THE DREAMER

Synopsis de The Dreamer 

Marlon est un jeune homme qui espère devenir une grande star à Broadway. Aidé de son ami et mentor, Mr. Kelly, il part à New-York afin de concrétiser ce rêve. Mais la lumière des projecteurs n’est pas la seule chose qui l’appelle là-bas : il y a bien longtemps, sa mère a quitté la ferme familiale pour tenter de percer en tant que chanteuse à Broadway. Marlon souhaiterait retrouver cette mère absente, mais qui lui a transmis quand il était enfant le goût de l’art et des chansons. On retrouve de nombreuses références et/ou mentions à des comédies musicales célèbres, comme Chantons sous la pluie, Hamilton, ou encore Hello Dolly!, mais aussi à des films liés à la musique tels qu’Alice au pays des merveilles ou le Magicien d’Oz.

Dans ce voyage initiatique, dans lequel Marlon découvrira peu à peu la vérité, la scène évolue d’une ferme de l’Amérique profonde, à un hôtel luxueux des années 1960, ou encore à la jungle amazonienne : qu’importe le trajet, Marlon veut avant tout se réaliser en accomplissant ses rêves.

La genèse de The Dreamer

The Dreamer, ça commence par William Boutet : ce jeune parisien franco-américain rêve raconter des histoires, de vivre des émotions et de les partager. Tout petit, à l’école, il joue déjà dans des comédies musicales en anglais. En 2019, il intègre les Cours Florent. C'est là-bas qu’il rencontre la co-metteuse en scène de The Dreamer Amélie Sureau, ainsi que les acteurs de la pièce. Cette pièce est un projet d’amis avant d’être un projet professionnel.

The Dreamer est la première création de William Boutet. Elle est jouée pour la première fois fin août 2022, à l’occasion des TFE (Travaux de Fin d’Études), un projet où des pièces, classiques ou contemporaines, sont travaillées tout au long de la troisième et dernière année aux Cours Florent pour être jouées à la fin du cursus scolaire. Très rapidement, cette création originale est programmée dans deux théâtres parisiens pour un total de vingt-quatre représentations : huit dates au Théâtre du Gouvernail de février à mars 2023, puis seize dates au Théâtre de la Croisée des Chemins de mai à juin 2023.

Après plus d’un an de pause, The Dreamer est de retour ! Elle remontera sur les planches lors du festival d’Avignon off en juillet prochain, au Théâtre de la Tache d’encre.

C’est là que vient le but de cette cagnotte : Avignon, ce n’est pas donné financièrement. Il faut payer la salle qui nous accueillera, ainsi que le régisseur qui permettra à ce qu’il ne fasse pas tout noir dans la salle pendant la représentation, défrayer les comédiens et metteurs en scène (qu’il s’agisse du transport pour aller à Avignon puis en partir ; les coûts de la location du lieu qui hébergera la troupe ; la nourriture pour les comédiens afin de leur redonner l’énergie qu’ils auront perdue en jouant pendant 1h15 six jours par semaine…). Autant de coûts qui ont besoin de votre aide pour être financés.

Pourquoi aller à Avignon ?

Avignon, ce n’est pas gratuit, mais ça en vaut le prix. Lieu de rencontre des amateurs de théâtre, c’est l’endroit parfait pour présenter cette pièce à un autre type de public. Après l’engouement de celui parisien en 2023, comme le montrent les avis sur BilletRéduc (en cliquant sur le lien suivant : https://www.billetreduc.com/308876/evtcrit.htm), ou les critiques positives comme celle de Pause Thé(âtre) (en cliquant sur le lien suivant : https://www.youtube.com/watch?v=Z0L8cIePU1Q, de 20min55 à 22min55) ou encore celle de Musical Avenue (en cliquant sur le lien suivant : https://www.musicalavenue.fr/critique-the-dreamer-au-theatre-la-croisee-des-chemins-du-06-mai-au-25-juin-2023/?fbclid=IwAR0Gndbu4h3O64BkbxA_hULjrG1ZcSdGAS1KLALELoQuBgVAAlTA99WDCSg), nous souhaitons faire découvrir The Dreamer à de nouvelles personnes.

Avignon est également le lieu pour inviter des producteurs à voir la pièce qui, si celle-ci leur plaît, permettront de la faire vivre après Avignon.

Les membres de The Dreamer ont pour volonté de poursuivre cette aventure le plus longtemps possible, et de continuer à transmettre l’histoire et les messages de The Dreamer. Et ce sera grâce à vous !

Quel est le message de The Dreamer ?

Marlon, c’est au premier abord le jeune homme de province qui rêve des lumières de la grande ville ; qui espère que les « flashs photographiques » réveilleront ce quotidien trop morne, trop terne. Marlon, c’est des milliers de jeunes qui se sentent enfermés dans leur vie trop petite, c’est des millions d’humains qui rêvent d’un avenir meilleur.

Mais il a un plus grand rêve : derrière cette façade de s’émanciper de son foyer, il a une réelle volonté de soigner les blessures familiales : quoi qu’il lui en coûte, il ramènera sa mère à la maison. Pourquoi est-elle partie si brusquement un jour, elle qui était l’âme du foyer, pourra-t-il la retrouver, et surtout la ramener ? Et s’il y arrive, l’harmonie familiale peut-elle reprendre son cours ?

The Dreamer n’est donc pas qu’une aventure personnelle, c’est avant tout une histoire familiale, dans laquelle se confrontent deux visions de la vie : une qui est pragmatique et réaliste, incarnée par le père, l’autre qui a pour objectif la réussite des rêves, qu’importe leur impossibilité, incarnée par la mère. En cherchant à retrouver sa mère et à la ramener à la maison, auprès de son père et de sa sœur, Marlon tente de réconcilier le rêve et la réalité. Il espère trouver un compromis entre les deux, et d’ainsi pouvoir bâtir de nouvelles fondations pour la famille.

Marlon illustre cette vie que chacun cherche à mener au quotidien, à savoir une vie où l’on pourrait réaliser ses rêves, malgré les contraintes qu’impose le monde réel. En grandissant, il faut apprendre à jongler avec ces deux univers, et essayer au mieux de les associer.

Vie personnelle, vie professionnelle, réalité, rêve… Au final, chacun essaie de s’en sortir et de s’épanouir au mieux avec les armes qu’il a. La leçon de cette pièce se trouve dans la compassion que le spectateur peut ressentir envers Marlon : la passion, c’est-à-dire les émotions, sont partagées entre le spectateur et Marlon. Si la compassion ne soigne pas tout, elle a au moins le mérite de rendre le monde meilleur.