Un rêve, cette nuit-là
J-26
290,00 €
AUDIOVISUEL - CINÉMA
PRODUCTION
DÉMOCRATISATION CULTURELLE,
CRÉATION ÉMERGENTE
Présentation du projet
Un rêve, cette nuit-là
QUI SUIS-JE
Je m’appelle Philippe Mawem, j’ai 28 ans, et ça fait presque dix ans que je fais du cinéma.
C’est une passion née très tôt avec mon petit frère et ma femme ensemble, nous avons fondé Mawem Visual Production, une jeune structure indépendante où chaque projet est construit avec soin, entouré d’une petite équipe fidèle : chef opérateur, ingénieur son, maquilleuse, comédiens et techniciens avec qui on travaille depuis des années.
Je ne viens pas d’une école de cinéma.
J’ai appris sur le terrain, caméra à la main, en expérimentant, en observant, en recommençant.
Mon envie est simple : faire des films qui respirent, qui vivent, qui parlent vrai. Des films qui regardent les êtres humains sans artifice, avec une attention sincère au détail, à la lumière, au temps qui passe.
Mes influences sont multiples.
J’aime la puissance visuelle et le sens du cadre d’un Sergio Leone, le rythme et la construction d’un Tarantino ou d’un Scorsese, l’écriture précise et ciselée d’un Jacques Audiard ou d’un Alexandre Astier, la photographie sensible d’un Wim Wenders, la musique grandiose et mélancolique d’un Ennio Morricone.
Et au Japon, j’ai trouvé un autre écho : la douceur et la pudeur d’un Kore-eda, la poésie lumineuse de Makoto Shinkai, la liberté rêveuse d’un Miyazaki.
Tout ce mélange me pousse à faire un cinéma à la fois sensible et cinématographique, ancré dans le réel mais porté par le rêve.
Un cinéma de contrastes : entre l’intime et le grandiose, la parole et le silence, le cadre et le souffle.
Avec Un rêve, cette nuit-là , je poursuis cette recherche : raconter des histoires simples mais fortes, sur la mémoire, l’amour, la création, et ce qu’il reste quand tout s’efface.
Je crois en un cinéma artisanal, exigeant, sincère.
Un cinéma de passion et de précision, où chaque image, chaque son, chaque silence compte.
Synopsis
Deux ans après avoir tout mis en pause, Elia, photographe argentique, revient au Japon pour vérifier que la lumière existe encore. À Tokyo, elle réapprend le geste simple de regarder. À Hakone, face au torii sur l’eau, elle ose enfin déclencher. À Kyoto, elle suit les traces de Yuito, l’amour disparu, et retrouve Naël puis Adam, amis de route qu’elle n’a pas vus depuis longtemps. Les conversations sont modestes, tendres, parfois drôles, toujours justes. Elles parlent d’art qu’on vit et pas qu’on fabrique, de ceux qui nous manquent, de ce qu’on choisit de garder vivant. À Osaka, Elia retrouve le rythme du monde et le sien.

NOTE D’INTENTION DU RÉALISATEUR
Il y a des histoires qui ne cherchent pas à plaire, mais à réparer ce qui s’est fissuré en nous. Un rêve, cette nuit-là naît de cette nécessité-là.
Le film s’ouvre sur un manque. Pas un grand fracas, plutôt ce silence particulier qui s’installe quand la mémoire devient lourde. Elia, photographe argentique, revient au Japon deux ans après la disparition de Yuito et la mort de son père. Elle ne vient pas chercher des réponses. Elle vient vérifier que la lumière répond encore à son regard.
Je ne raconte pas une fuite. Je filme quelqu’un qui se souvient pour ne pas laisser mourir.

Présences
Dans le silence de l’appareil repose une constellation de liens.
Le père, voyageur patient, a transmis le doute fertile, l’attention, l’attente de la bonne lumière. Sa disparition a laissé une brèche: comment créer quand celui qui t’a appris à voir n’est plus là.
Yuito, à Kyoto, n’a pas disparu de l’image. Il s’est dissout dans l’air, dans les reflets, dans la façon dont Elia cadre le monde. Au petit matin à Fushimi Inari, elle murmure simplement: 「来たよ。」Kita yo. Je suis là. Pas pour pleurer. Pour dire: je continue.
Adam lui rappelle la vie qu’on construit. Naël, celle qu’on traverse. Entre eux, Elia trouve la sienne.

