X14
Long métrageCollecte Réussie
3 719,00 €
soutiennent
objectif de
AUDIOVISUEL - CINÉMA
DIFFUSION
LGBTQIA+,
CRÉATION ÉMERGENTE,
SANTÉ & HANDICAP
Présentation du projet
X14 UN FILM ALTERNATIF
"DOMESTICO CYBER-PUNK MANIFESTO"
"Entre un Godldorak pacifiste et une créature protectrice sortie du Studio Ghibli."
3ème long métrage de fiction de Delphine Kreuter. 78 minutes. Achevé en juillet 2022.
Compétiton officielle : FID MARSEILLE 07.2022 & Festival du film Européen de Seville en 11.2022
SYNOPSIS
Liz a 28 ans, elle vit avec X14, un robot géant aux allures de manga, tendance punk. Elle est belle, sexy et en sursis : elle a un cœur artificiel.
Elle attend une greffe sans l’attendre, joue avec la vie, le sexe...
La cyborg et le robot, voyeur, amateur d’opéra, ces deux êtres hybrides, partagent avec le chat, l’aspirateur, les poissons électroniques, un quotidien automatique. Il y a aussi un voisin, un peu sage un peu fou, la mère et ses messages vidéo, le chirurgien asthmatique…
Un jour Harvey, la trentaine, loufoque et ultra-vivant, surgit avec ses enfants dans leur monde et va troubler leur quotidien bien rodé.
X14, a giant robot, manga-like, punk-leaning, opera-loving, voyeur, lives with Liz, a sad and sexy 28-year-old girl who has an artificial heart. On borrowed time. One day, a happy goofy young man appears who will disturb their automatic daily life.
FICHE TECHNIQUE ET CASTING
Réalisation : Delphine Kreuter
Scénario : Delphine Kreuter
Photographie : Delphine Kreuter
Montage : François Gedigier
Musique : Nicolas Jorio et Frédérick Galliay
Son : Olivier Dohuu
Décors et costumes : Fabrice Lorrain
Interprètes : Lucie Cure, Daniel Horn, François Ardouvin, Denis Lavant, Jeanne Balibar, Emmanuel Salinger, Florence Thomassin
Production : Delphine Kreuter , Claire Nebout
DELPHINE KREUTER BIOGRAPHIE
Delphine Kreuter a suivi des études de Lettres modernes. Elle pratique la photographie. En 1997, elle expose à Berlin et à Paris à la galerie Alain Gutharc. Elle remporte le prix PARIS PHOTO. En 2000 elle est la plus jeune artiste de la FIAC où elle est exposée sept années consécutives. Elle est entre dans les collections d'Yvon Lambert ou Sylvio Perlstein, Antoine de Galbert, Christian Lacroix – avec lequel elle collabore maintes fois. Elle a publié quatre monographies et a plusieurs bourses à son actif, dont la Villa Médicis Hors les murs à Dubaï.
Photographe, cinéaste, elle réalise plus d’une vingtaine de vidéos, régulièrement sélectionnées en festivals ou exposées dans les galeries et les musées.
Son premier court métrage, Marthe est sélectionné au Festival de Clermont Ferrand en 1997.
Son premier long métrage 57000 km entre nous sorti en 2008 est sélectionné à de nombreux festivals, comme celui de Tribeca à New York, Rotterdam, Jerusalem, ou celui de Taiwan : Hou Hsiao Hsien lui remet le prix spécial du jury, aux côtés d'Olivier Assayas.
Elle réalise ensuite Dubaï Flamingo, produit par Paulo Branco avec Sergi Lopez et Vanessa Paradis, Florence Thomassin, Claire Nebout, la participation d'Isabelle Huppert. Le tournage se révèle extrêment difficile aux Emirats mais le film sort en salle en 2012.
Elle retrouve Alain Gutharc en 2019 pour une exposition personnelle Libre et son contraire, qui relate ses années au Moyen Orient, Afghanistan, Syrie etc. Elle expose la même année à Paris Photo. Ses photographies sont actuellement exposées à la collection Lambert.
REVIEWS
JAVIER ESTRADA _ FESTIVAL DU FILM EUROPEEN DE SEVILLE
"We are absolutely impressed by the film. In our opinion, you have constructed an outstanding work, an original radiography of loss, the creation of an alternative family, the establishment of a new life dynamic and the sentimental landscape which it originates from. We are captivated by the rhythm and energy of the film, building a haunting atmosphere of deep existential connotations, developing a strong narrative whose interest never decays.
