Sinon nous sommes perdus

AUDIOVISUEL - CINÉMA
PRODUCTION
SOLIDARITÉS INTERNATIONALES

Présentation du projet

LE FILM
Chaïm et Ruchla Strum doivent leur survie pendant la Seconde Guerre mondiale à la solidarité et la complicité de Français lambdas. En juillet 1942, ils sont prévenus de l’imminence de la rafle du Vel’ d’hiv par un voisin policier et sa femme. L’année suivante, alors que la France est totalement occupée, une famille de la Vienne va les planquer jusqu’à la fin de la guerre.
Quatre vingts ans plus tard, leur fille Khaya aimerait faire reconnaître ces gens ordinaires comme Justes parmi les Nations. Elle ne saurait affirmer avec certitude si son inlassable engagement auprès des demandeurs d’asile est une façon inconsciente de renvoyer l’ascenseur de la solidarité et de la résistance à travers les époques.
La chorégraphie qu’elle travaille depuis des années avec des amies danseuses sur la fuite, l’exil, l’errance et l’accueil des étrangers sans-papiers à qui elle pense devoir entraide et soutien sans conditions, entre en résonance saisissante avec son histoire familiale.

 

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LES INTENTIONS DU RÉALISATEUR par Jean-Louis Dubois-Chabert
Sinon nous sommes perdus est mon troisième documentaire. Comme dans les deux précédents, il est question de destins qui basculent. C’est le cas de celui de Chaïm et Ruchla, juifs polonais promis à la déportation et à la mort si des gens, par solidarité pure, ne les avaient pas prévenus de la rafle du Vél’ d’Hiv ou planqués dans une ferme. Aucune vie n’est banale mais il arrive que certaines le soient moins que d’autres.
Je veux reconstituer l’histoire épique et extraordinaire de Chaïm et Ruchla en croisant les récits de leur fille, Khaya, et des descendantes des personnes qui les ont sauvés.
Un pont entre les époques
Mais je vais aussi placer le film dans notre époque. Alors que l’extrême droite est aux portes du pouvoir et que même maquillés de patriotisme, ses discours de rejet de l’étranger, bouc émissaire facile de tous nos maux, trouvent un écho permanent dans toutes les tribunes, sur tous les plateaux de télévision et infusent notre société, je veux, à ma mesure, opposer un point de vue altruiste à ce repli haineux.
Pour cela, je dresse un pont de solidarité entre la Seconde Guerre mondiale et aujourd’hui. Entre les Justes, ces gens qui ont sauvé des juifs de l’extermination, et les personnes qui, aujourd’hui, viennent en aide aux étrangers demandeurs d’asile. Certes, les risques que prennent les bénévoles tels que Khaya dans les associations venant en aide aux sans-papiers sont sans commune mesure avec ceux qu’ont pris les Justes pendant la guerre, mais l’intention altruiste est identique.
La danse au cœur du dispositif
À sa manière, Khaya perpétue la solidarité dont ont bénéficié ses parents. Comme un renvoi d’ascenseur à travers l’histoire. Dans ses activités au sein du Réseau éducation sans frontières, dans ses lectures auprès d’enfants d’écoles primaires, et quand elle danse.
C’est pourquoi, si la parole et les images d’archives tiendront le récit du film, c’est à la danse que j’ai voulu confier le rôle de fil conducteur. Parce Khaya a toujours dansé. Parce qu’à leur manière ses parents ont dansé leur vie, parfois au bord des précipices. Parce que la danse est la métaphore de la vie, et parce que la chorégraphie que travaillent Khaya et ses amies danseuses du collectif amateur Tous Azimuts établit le lien entre les époques que je souhaite montrer. Je filmerai cette chorégraphie dans des conditions professionnelles, à la Fabrique des arts de Carcassonne.

 

POURQUOI COURT-JUS PRODUCTION PORTE LE PROJET SINON NOUS SOMMES PERDUS ? Par Caroline Chassaing
Depuis 20 ans, que ce soit en documentaire ou en fiction, Court-jus production s’épanouit dans la production de films atypiques alliant force des histoires et recherche esthétique. L’ensemble de l’équipe s’attache à accompagner des auteurs et autrices audacieux, affirmant un point de vue et un regard singuliers, nous amenant à nous interroger sur l’état du monde. Le projet de Jean-Louis Dubois-Chabert s’inscrit ainsi dans nos volontés.