Ce que le film raconte concrètement
L’épilogue se déroule en quatre mouvements qui correspondent au chemin intérieur d’Elia.
Tokyo. Reprendre le rythme. Des ruelles calmes, un konbini, une cour de sanctuaire. Le déclencheur hésite, puis retrouve son bruit. Avec Naël, sur un banc de quartier, une phrase simple se dépose: « Si aujourd’hui tout va mal, demain arrivera. Et si demain ne marche pas, il y aura un demain. » Ils la répètent sans forcer et rient ensemble. C’est la vie qui revient, par petites vagues.

Hakone. Le torii sur l’eau, au crépuscule. La première fois, Elia n’avait pas osé. Maintenant, elle cadre longuement, respire, déclenche. Pas d’emphase. Juste la justesse d’un geste retrouvé.

Kyoto. Marcher dans la ville de Yuito. Au hasard, Adam croise Elia près du Katsura. Ils passent la journée ensemble, parlent de peu et de beaucoup: du travail qui s’allège, de la femme d’Adam, de Yuito, de ce que l’on garde vivant quand on perd. Une conversation naturelle, simple, où l’on sent deux amis qui ne se sont pas vus depuis deux ans sans avoir cessé d’exister l’un pour l’autre. C’est ici que l’épilogue rejoint le long-métrage: Elia a déjà exposé les images de leur histoire en France; elle sait pourquoi elle photographie. Elle n’est plus en quête de sens, elle pratique une fidélité: habiter sa mémoire sans s’y noyer.

Osaka. La renaissance par le rythme. La foule d’Umeda, l’exubérance de Dōtonbori, la respiration plus rapide qui, enfin, lui convient. Une image un peu floue qu’elle garde volontairement. « Ça compte aussi, ce qui tremble. » Puis la France, le studio, les tirages qui sèchent.
"Le temps finit toujours par lisser les choses…
Pas tout de suite. Pas complètement.
Mais un jour, on respire sans y penser."
»

Intention
Je veux filmer le frottement entre mémoire et création, non comme un conflit paralysant mais comme un courant vital. L’art peut être refuge et entrave; ici, il redevient passage. Elia ne “se soigne” pas par la photo: elle affirme ce qu’elle sait désormais faire et pourquoi. La transmission circule: ce que le père a donné, ce que Yuito a éveillé, ce qu’Elia tient seule, enfin.

Le Japon comme partenaire

Ce n’est pas un film sur le Japon, c’est un film avec le Japon. Les lieux accompagnent la trajectoire d’Elia:
Tokyo pour la mesure retrouvée, Hakone pour l’audace douce, Kyoto pour la conversation avec l’absent et les vivants, Osaka pour l’élan. Le pays est pudique, précis, traversé d’ombres et de respirations; il devient mémoire vivante.
Références et promesse de mise en scène
Je revendique une filiation avec le cinéma japonais qui sait regarder la vie en face sans la charger d’explications: Kore-eda pour la délicatesse morale, Makoto Shinkai et Miyazaki pour l’alliance du quotidien et d’un onirisme léger, Ozu et Naruse pour l’économie qui rend les détails éloquents. L’onirisme ne sert jamais d’échappatoire: il révèle autrement.
Image argentée, granuleuse, presque tactile. Sons minimalistes, silences respirés. Plans pensés comme des souvenirs en train de se reformer: précis mais poreux, ouverts au spectateur. Pas d’effets, pas de discours. Un regard tenu.

Pourquoi faire ce film maintenant
Parce que l’art ne se fabrique pas, il s’éprouve. Parce qu’un film peut rester intime et parler à tous. Parce que je crois encore au frisson d’un geste simple: une femme qui reprend un appareil et, avec, sa place dans le monde.
Et surtout parce que cet épilogue est la première pierre du long-métrage. Nous posons ici les bases visuelles, sensorielles et éthiques du récit à venir: le ton, la lumière, le tempo, la manière d’être au réel. Un dossier peut convaincre par des intentions; des images convainquent par leur vérité. Ce court format sera notre preuve: une promesse tangible adressée aux partenaires, mécènes et institutions, la démonstration de ce que nous savons raconter et comment nous allons le raconter.
Fabrication
Tournage en janvier, au Japon, en équipe réduite. Respect des lieux, des saisons, des rythmes. Pas de capture frénétique: une rencontre. Nous privilégierons la disponibilité des corps et du cadre pour laisser advenir ce que la vie offre. L’éthique du tournage et l’esthétique du film se confondent: plus la préparation est fine, plus l’instant peut respirer.
Un rêve, cette nuit-là – Épilogue est une déclaration d’amour à l’art, à la patience et à la beauté du monde. Un film sur la fragilité et la constance. Sur le courage discret de celles et ceux qui, malgré la perte, choisissent de créer encore. Et, comme le rappelle cette phrase qui nous guide: si aujourd’hui vacille, demain arrive; et s’il ne tient pas, il y aura encore un demain.

