

Santiago au Pays de Compostelle
1200 km pour devenir un petit homme
Par: Carré sur Seine
Collecte Réussie
| ARTS PLASTIQUES - DESIGN
|
|
14 500,00 € demandés
Soutiennent
Recommandent
Suivent
Présentation du projet
L'exposition "Santiago au Pays de Compostelle" retrace les 1200km que Céline Anaya Gautier, photographe, a parcourus avec son fils Santiago, pour qu'il devienne un petit homme. C'est bien l'exposition d'une photographe reconnue pour ses engagements qui est présentée mais c'est en tant que mère qu'elle a décidé de le photographier, pour qu'il se souvienne que grandir et devenir un petit homme ne se fait pas qu'en jouant.
À l'occasion de la sortie du livre "Santiago au Pays de Compostelle" le 7 avril 2016 aux Editions de La Martinière, la VOZ'Galerie vernira l'exposition le soir-même, à Boulogne-Billancourt. L'exposition durera 3 mois.
Grâce à vous, Donateurs, nous pourrons aller au bout et embellir notre projet de partage et de témoignage d'une grande aventure !
Comme on l'apprend sur le chemin de Compostelle, s'il est vrai que nous avançons seuls dans la vie, c'est en nous entourant et en comptant les uns sur les autres que les plus belles aventures se réalisent.
Alors nous comptons sur chacun d'entre vous pour que voie le jour, ce témoignage de détermination et de force de caractère d'un enfant de 7 ans qui rêvait de devenir un petit homme. Pour que cette exposition voyage aux quatre coins de la France et atteste que, même aujourd'hui, "Difficile n'est pas impossible". C'est un témoignage qui s'adresse aux enfants et aux adultes sans limite d'âge. Cette aventure permettra à certains de s'identifier avec une histoire réelle et non l'histoire d'un superhéros qui n'existe que dans l'imaginaire d'un jeu vidéo ou d'une fiction animée. Comme disait Sénèque : "Ce n’est pas parce que c’est difficile qu’on n’ose pas, c’est parce qu’on n’ose pas que tout devient difficile."
"CARRÉ SUR SEINE" a découvert le travail de Céline Anaya Gautier au cours de la présentation de son dernier travail photographique "Esclaves au paradis" il y a déjà 7 ans. Depuis ce temps, CARRÉ SUR SEINE suit de près son parcours et ses différents travaux d'auteur. Après la lecture de "Dis Maman, c'est encore loin Compostelle?", l'association a tout de suite tenu à rencontrer Céline pour voir les images qu'elle avait réalisées sur ce voyage. C’est alors que "Santiago au Pays de Compostelle" a fait l'unanimité parmi les experts. Ils ont décidé que son travail méritait d'être soutenu dans sa production.
Céline Anaya Gautier travaille toujours au moyen format et en argentique pour ses sujets d'auteurs. Elle a ainsi transporté 8 kilos de matériel dont 150 films Kodak sur son dos pendant 43 jours de marche. Elle n'a pas photographié Santiago pour publier un livre ou faire cette exposition, mais à la suite du succès de son roman "Dis maman, c'est encore loin Compostelle" pour lequel elle a obtenu le Prix du Témoignage, elle a décidé de partager avec les lecteurs ce travail intime.
Céline Anaya Gautier exposera donc 150 tirages de différentes dimensions, allant du 15X21 cm au 180X60 cm à la VOZ' Galerie pour vous permettre de revivre avec Santiago son passage de petit homme. Il était très difficile de retracer tout leur parcours en une cinquantaine d'images. C'est pour cela que Céline Anaya Gautier a imaginé avec Ivane THIEULLENT, directrice de la Galerie, une scénographie qui respectera l'ensemble de leur voyage vers Compostelle, au fur et à mesure des kilomètres parcourrus. Nous retrouverons également quelques phrases clés qui ont permis à Santiago et à sa Maman de grandir et de se confronter à eux-mêmes, tout en essayant de trouver le bon pas pour ne pas envahir l'espace de l'autre.
"Tu sais, Maman, si tu passes ton temps à regarder ce que la vie t’a enlevé ou ne t’a pas donné, tu n’as plus d’yeux pour voir ce qu’elle te donne ou ce qu’elle met sur ton chemin..." Santiago.
Aujourd'hui nous avons terminé la scénographie de l'exposition et le livre "Santiago au Pays de Compostelle" sortira le 7 avril 2016 aux Editions de La Martinière. Le lancement officiel sera aussi le 7 avril 2016 lors du vernissage de l'exposition à VOZ' Galerie.
Comme on l'apprend sur le chemin de Compostelle, s'il est vrai que nous avançons seuls dans la vie, c'est en nous entourant et en comptant les uns sur les autres que les plus belles aventures se réalisent.
Alors nous comptons sur chacun d'entre vous pour que voie le jour, ce témoignage de détermination et de force de caractère d'un enfant de 7 ans qui rêvait de devenir un petit homme. Pour que cette exposition voyage aux quatre coins de la France et atteste que, même aujourd'hui, "Difficile n'est pas impossible". C'est un témoignage qui s'adresse aux enfants et aux adultes sans limite d'âge. Cette aventure permettra à certains de s'identifier avec une histoire réelle et non l'histoire d'un superhéros qui n'existe que dans l'imaginaire d'un jeu vidéo ou d'une fiction animée. Comme disait Sénèque "Ce n’est pas parce que c’est difficile qu’on n’ose pas, c’est parce qu’on n’ose pas que tout devient difficile. »
Céline Anaya Gautier, auteur du projet :
Quand j'ai décidé d'écouter et d'accompagner mon fils Santiago dans cette folle aventure de marcher 1200 km pour qu'il devienne un petit homme, jamais je n'aurais imaginé que deux ans après, il y aurait un roman, un livre photo et une exposition. L'importance de transmettre et de partager cette aventure avec le plus grand nombre me paraît évidente aujourd'hui. Au début j'ai fait ces photos pour Santiago. Avec le temps l'homme à tendance à oublier les difficultés et les épreuves auxquelles il fait face quand il décide de se surpasser. Je voulais que ce petit homme en devenir puisse réaliser ce que représentait son défi et que cela n'avait pas toujours été facile. J'ai donc photographié ses pleurs, ses fatigues, ses joies et tous les paysages que nous avons traversés.
