle a tourné avec A. Tasma (Rastignac), A. Pidoux , C. Bonnet, P.Triboit & C. Lamotte (Avocats et Associés), P. Martineau, B. Garcia,, A. Wermus.

Sous la direction de Jacques David, avec lequel elle crée le théâtre de l’Erre en 1999, elle a joué dans Journée de noces chez les Cromagnon de Wajdi Mouawad, Peepshow dans les Alpes de Markus Köbeli, Le gardien de phare de Matt Cameron, Les pots faut les tourner d’Anne-Marie Kraemer, Quand nous réveillerons d’entre les morts d’Henrik Ibsen, Une nuit dans la montagne de Christophe Pellet, Anne-Marie et Tu devrais venir plus souvent de Philippe Minyana. Elle a joué Lechy Elbernon dans L’échange de Paul Claudel, mise en scène Julien Bouffier, sous la direction de Guy-Pierre Couleau elle a joué le rôle de La Grande Duchesse  dans Les Justes d’A. Camus (en tournée) et celui de Simone Signoret dans Marilyn en chantée de Sue Glover (en tournée), sous la direction de Thierry Pillon Madame dans Les bonnes de Genet, et sous la direction de Benjamin Knobil Crimes et Châtiments d’après Dostoïevski.

 

 

Laurence Malherbe, chanteuse

Après avoir obtenu un Premier Prix de Chant au Conservatoire National d’Orléans, deux Seconds Prix aux Concours Internationaux de Chant de l’U.F.A.M et Léopold Bellan, Laurence Malherbe est admise au C.N.I.P.A.L à Marseille puis se perfectionne auprès de personnalités telles que Sylvia Sass, Teresa Zylis-Gara, Walter Berry, Robert Tear ou encore le chef d’orchestre Michel Plasson. En parallèle de son développement vocal, elle effectue un important travail théâtral auprès de Sarah Boréo. Elle fut chaleureusement encouragée et soutenue par Gabriel Dussurget et Marcel Landowski puis obtint une bourse pour jeunes artistes prometteurs de la Fondation Singer-Polignac. Laurence Malherbe a chanté sur de nombreuses scènes françaises (Opéras de Marseille, Corum de Montpellier, Opéra de Bordeaux, Nimes, Béziers…) et étrangères (Opéra de Munchen, Barcelone…) des rôles de Soprano puis, et depuis quelques années, certains rôles du répertoire de Mezzo-Soprano tels que : Micaela, Musetta, Donna Elvira, Mimi, Clorinda (Soprano)  Carmen, Frasquita, ​Meg Page, Barena, Concepcion, Barbarina, Cherubino (Mezzo)... On a pu également l’entendre dans de nombreux Oratorios tels que la Messe du Couronnement et le Requiem de Mozart, Le Déluge de Saint-Saëns avec l’Orchestre Pasdeloup, le Stabat Mater de Dvorak avec l'Orchestre de Chambre de Prague, le Te Deum de Bizet, la Missa Brevis de Collet avec l’Ensemble Orchestral de la Baule ainsi que dans de nombreux récitals de mélodies et airs d’Opéras partout en Europe, et notamment, Salle Gaveau, Salle Cortot, en Hollande, Belgique, Allemagne… en compagnie des pianistes Michèle Pondepeyre et Didier Castell-Jacomin. Parmi les metteurs-en-scène et chefs d’orchestre qui jalonnèrent son parcours, l’on peut citer Christian Schiaretti, Antoine Bourseiller, Paul-Emile Fourny, Mireille Larroche, le clarinettiste Paul Meyer, Laurence Dale, Friedrich Meyer-Oertel, Friedman Layer, Franck Villard, Amaury du Closel,… Depuis quelques années, Laurence développe une collaboration sur scène comme au disque avec des musiciens de Jazz, et Musiques improvisées tels que Laurent David (Ibrahim Maalouf, Yael Naim, Antoine Hervé…), avec qui elle enregistre en 2012 un CD : « Schubert Transgression » chez Cristal Records / SONY Music.
​Elle fut en Juillet 2014 en compagnie de l’Ensemble ARCHIMUSIC pour la création du spectacle «MuTemps» (Jean-Rémy Guédon, Jacques Robotier).

Mars 2016 voit naître le projet EXCURSUS // WinterreiseFragments, une version Cold-Wave Progressive​ du Winterreise de Schubert sorti sur le Label MARCAL Sound / UVM Distribution.

