On est en 1983 : cinq malfrats un peu minables se retrouvent dans leur planque pour préparer un braquage... jusqu’au moment où la télé, restée allumée dans un coin, annonce le tirage du Loto : l’un d’eux a décroché le jackpot. La donne change alors brusquement.

Un coup de pas de chance est une comédie noire sur le désir d’y croire et la beauté du déraillement. Cinq personnages s’accrochent à leurs espoirs dans un décor qui s’effrite. Chaque plan scrute leurs gestes minuscules, leurs manies, leurs silences — leur obstination à rester debout, même de travers.

Au-delà du film noir et grinçant, il s’agit aussi de raconter des types pas franchement à leur place : peut-être que ce qu’ils cherchent avant tout, c'est échapper à leur condition. Ce braquage devient un prétexte -ce qu’ils voudraient vraiment voler, c’est la possibilité d’une autre vie, loin des humiliations et des identités qui enferment. Chacun, à sa manière, rêve d’un affranchissement. Le huis clos, dans ce hangar à l’atmosphère carcérale, attise jusqu’à l’obsession leur désir de liberté. La table les réunit, les fige, les expose les uns aux autres : c'est le lieu du pacte, du mensonge, du partage fantasmé, de la confrontation.

Je suis Patrick Paris, designer et plasticien. J'ai écrit le scénario de Un coup de pas de chance à l'été 2025, avant d'en développer la mise en scène avec Michaël Crotto, co-réalisateur.

Autour de nous, une équipe technique exigeante et pleine d'élan s'est rassemblée pour donner vie au projet. Et pous incarner les cinq personnages, nous avons réuni une distribution aussi solide qu'inspirée :

John Arnold, Brieuc Carpentier, Cyril Couton, Adrien Daquin et Catherine Giron — chacun avec cette folle énergie qui porte le projet, et accessoirement une filmographie longue comme la départementale 906 (celle qui file vers Rambouillet).

Un coup de pas de chance emprunte à Tarantino le sens du décalage, aux frères Coen la beauté du cadre et la lente ironie des situations — mais sans doute aussi à Sean Baker son regard cru et lumineux sur la beauté des vies ordinaires. Chaque plan est composé comme un tableau : la lumière sculpte plus qu’elle n’éclaire, la caméra se tient à distance, patiente et précise.

C'est un cinéma de tension retenue, d'atmosphères ciselées, où la lenteur devient rythme.

À l’intérieur, une lumière pauvre, verdâtre, colle aux visages ; à l’extérieur, une clarté blanche tranche les corps comme un jugement. Entre ces deux mondes, la télévision fait office de chœur absurde — un écho grotesque au réel.

Tout repose sur la beauté de l’image, le grain, la poussière, et cette attention extrême portée à l’atmosphère : un univers à la fois dur, drôle et suspendu — quelque part entre un hangar de banlieue et un rêve de cinéma.

Vous, vous êtes ceux qui rendez le projet possible !

Soutenir Un coup de pas de chance, c'est aider à fabriquer un vrai film indépendant : libre, audacieux, ambitieux, fait main.

. L’objectif est de 14000 € : cette somme servira à couvrir les frais essentiels du tournage : décors, costumes, lumière, logistique (et les sandwiches aux rillettes). Aucune des vingt-quatre personnes impliquées — comédiens et techniciens — ne sera rémunérée : tout le monde vient pour le plaisir de faire, pour la beauté du geste.

. Si l’objectif est dépassé, l’excédent servira à amorcer une rémunération pour l’équipe.

Et bonne nouvelle : grâce au dispositif de mécénat géré par ProArt, 66% de votre don est déductible de vos impôts (60% pour les entreprises). Ainsi, un don de 100€ ne vous coûte réellement que 34€.

Contribuer, c’est rejoindre notre petite bande, celle qui croit encore qu’on peut faire du cinéma sérieusement sans se prendre au sérieux. Contribuer, c’est entrer dans la famille du film : vous en partagerez les nouvelles, les étapes, les images, et, on l’espère, un verre le soir de la première.

. La collecte des fonds... c'est maintenant ! nous avons 30 jours pour boucler notre budget. Notre collecte se terminera juste avant votre déclaration fiscale : vous donnez maintenant...et 66% de votre don vous reviennent aussitôt en déduction fiscale ! (entreprises : 60%)

. Préparation, répétitions... On n'a pas attendu, c'est en cours depuis de longues semaines ! Suivez le blog (onglet blog, juste ici) on vous raconte comment ça avance !

. Tournage ! Première quinzaine de février 2026, c'est le tournage -3 jours pour tout donner...

. Post-production ! du 15 février au 15 mars, un mois ne sera pas de trop pour bichonner montage, effets-spéciaux, étalonnage, mixage etc...

. DIFFUSION ! Vous êtes donateur ? alors dès le 15 mars, vous pourrez bénéficier du lien pour admirer en ligne le projet auquel vous aurez contribué ! et puis, bien sûr, une avant-première sera organisée...et des soumissions à de nombreux festivals... à suivre !!!