QUAND ET OÙ LE PROJET VERRA LE JOUR
Le tournage de Un rêve, cette nuit-là aura lieu au Japon, du 12 janvier au 6 février 2026, dans quatre villes emblématiques du parcours d’Elia : Tokyo, Hakone, Kyoto et Osaka.
Chaque lieu incarne une étape émotionnelle du film : Tokyo pour la redécouverte, Hakone pour la mémoire, Kyoto pour la rencontre avec le passé, Osaka pour la renaissance.
La postproduction (montage, étalonnage, mixage) se déroulera à Paris entre février et avril 2026, pour une première projection au printemps 2026, suivie d’une présentation en festivals et d’une diffusion privée en ligne destinée aux contributeurs et partenaires.
POURQUOI AVOIR CHOISI DE FAIRE UNE COLLECTE
Nous lançons cette collecte pour donner au film les moyens de sa justesse.
Un rêve, cette nuit-là est un projet profondément personnel, mais il doit être tourné avec la rigueur et la précision d’un film de cinéma.
L’équipe partira au Japon avec une structure légère, pour tourner au plus près des lieux réels, dans leur lumière naturelle.
La collecte servira à soutenir les postes essentiels : le transport et l’hébergement de l’équipe, la location du matériel son et image, les frais de production sur place, ainsi que la postproduction (montage, mixage, étalonnage).
Chaque contribution, petite ou grande, participera directement à cette aventure :
à la beauté d’un plan, à la sincérité d’un silence, à la cohérence d’un geste.
Au-delà du financement, cette collecte est une manière de partager la genèse d’un film, de créer un lien concret entre les spectateurs et la création.
C’est une invitation à faire partie d’une œuvre en train de naître, à accompagner un cinéma indépendant, poétique et exigeant qui cherche à prouver qu’on peut encore raconter autrement, avec peu de moyens mais beaucoup de soin.
Votre soutien permettra à ce court-métrage d’exister pleinement
et, par lui, d’ouvrir la voie au long-métrage à venir, tourné au Japon lui aussi.
Chaque don est une pierre posée dans ce rêve qui devient film.