Sinon nous sommes perdus nous invite à nous interroger tout autant sur la condition d’immigré, de réfugié que sur nos propres histoires d’exil. Le film explore plusieurs pistes : celle du mouvement forcé, celle du mouvement qui sauve, celle du mouvement dansé. Et tous se mêlent en une évidence. Grâce à Khaya et à l’ensemble des danseuses, tout comme en recourant à ses propres expériences, Jean-Louis filme l’exil, l’exode, le passage de l’intérieur. Avec ce film, le réalisateur prône l’obligation à l’espoir.  Ses choix de réalisation nous ont séduit, tant par leur qualité, par leur discrétion que par la façon avec laquelle ils mettent en valeur des personnages sans jamais tomber dans le voyeurisme, évitant l’écueil de l’émotion forcée.

Aujourd’hui, nous avons besoin de participants privés pour que se concrétise ce projet né il y a trois ans. Grâce à vos dons, vous participez à la production du film et vous rendez possible un cinéma libre et indépendant.
En soutenant le projet, vous avez la possibilité de défiscaliser 66 % de votre don si vous êtes un particulier ou une particulière, et 60 % si vous êtes une entreprise. Par exemple, un don de 100 € coûtera en réalité 34 € à un particulier et 40 € à une entreprise.

 

 

A quoi sert l'argent collecté

Le projet a reçu l’aide au projet d’après de la Région Nouvelle Aquitaine. Une aide à l’écriture qui a permis à Jean-Louis Dubois-Chabert documenter son sujet, rencontrer les protagonistes du film, réaliser les premiers repérages et approfondir ses intentions et son synopsis lors d’une résidence d’écriture.
Mais nous n’avons pas obtenu l’aide au développement, ce qui, en attendant de trouver d’autres moyens de financement, retarde l’avancée du projet. Or, la réalité attend rarement un réalisateur ou une production. Une résidence est d’ores et déjà programmée à Carcassonne pour filmer la chorégraphie de Khaya et ses amies et les financements ne sont pas là.
La réalisation de ce film nécessite de se rendre sur les lieux où vivent les protagonistes actuels et dans ceux qui servent de cadre historique au récit. Le tournage comprend des scènes filmées à Carcassonne, à Berthegon, dans la Vienne et à Montpellier, ainsi qu’à Paris et Auschwitz.
Le recours aux images d’archives de la Seconde Guerre mondiale représente également un coût important.
Cet appel à don représente environ 25 % du budget du film.
Avec 20000 €, une partie du tournage et de la post-production (salaires, cotisations sociales, déplacements sur les divers sites du film) pourra être financée.


Objectif de collecte

20 000,00 €

Montant Global

155 778,00 €

Dépenses

Désignation Montant

Budget previsionnel

droits d'auteur, droits musicaux, droits d'archives 26 000,00 €
personnel (techniciens, tournage, montage) 45 008,00 €
voix off 1 800,00 €
charges sociales 29 770,00 €
decors Carcassonne Fabrique des arts 15 000,00 €
transports defraiements regie 9 450,00 €
materiel de tournage 6 750,00 €
post production consommable 10 100,00 €
assurance et divers 3 900,00 €
imprevus frais generaux production 8 000,00 €
SOUS TOTAL 155 778,00 €

TOTAL

TOTAL 155 778,00 €

Recettes

Désignation Montant

Plan de financement previsionnel

Procirep 9 500,00 €
diffuseur 45 000,00 €
CNC 20 000,00 €
Aides locales 25 000,00 €
Agglomeration de Carcassonne 15 000,00 €
court jus production 21 278,00 €
SOUS TOTAL 135 778,00 €