 

 

Elise Blaché, dramaturge

Elle a étudié à l’université de Bordeaux puis d’Aix en Provence en Arts du Spectacle. A Marseille, où elle a vécu 10 ans, elle collabore tout particulièrement avec Angela Konrad dont elle accompagne tous les projets de 2001 à 2010 sur des textes de Elfried Jelinek, Shakespeare, Heiner Müller, Molière, Gabily, Mozart-DaPonte, Euripide, Liliane Giraudon, Sénèque, Maeterlinck… Elle s’intéresse à un théâtre en prise avec notre aujourd’hui et particulièrement à l’articulation de la pensée philosophique et politique au concret des agitations de l’intime. Sur son chemin elle fréquente aussi régulièrement la marionnette, le théâtre pour l’enfance et les auteurs contemporains. Depuis 2010 elle fait partie du comité de lecture A Mots Découverts qui accompagne les auteurs dans le temps de l’écriture ; en novembre 2014 elle a initié et coordonné avec ce collectif l’événement Les Hauts Parleurs – laboratoire vivant de la parole théâtrale au Grand Parquet à Paris

 

 

Christophe Séchet, Compositeur, créateur d’espaces sonores

Formé à la musique électro-acoustique (GRM-P. Mion, J. Lejeune, J. Schwarz) au cinéma éthnographique (EPHE-J. Rouch, A. Comoli, H. Puiseux), à la création radiophonique (Phonurgia Nova-K. Mortley), Christophe Sechet a collaboré à de nombreuses créations de théâtre, de danse contemporaine et de cirque ainsi qu’à des films, des installations vidéo, des évènements et des expositions, composant musiques et environnements sonores.

En 1989, Christophe Sechet a obtenu la bourse Villa Medicis hors-les-murs (séjour à New-York).

Au théâtre, il réalise une douzaine de créations pour Yves Beaunesne dont Partage de Midi et L'Échange de Paul Claudel, Le Canard Sauvage d'Ibsen. Avec Ahmed Madani, il participe à plus de dix spectacles, dont Illuminations, Je marche dans la nuit par un chemin mauvais, Ernest ou Comment l'Oublier , Méfiez-vous de la Pierre à Barbe... Il a travaillé aussi auprès de Christophe Lidon, Philippe Genty, Éric Cénat, Nathalie Fillion, Patrice Douchet, Elizabeth Maccoco, René Chéneau, Vincent Lacoste et Christine Pouquet.

Dans le domaine de la danse contemporaine, c'est avec Mathilde Monnier qu'il a souvent collaboré (une dizaine de spectacles créés) mais aussi avec Jean-François Duroure, Héla Fattoumi et Éric Lamoureux, Christine Bastin, Rui Horta, Farid Berki. Il créé la musique du spectacle Intérieur-Nuit du circassien danseur Jean-Baptiste André, et de Vita Nova pour le Centre National du Cirque de Châlons-en-Champagne (11e promotion).

Il collabore régulièrement depuis une quinzaine d’années avec le Théâtre de l’Erre en tant que créateur d’espaces sonores.

 

 

Laurent Nennig, éclairagiste

Il s’est formé à la création d’éclairages auprès de François Gonand, et travaille régulièrement comme créateur lumières avec Jacques David et Benjamin Knobil.
Il s’est également formé en parallèle à la danse contemporaine, au théâtre et aux arts plastiques (Claude Regy, Didier Sihol, Nellie Borgeaud, Merce Cunningham, Françoise et Dominique Dupuis, Maurice Béjart… pour ne citer qu’eux). Il a travaillé notamment comme danseur avec Christine Marneffe, « Crisi Coll’Olga », comme comédien avec Jean-Michel Rabeux « Le corps furieux » et « La Nuit Trans-érotique », avec Frédéric Kunze « Woyzeck 1313 » et Camilla Saraceni « Charbons Ardents ». Il a initié « Septembres » de Philippe Malone, qu’il conçoit comme un spectacle à quatre interprètes (comédien, créateur lumières, créateur son, créateur vidéo). Il a mis en scène « Lettres à Thomas » de Marie Morel, dont il signe également la scénographie (qui comprend entre autres certaines de ses toiles) et les éclairages.  Afin de parfaire sa connaissance de l’Ardèche, il a passé une licence professionnelle d’Aménagement du Territoire à Olivier de Serres en juin 2015. Il danse le tango argentin depuis plus d’une quinzaine d’années, et a suivi les enseignements de maestros comme Victoria Vieyra, Sandra Messina et Chicho Frumboli. Avec l’aide de Victoria et Sandra, il monte le festival La Milonga Oxidada au Théâtre de la Bastille en 2005, festival de tango argentin de 5 semaines, comprenant des stages en semaine, et des spectacles autour du tango suivis de milongas (bal) les week-end.