We were fascinated with Liz and X14's intimate odyssey, their impulse to follow their own intuitions and feelings, but also facing uncertainties and doubts. The film has so many moments of pure inspiration, putting in images with extreme care pure human sensations extremely difficult to represent in cinema, and challenging the spectator with a playful proposal full of revelations. We can perceive the collaborative way of working you developed with your cast, creating together as a troupe, which helps the spectator to empathize with the characters' situations and moves, as they are shown as beings full of light.
We believe we are in front of an exceptional film. Absolutely free cinema, exactly what we love."
KINOWOMBAT.COM :
https://kinowombat.com/2022/07/10/x14-critique/
HISTOIRE DE PRODUCTION
En 2013 je retrouve les Films du poisson, ils aiment le scénario et décident de développer X14. Après un passage en plénière, sans suite, et de multiples réécritures et rencontres avec des actrices « bankable » loin de mon univers, ils ne parviennent pas à le financer. Je vis alors à l'étranger. Je rentre en France en 2017 mais laisse le projet en sommeil pour me consacrer à mon travail photographique.
En 2020 je décide de faire mon film. Faire du cinéma n’est pas une posture, c’est vital. Mener un projet jusqu’au bout, aussi.
Claire Nebout et Fabrice Lorrain décident immédiatement de me soutenir, de m'aider, ils m'accompagnent dans toutes mes démarches, on fait les repérages, on passe des centaines d'appels téléphoniques, on avance ensemble et tout le monde nous sourit, nous dit oui. Ainsi, on a une pastèque, un vétérinaire, une ambulance, la cabane…
Nous rencontrons les gens de Carmat, qui fabrique le cœur artificiel, et sur leur modèle on fabrique le notre.
Puis Claire Nebout me présente Denis Lavant, qui embarque dans l'aventure sans hésiter.
Les acteurs, Denis Lavant, Emmanuel Salinger, Jeanne Balibar, Florence Thomassin, n’ont pas hésité à la lecture du scénario, Lucie Cure, jeune mezzo-soprano initialement en master de chant Lyrique en Angleterre s'échappe nous rejoindre en France, François Ardouvin, artiste multidisciplinaire, musicien, Stéphanie Michelini (Wild Side de Sébastien Lichvitz) Edi Dubien, artiste reconnu mondialement, les infirmières, les ambulanciers, ma fille, ma mère, les parents de l’école, le fast-food du coin, l’hôtel, le bar, l’hôpital - tous ont dit oui et ont participé́ avec un vrai plaisir.
D’autre part avec la frustration engendrée par la pandémie, les restrictions, faire un film c’était vivre et croire, par-delà̀ tout, et tous en avaient envie, par-delà̀ tout.
Et après la pandémie, c’est toujours le cas !
François Gedigier (Dancer in the dark de Lars Von Trears, les films de Patrice Cherreau, de Jean Claude Berry) a repris le montage.
Le son a été mixé par Olivier Dohuu (les films de Guillaumme Lacloux pour ne citer que ceux-là), avec le même amour pour ce cinéma, libre et marginal.
Et le même désir de faire vivre X14, dans un beau, vrai, film.
Le laboratoire Micro climat qui finalise des films comme Onoda etc, est entré dans l’aventure d’X14 en nous permettant de faire l’étalonnage, et d’aller jusqu’au DCP, la fameuse copie finale qui passe en salles.
Le film est entièrement tourné et post-produit à Montreuil.
Alors nous y sommes. C’est le moment des festivals. Maintenant.
Chaque étape est cruciale.
Le film est fait, mais il faut que les gens puissent le voir.
Lorsqu’à la fin d’une projection on vient nous dire merci, « Merci pour ce film, j’ai adoré », on a envie de penser qu’on l’a fait pour ça, pour que les gens vibrent, et voient ce qu’ils n’avaient jamais vu.
FAQ
A quoi sert l'argent collecté
X14 est un film alternatif, un "manifesto" comme le pense Javier Estrada en le selectionnant dans la catégorie Endless Revolutions au festival de Séville.
C’est un marginal, un rebelle et il a besoin de rencontrer son public. Et on sait déjà bien qu’il existe ce public, on a croisé de nombreux fans à Séville et à Marseille.
Donc il faut qu’il participe aux festivals de cinéma.
Et il faut en faire le plus possible pour être visible, pour exister pour de vrai, aux côtés des gros films.
Les festivals sont aussi des marchés, tous les professionnels sont là, c'est essentiel pour la vie du film. Les professionnels, les publics, la presse, français et étrangers.
