
Sombre Printemps, théâtre & danse
Collecte Terminée
| ARTS DE LA SCÈNE
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2 000,00 € demandés
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Présentation du projet
Ce projet né d'un premier jet et joué une seule fois, pourrait grâce à vous s'étoffer et atteindre tout sa maturité pour sa deuxiéme présentation ...
Comme dans ses précédents spectacles, Fabrizio Pazzaglia a souhaité prêter son corps à un texte littéraire – c'est précisément ainsi qu'il définit le théâtre physique. Il ne s'agit pas de raconter «SOMBRE PRINTEMPS» d' Unica Zürn, mais les émotions et les couleurs qui l'animent afin de permettre aux spectateurs de s'y reconnaître et se raconter leur propre histoire. Il a donc choisi de travailler non sur une adaptation mais sur des fragments du texte – un peu comme le corps fragmenté de la poupée, qui n'a que sa tête et ses membres, attachés à ceux du danseur, dont les mouvements lui donneront vie. Ce projet est pensé comme une réflexion sur la découverte de l'amour et de ses deux visages – le spirituel et le charnel – une émotion universelle, que l'on connaisse ou pas le paysage littéraire de Unica Zürn."Qui pourrait supporter l'amour sans en mourir ?" interroge l'auteur, bien loin du vieil idéal romantique qui a notamment inspiré les ballets blancs et glorifiait les femmes qui mouraient avant même de connaitre l'amour charnel. La réponse que s'efforcera de donner le danseur à travers ce spectacle contrastera avec celle choisie par l'enfant du roman.
«SOMBRE PRINTEMPS» peut apparaître comme un pendant féminin du « Condamné à mort» de Jean Genet. C'est d'ailleurs la genèse de la chorégraphie basée sur le texte de Jean Genet "Sur mon cou" extrait du « Condamné à mort» et chanté par Etienne Daho. Avec des électrodes induisant des contractions musculaires se crée peu à peu une danse polluée par des mouvements évoquant clairement l’hôpital psychiatrique - ou la chaise électrique.
La dimension sociale, très présente dans le texte, amène nécessairement à poser la question des classes dans son adaptation pour la scène. On imagine souvent qu'une classe sociale se structure surtout à partir d'une activité économique. Selon Patrick Chamoiseau, c'est plutôt un sentiment partagé par un ensemble d'hommes et de femmes qui en serait l'origine. «SOMBRE PRINTEMPS» apparaît ainsi comme une tentative de matérialiser les sentiments communs éprouvés par l'auteur et son personnage mais aussi par le metteur en scène et le spectateur – tous réunis par une même bibliothèque de sentiments que nous pourrions qualifier de «sentimenthèque».
A quoi sert l'argent collecté
Le projet Sombre Printemps a été présenté une seule fois à Bezons en janvier 2013. S'en suit la programmation sur Paris à la Loge les 15,16,17,18 octobre 2013 qui est une belle opportunité, mais qui demande un gros travail de reprise et de réadaptation pour ce lieu spécifique. C'est pourquoi Fabrizio a besoin d'un bon temps de travail avec son équipe en amont pour tester de nouvelles idées. L'apport de proarti permettrait de creuser et retravailler la recherche artistique et de réadapter la scénographie, qui est essentielle à ce lieu spécifique, d'autant que la rémunération pendant ces quatres représentations est à la recette donc incertaine, un minimun assuré serait le bienvenu...
Objectif de collecte
2 000,00 €
Montant Global
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Financement participatif proarti | 2 000,00 € |
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