Après avoir reçu son premier couteau suisse de petit homme, Santiago ne peut contenir la joie et l’amour qui submerge son cœur. Les yeux et le corps rempli d’un trop-plein d’émotion il court vers sa mère :
Maman, c’est mon anniversaire ?
Non mon chéri, c’est mieux que ça ! Ça y est, le grand jour est arrivé. C’est ton passage de petit homme. Des anniversaires, tu en auras tous les ans, ton passage est unique et il se produira qu’une seule fois dans ta vie.
Après avoir passé deux ans avec les femmes SDF à Paris pour son travail « Cœur de Femmes », Céline, photographe, part sur le chemin de Compostelle. Elle le parcourt maintenant depuis 10 ans. Pour elle, c’est un espace de silence, de partage, de recueillement où elle peut, loin de tout mais entourée de la vie, poser ses expériences, les digérer, les assimiler et se retrouver elle même.
D’origine Franco Péruvienne, elle a toujours été attirée par les rites de passages des anciennes civilisations. Elle prépare son fils Santiago, depuis ses 4 ans, à cette épreuve. Une épreuve au sein de laquelle, pour devenir un petit homme, il devra se surpasser, physiquement mais aussi émotionnellement et spirituellement. En commençant par choisir lui-même son épreuve, et le moment où il sera prêt à la surmonter. Une nuit de ses 7 ans, Santiago à enfin choisit : « Maman, je veux aller sur mon chemin, le chemin de Santiago de Compostella et je te promets que, même si j’ai mal aux pieds, j’irai jusqu’au bout. » D’abord perplexe, elle l’avertit de la difficulté de son entreprise. Comme depuis le berceau elle lui répète qu’il est le descendant direct des Quechuas, qu’il est un petit guerrier des Andes et que « difficile n’est pas impossible », elle décide d’accepter, de le préparer et de l’accompagner dans cette aventure.
C’est ainsi que le 22 juin 2014 leur chemin commence à Nogaro et qu’ils se mettent en route pour cheminer vers Compostelle. Un pas devant l’autre sans aucune obligation d’y arriver.
Céline était très loin d’imaginer que cheminer avec Santiago la ramènerait dans sa propre enfance et qu'elle devrait aussi bravée ses plus grandes peurs intérieures de femme, de mère et d’enfant.
Santiago était très loin d’imaginer que 1 200 kilomètres, c’était vraiment beaucoup ! Mais que chaque kilomètre le mènerait vers de nouvelles aventures et que pour avancer il faut inexorablement repartir. C’est donc le détachement et un grand dépassement de soi qu’il devra aller conquérir.
Que ce soit Pierre et son taureau, le Pays des Douze Tribus, les Libellorus, l’Alchimiste de la forêt de Castelnau ou Gran Zapato, El Hadj Medhi, les sœurs Augustine de Carrion de los Condes et Jacques le beau géant aux yeux turquoises, Céline et Santiago vont être bousculés, grandir et se découvrir.
Il ne suffit pas d’enfanter pour être mère ni de bien apprendre ses leçons pour devenir un petit homme.
La Pachamama, nos anges, Dieu, nous préparent toujours de nouvelles surprises aux détours de la vie pour nous déphaser et nous libérer de nous-même.
On ne peut accompagner le chemin d’un être aimé sans faire son propre chemin.
Santiago au pays de Compostelle dans la presse:
Dans le blog de L'Express.fr : "Dis maman c'est encore loin Compostelle", ou comment devenir un petit homme.
Sur le site de La Croix : Céline Anaya Gautier : "Mon fils m'a émerveillée sur le chemin de Compostelle.
A quoi sert l'argent collecté
La somme collectée par l'association "CARRÉ SUR SEINE" nous permettra de produire cette exposition qui retrace la totalité de notre voyage de 1200 km vers Compostelle pour que Santiago devienne un petit homme travers 150 tirages. Pour la produire, nous faisons appel à plusieurs professionnels du monde de la photographie. MMF Pro en collaboration avec le laboratoire LAbel Image se chargeront du papier et des tirages photographiques. Cadr'images Service se chargera du Contrecollage et des caisses américaines. Nous avons déjà collecté une bonne partie de notre Budget mais pas la totalité.
Grâce à VOTRE aide, la série sera présentée ce printemps à la Voz’ Galerie de Boulogne-Billancourt et tournera en expo dans d’autres lieux à travers la France.
Avec les premiers 5 000 € nous finançons les 150 tirages de l'exposition.
Avec 4 000 € de plus nous financerons le contrecollage et avec les derniers 5 000€ nous pourrons financer les cadres (des caisses américaines).
Si par bonheur nous arrivons à dépasser notre objectif, l'argent servira à fabriquer les caisses pour que l'exposition tourne et ne reste pas qu'à Paris.
Je vous fais confiance et je compte sur VOUS!
Objectif de collecte
14 500,00 €
Montant Global
0,00 €
Désignation | Montant |
---|---|
TOTAL |
|
TOTAL | 0,00 € |
Désignation | Montant |
---|---|
Proarti |
|
Financement participatif proarti | 14 500,00 € |
TOTAL |
|
TOTAL | 14 500,00 € |