Les projections à l’étranger permettent d'ouvrir le regard sur le film et participent à son succès en France.
Alors voilà, tout simplement : les inscriptions aux festivals coutent entre 30 et 100 euros, et à ce stade de la production d’X14, nous n'avons plus les moyens d'inscrire le film !
Je fais des stickers, des flyers, je produis un peu de matériel pour augmenter la visibilité d'X14 parmi les autres films et cela coute de l’argent que nous n’avons pas.
Le succès en festival permettra aussi de trouver un distributeur, pour une vraie sortie en salles.
Nous avons besoin aussi de faire une projection pour le présenter et rencontrer les gens à Paris - ou Montreuil, ville de fabrication d'X14.
Voilà, pourquoi, alors qu’X14 est terminé je me tourne finalement vers le crowd-funding.
Donc, nous avons besoin de vous, pour cette étape finale, nous avons besoin de nouvelles personnes !
En espérant partager cette aventure avec le plus de gens possible.
Parce que les films sauvages, les productions sauvages,
c’est sans doute de l’artisanat, des esthétiques particulières,
mais aussi, la liberté, de faire, et de voir,
hors des sentiers battus.
MERCI.
Objectif de collecte
3 704,00 €
Montant Global
4 284,00 €
Désignation | Montant |
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Rémunération technique et artistique |
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Rémunération technique et artistique | 250,00 € |
SOUS TOTAL | 250,00 € |
Inscriptions festivals |
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Inscriptions festivals | 2 200,00 € |
SOUS TOTAL | 2 200,00 € |
Location de salle |
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Projection | 1 200,00 € |
SOUS TOTAL | 1 200,00 € |
Stickers, flyers, posters |
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Stickers, flyers, posters | 350,00 € |
SOUS TOTAL | 350,00 € |
commission de 8% de proarti |
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commission de 8% de proarti | 284,00 € |
SOUS TOTAL | 284,00 € |
TOTAL |
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TOTAL | 4 284,00 € |
Désignation | Montant |
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FONDS PROPRES |
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FONDS PROPRES | 580,00 € |
SOUS TOTAL | 580,00 € |
Proarti |
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Financement participatif proarti | 3 704,00 € |
TOTAL |
|
TOTAL | 4 284,00 € |
ENTRETIEN AVEC OLIVIER PIERRE
au FIDMARSEILLE
Votre troisième long métrage, après 57 000 km entre nous (2007) et Dubaï Flamingo (2011), imagine aujourd’hui la vie quotidienne d’une jeune femme avec un robot, X14. Comment s’est développé ce postulat qui apparaît naturel dès le début ?
J’ai eu l’idée d’une femme et d’un robot en 2008. Je m’intéressais aux relations virtuelles, à la modernité qui trompe la solitude et comble un manque comme peut le faire la religion. J’ai toujours photographié des poupées, au départ il y a eu le désir d’image. Faire exister un personnage non humain, sans que ce soit de la science-fiction, sans explication artificielle lourde, sans modifier le contexte de l’ici et maintenant et sans effets spéciaux ! Le pari quoi ! Mais on est comme des gosses, même sur le tournage, on y croyait, il était là !
Comment avez-vous imaginé X14 qui est émouvant et drôle dans son interaction avec le monde ?
C’est un vrai personnage. Déjà, avec Camille Fontaine qui m’a aidé à écrire, on avait de plus en plus envie de le retrouver, il devenait de plus en plus attachant, mignon, gauche, inquiétant. J’ai toujours imaginé qu’il avait une crête. Quand on a trouvé la vraie fourrure avec Fabrice Lorrain, c’était évident. La crête est un symbole de liberté, de contre-culture et d’animalité. Comme si la machine pouvait avoir, inscrite en elle, une zone d’état sauvage, endormie, qui pouvait se réveiller, s’actualiser. Ce n’est pas une histoire d’amour entre une fille et un robot, ce serait plutôt la chronique de la libération de la fille et de la machine.
Les effets spéciaux sont rares, le point de vue de X14 suffit à donner une vision étrange et poétique du réel. Comment avez-vous pensé à cette dimension fantastique à l’image ?
Il m’est tout de suite venue l’idée d’inventer la vue subjective d’X14 pour le faire exister. Nous interprétons ce qu’il voit comme si voir égal vivre, égal ressentir. Il fallait que l’on se mette à sa place pour capter son trouble et lui accorder le trouble. Ce qui nous implique aussi dans ce regard indiscret sur l’intimité de la fille. Paradoxalement, c’est une image-vérité a priori, l’enregistrement froid d’une caméra robotique.