Proarti

Financement participatif proarti 20 000,00 €

TOTAL

TOTAL 155 778,00 €

Un choc et une double rencontre
La première fois que j’ai entendu parler de la Shoah, j’avais 10 ans. Nous avions regardé en famille la série Holocauste, de Marvin Chomsky. J’avais alors appris que des millions de personnes avaient été méthodiquement assassinées par les nazis au seul motif qu’ils étaient juifs. Je ne me suis jamais remis de ce choc.
La première fois que j’ai rencontré Khaya Strum, elle avait dansé lors d’une installation artistique à Carcassonne. Elle devait avoir près de 65 ans et j’avais été touché par la liberté qu’elle s’accordait autant que par sa grande force expressive. C’était comme si, quand elle dansait, rien ne pouvait lui arriver. J’adore voir Khaya danser.
Trois ans plus tard, nous nous sommes retrouvés au Réseau éducation sans frontières de Carcassonne où elle venait en aide à des étrangers sans papiers qu’elle parrainait, voire hébergeait. Elle m’avait alors raconté l’histoire de ses parents, couple de juifs polonais cachés pendant une partie de la Seconde Guerre mondiale par des gens qu’ils ne connaissaient pas et j’avais été saisi par le rebond de l’Histoire.
En revoyant le film Pina, de Wim Wenders, il y a trois ou quatre ans, la phrase de la chorégraphe allemande Pina Bausch « Dansez, dansez ! Sinon nous sommes perdus » a fait écho à cette double rencontre avec Khaya. Je lui ai parlé de mon projet de documentaire et de mon désir de la filmer quand elle danse. Je lui ai demandé si elle était d’accord pour danser l’histoire de ses parents. « Non, je ne veux pas danser toute seule », m’a-t-elle répondu. En revanche, pas de problème pour danser avec ses copines du collectif amateur Tous Azimuts. Et ça tombait bien ! Depuis quatre ans, elles travaillaient une chorégraphie sur les sans-papiers. L’histoire s’engageait bien.

 

Contreparties

Merci. Vous êtes chouette !

pour 10,00 € et +

2 ARTINAUTES

Un don de 10 € vous coûtera 3,40 € (après défiscalisation de 66 % pour un particulier) ou 4 € (après défiscalisation de 60 % pour une entreprise).

Votre nom figurera au générique

Vous recevrez des nouvelles de la vie du film.

Un grand merci. Vous êtes formidable !

pour 20,00 € et +

7 ARTINAUTES

Un don de 20 € vous coûtera 6,80€ (après défiscalisation de 66% pour un particulier) ou 8 € (après défiscalisation de 60 % pour une entreprise).

Vous recevrez un lien temporaire pour visionner le film en avant-première, des nouvelles de la vie du film ;

Votre nom figurera au générique.

Un énorme merci. Vous êtes adorable !

pour 30,00 € et +

7 ARTINAUTES

Un don de 30 € vous coûtera : 20 € (après défiscalisation de 66 % pour un particulier) ou 18 € (après défiscalisation de 60 % pour une entreprise).

Vous recevrez un DVD ou une clé USB du film, un lien temporaire pour visionner le film en avant-première, des nouvelles de la vie du film ;

Votre nom figurera au générique.

50 fois merci. Vous êtes épatant.e !

pour 50,00 € et +

14 ARTINAUTES

Un don de 50 € vous coûtera : 17 € (après défiscalisation de 66 % pour un particulier) ou 20 € (après défiscalisation de 60 % pour une entreprise).

Vous recevrez deux DVD ou deux clé USB du film, un lien temporaire pour visionner le film en avant-première, des nouvelles de la vie du film ;

Votre nom figurera au générique.

Merci 100 fois. Vous êtes fantastique !

pour 100,00 € et +

1 ARTINAUTE

Un don de 100 € vous coûtera 34 € (après défiscalisation de 66 % pour un particulier) ou 40 € (après défiscalisation de 60 % pour une entreprise).

Vous recevrez une affiche du film dédicacée par le réalisateur, trois DVD ou clés USB du film, un lien temporaire pour visionner le film ;

Votre nom figurera au générique.

Merci 200 fois. Vous êtes sensationnel.le !

pour 200,00 € et +

1 ARTINAUTE

Un don de 200 € vous coûtera 68 € (après défiscalisation de 66 % pour un particulier) ou 80 € (après défiscalisation de 60 % pour une entreprise).

Vous serez invité.e à l’avant-première du film ;

Vous recevrez une affiche du film dédicacée par le réalisateur, trois DVD ou clés USB du film ;

Votre nom figurera au générique

500 fois merci. Vous êtes époustouflant.e !

pour 500,00 € et +

0 ARTINAUTES

Pour 500 € et +

Vous serez invité.e à l’avant-première du film avec deux personnes de votre choix ;

Vous recevrez une affiche du film dédicacée par le réalisateur, trois DVD ou clés USB du film ;

Votre nom figurera au générique.

Merci mille. Vous êtes renversant.e !

pour 1 000,00 € et +

1 ARTINAUTE

Vous serez invité.e à l’avant-première du film avec cinq personnes de votre choix ;

Vous recevrez une affiche du film dédicacée par le réalisateur, cinq DVD ou clés USB du film ;

Votre nom figurera au générique.