A quoi sert l'argent collecté
Nous avons déjà réuni 12 000 €, grâce au soutien de nos proches et à nos apports personnels.
Ces premiers fonds ont permis de sécuriser les bases logistiques du tournage au Japon, prévu en janvier : le voyage, les hébergements et la préparation technique sur place.
Il nous reste désormais le dernier palier à franchir pour donner à ce film toute son ampleur.
Nous cherchons à réunir 12 700 € supplémentaires, afin d’atteindre notre budget global de 24 700 € — un budget réaliste, rigoureusement construit et adapté à un tournage international en équipe réduite.
Ces 12 700 € permettront de :
• Assurer les conditions du tournage au Japon : transports locaux, défraiement de l’équipe, autorisations, location du matériel son et logistique sur le terrain.
• Finaliser la postproduction du film : montage, étalonnage, mixage, sous-titrage et création de la musique originale.
• Accompagner la communication et la diffusion : création des affiches officielles, dossier de presse, DCP, envois en festivals et promotion digitale.
Chaque contribution, petite ou grande, participe concrètement à faire exister un film indépendant tourné avec rigueur, sincérité et passion.
Votre soutien nous aide à garantir une qualité artistique et technique à la hauteur de la vision du réalisateur, tout en valorisant les artistes et techniciens qui participent à cette aventure.
Ce projet est porté par Mawem Visual Production, une association à but non lucratif dédiée à la création audiovisuelle indépendante.
L’intégralité des fonds collectés sera réinvestie dans le film et dans la valorisation des personnes qui le font vivre.
Objectif de collecte
12 700,00 €
Montant Global
24 700,00 €
| Désignation | Montant |
|---|---|
Location matériels |
|
| matériel son | 800,00 € |
| SOUS TOTAL | 800,00 € |
ÉQUIPE DE TOURNAGE |
|
| Chef opérateur / Image | 1 000,00 € |
| Ingénieur son & matériel audio complémentaire | 1 000,00 € |
| Makeup | 1 000,00 € |
| Comédiens (défraiement & frais de séjour) | 1 500,00 € |
| Régie, repas & logistique de plateau | 2 000,00 € |
| SOUS TOTAL | 6 500,00 € |
MOBILITÉ & LOGEMENT |
|
| Logements au Japon (Tokyo, Hakone, Kyoto, Osaka) | 5 000,00 € |
| Déplacements inter-villes & transports locaux | 2 000,00 € |
| Billet d'avion | 3 000,00 € |
| SOUS TOTAL | 10 000,00 € |
POSTPRODUCTION |
|
| Montage image & son | 2 000,00 € |
| Étalonnage & mixage | 1 400,00 € |
| musique originale | 700,00 € |
| SOUS TOTAL | 4 100,00 € |
COMMUNICATION & DIFFUSION |
|
| Création affiche, visuels, dossiers presse Promotion digitale & réseaux | 1 000,00 € |
| Envois festivals & DCP | 800,00 € |
| SOUS TOTAL | 1 800,00 € |
DÉTAIL |
|
| imprévus | 1 500,00 € |
| SOUS TOTAL | 1 500,00 € |
TOTAL |
|
| TOTAL | 24 700,00 € |
| Désignation | Montant |
|---|---|
Apports producteurs (acquis) |
|
| Mawem Visual Production (fonds propres, aides familiales) | 12 000,00 € |
| SOUS TOTAL | 12 000,00 € |
Proarti |
|
| Financement participatif proarti | 12 700,00 € |
TOTAL |
|
| TOTAL | 24 700,00 € |
Contreparties
Merci du cœur
pour 20,00 € et +
1 ARTINAUTE
Votre nom apparaîtra au générique du film, dans la sectionRemerciements spéciaux.
Un grand merci pour votre confiance et votre soutien à la création indépendante.
Souvenir argentique
pour 30,00 € et +
0 ARTINAUTES
Votre nom au générique + unephoto argentique exclusivedu tournage au Japon (numérisée, envoyée par e-mail).
Chaque image sera unique, capturée sur pellicule par l’équipe.
Un fragment de lumière et de voyage partagé avec vous.
Rêve partagé
pour 75,00 € et +
1 ARTINAUTE
49 DISPONIBLES
Votre nom figurera au générique du film, dans la sectionRemerciements spéciaux.
Vous recevrez également :
•L’affiche officielledu court-métrageUn rêve, cette nuit-là : Épilogue, imprimée sur papier photo de qualité.
•Une invitation à l’avant-premièreen France.
•Un lien privépour découvrir le film en ligne.
Merci de faire partie de celles et ceux qui rendent ce rêve possible.
Producteur du rêve
pour 250,00 € et +
0 ARTINAUTES
Votre nom apparaîtra au générique du film, dans la sectionGrands soutiens du projet.
Vous recevrez :
–L’affiche officielledu court-métrageUn rêve, cette nuit-là
–Un lien privépour visionner le film en avant-première
–Une invitation à l’avant-première en France
–Un accès exclusif au making-of du tournage au Japon, monté spécialement pour les grands contributeurs
Un immense merci pour votre confiance et votre engagement.
Vous devenez partie intégrante de cette aventure artistique et humaine.
Le rêve absolu
pour 500,00 € et +
0 ARTINAUTES
Votre nom figurera au générique du film en tant queProducteur Mécène.
Vous recevrez :
–Le livre-photo officielUn rêve, cette nuit-là, édition spéciale,dédicacé par toute l’équipe du filmavec un mot personnalisé.
–L’affiche officielle du film, signée par le réalisateur et les comédiens.
–Une invitation à l’avant-première(projection privée en France).
–Un accès exclusif au making-of du tournage au Japon.
–Un lien privépour visionner le film en avant-première.
Vous faites partie de celles et ceux sans qui cette aventure n’existerait pas.
Votre nom accompagnera le film, en France comme au Japon, comme symbole d’un soutien essentiel à la création indépendante.