Liz, avec son cœur artificiel, son look et sa combativité ressemble plus à un « Replicant » de Blade Runner. Comment la définiriez-vous ?
Elle joue avec la vie, et se fout de gagner la partie. Elle la provoque, la convoque. Elle veut mourir, mais c’est la folle envie de vivre qui la tient. La vie l’a écrasée de douleur, elle a perdu ses amours, l’amour même, alors elle se bat. C’est un peu une guerrière, avec son maquillage de chasseuse ! Elle est hybride, elle ressemble à X14, à une machine, ils peuvent se reconnaître en ça. L’idée me plaît que ce qui était de la science-fiction n’en soit plus avec le transhumanisme. Liz, c’est aussi une princesse qui n’a plus de cœur, comme dans un conte.
Son interprète, Lucie Cure, est chanteuse d’opéra. Comment avez-vous composé le casting avec d’autres acteurs reconnus comme Denis Lavant ou Florence Thomassin, familière de vos films ?
Quand j’ai rencontré Lucie Cure, on a sur-flashé. François Ardouvin n’est pas comédien, mais pour moi, c’était Harvey. Daniel Horn a donné vie au robot. On retrouve Florence Thomassin et Stéphanie Michelini qui jouait un père devenue femme dans mon premier long. Actrices amies. Tout-terrain ! Denis Lavant, Emmanuel Salinger, Jeanne Balibar, j’étais une fan avant de les rencontrer, c’est une merveille qu’ils aient accepté d’entrer dans l’aventure X14.
X14 traite d’une solitude aménagée. Comment avez-vous abordé ce thème ?
Je voulais que la fille n’ait vraiment plus personne pour que la présence d’X14, le rôle d’une altérité même illusoire, ou non humaine soient forts. On peut voir X14 comme une personnification poétique de la mort, qui accompagne Liz, qu’elle ne peut pas quitter. La mort est envahissante. Dans le monde de Liz, on ne sait plus ce qui est vivant ou mort, ce qui existe vraiment ou ce qui imite la vie. Ni ce qui compte, ce que l’on croit, ou la vérité. Comme au cinéma ! J’ai intégré ces personnages non organiques à l’histoire, et tous entretiennent des relations. L’aspirateur a un rôle de petit compagnon et en même temps, la mère, présente tout le long du film, n’est pas là. Nos voitures nous parlent. De toute façon, en 2022 tout est devenu vivant, ou à moitié.
Comment avez-vous réfléchi au montage avec François Gédigier ?
Comme pour mon premier long, j’ai monté le film, il l’a vu et il l’a remonté ! Il me bluffe à chaque fois, genre tours de magie. C’est parfait de travailler avec François.
Comment s’est créé l’univers sonore futuriste ?
Il fallait une identité sonore à X14, comme les humains respirent, etc. Nicolas Jorio a sonorisé ses mouvements, on a modulé des bips pour accompagner ses réactions. On a travaillé avec des fréquences électriques. Devant ses synthés, Nicolas avec sa guitare, fréquences, plus rif, plus bips : c’est devenu de la musique. Électronique-électrique. Et le bassiste Frederick Gallay de Supersonic a offert un de ces morceaux.
Dans la production du film, vous avez adopté le credo punk du « Do It Yourself ». Travailler dans cette économie légère était-elle une nécessité ?
C’est de faire le film qui était une nécessité ! Mais j’aime la liberté dans l’image des films sauvages, l’esthétique même. C’est toute une façon de faire un film. Il faudrait garder la légèreté de fabrication, mais alourdir l’économie !
Propos recueillis par Olivier Pierre
VOIR AUSSI :
ARTICLE DE LIBERATION au sujet de 57000 km entre nous, 1ER long métrage de Delphine Kreuter
Contreparties
Invitation à une projection
pour 15,00 € et +
1 ARTINAUTE
39 DISPONIBLES
PHOTO 10X15 signée numérotée/20 + invitation à une projection
pour 50,00 € et +
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Une photo du film, ou des rushes, ou du making-of, signée, numérotée
MUG X14 signé numéroté/5 + invitation à une projection
pour 247,00 € et +
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LE mug X14 signé, numéroté + une invitation à une projection
PHOTO 20X30 signée numérotée/10 + invitation à une projection
pour 505,00 € et +
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Une photo du film, ou des rushes, ou du making-of, signée, numérotée
Photo 30X40 signée numéroté/5 + invitation à une projection
pour 1 195,00 € et +
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Une photo du film, ou des rushes, ou du making-of, signée, numérotée