"Sama Rak"mon petit frère au Sénégal.
Aidez nous à terminer le tournage et la post-production du film.
Par: SBS
Collecte Réussie
| AUDIOVISUEL - CINÉMA
| Belgique
| PRODUCTION
4 280,00 € demandés
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Présentation du projet
Je m’appelle Lionel Croes et je suis belge au Sénégal depuis 12 ans adopté par une famille de pêcheurs à Toubab Dialaw chez qui je vis depuis toujours. Aprés avoir obtenu un master de sociologie, j'ai travaillé pour plusieurs ONG au Sénégal. Avec notre association nous aimerions terminer le film "Sama Rak" qui a pour but de sensibiliser à la problématique des enfants mendiants du Sénégal.
En décembre dernier, j’ai reçu le trophée des Belges du Bout du Monde de la télévision belge dans la catégorie « culture » pour ce projet film. Une grande partie du film (80%) a été tournée en octobre dernier.
Nous aimerions tourner la suite du film en septembre-octobre 2018 et faire la post-production en novembre. La sortie du film sera prévue en Avril 2019.
Le scénario:
Un jeune adolescent blanc de passage au Sénégal, est en pleine remise en question de son style de vie occidentale. Il décide donc de partir en vacances dans l'hôtel de son oncle. Il rencontre alors Daouda, un enfant mendiant, battu qui, lui aussi, se demande où le mène son existence. Tous deux sympathisent et comparent ce qu'ils ont dans leur vie : l'un a des moyens financiers et une éducation de qualité, et l'autre est abandonné par sa famille et mendie pour survivre.
Par un procédé évidemment magique, ces deux individus vont se réveiller dans la vie, le corps de l'autre, et là commenceront leurs aventures interculturelles, qui risquent bien de les faire se retrouver dans des situations plutôt cocasses, pour le plus grand plaisir des spectateurs.
Nos partenaires
A quoi sert l'argent collecté
Cette collecte représente 15% du budget prévisionnel. Cela permettra à l'équipe française de revenir au Sénégal pour terminer le tournage.
Objectif de collecte
4 280,00 €
Montant Global
27 320,00 €
Désignation | Montant |
---|---|
Préparation |
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Acteurs | 4 000,00 € |
Equipe tournage | 1 000,00 € |
SOUS TOTAL | 5 000,00 € |
Voyages |
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Trajets locaux | 1 000,00 € |
Nourriture | 525,00 € |
Logement | 600,00 € |
Perdiem équipe | 2 100,00 € |
Avion | 1 800,00 € |
SOUS TOTAL | 6 025,00 € |
Post-production |
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Montage | 7 000,00 € |
Conception du livre | 2 000,00 € |
SOUS TOTAL | 9 000,00 € |
Communication |
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20.000 Dépliants | 660,00 € |
500 T-shirts | 2 100,00 € |
4 banderoles | 300,00 € |
6 kakemonos | 230,00 € |
5000 cartes postales | 80,00 € |
20000 Flyers | 220,00 € |
5000 livres 64 pages | 2 400,00 € |
SOUS TOTAL | 5 990,00 € |
Imprévus |
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Imprévus | 1 305,00 € |
SOUS TOTAL | 1 305,00 € |
TOTAL |
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TOTAL | 27 320,00 € |
Désignation | Montant |
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Partenaires |
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Festival droits des enfants | 4 000,00 € |
Organisation d'un souper | 3 040,00 € |
Province du Hainaut | 6 000,00 € |
Fédération Wallonie Bruxelles | 5 000,00 € |
Wallonie Bruxelles International | 5 000,00 € |
SOUS TOTAL | 23 040,00 € |
Proarti |
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Financement participatif proarti | 4 280,00 € |
TOTAL |
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TOTAL | 27 320,00 € |
Le personnage principal de ce film est un enfant, Daouda, qui doit mendier pour survivre dans la ville de Saint-Louis. Sa vie va changer avec la rencontre d’un sorcier qui le fera se retrouver dans le corps de David, un touriste belge. Il quittera le monde de la mendicité, de la maltraitance et profitera de la belle vie qui lui est donnée. La période dans laquelle cette transformation s’opère est d’actualité au Sénégal touchant plus de 700 000 enfants au Sénégal. Ce sont des enfants livrés très jeunes à un "maître" sans scrupule qui s'en sert pour mendier dans les rues des villes et leur apporter le minimum qui leur est fixé sous peine de représailles, sans prendre le temps de leur enseigner quoi que ce soit. Dans ce cas, la pire forme de travail des enfants y trouve son siège. Ces jeunes enfants déguenillés sont exposés à la délinquance, aux maladies de toute sorte. Le haro doit être tiré, "Sama Rak" fera sonner le tocsin et interpellera le plus grand nombre: parents, décideurs, hommes politiques, véritables guides religieux, société civile etc...
Cela suffit, Schoelcher a banni l'esclavage, ne le rétablissons pas!
Les enfants sont l'avenir du pays.
A la fin du film, les héros reconnaissent les inconvénients de chaque mode de vie pour en arriver à la conclusion qu'aucune n'est meilleure que l'autre, mais qu'ils font tous deux partie d'un système plus complexe qu'il ne leur paraissait avant leur aventure. Il y aura un rebondissement à la fin du film avec cette fois un jeune écolier qui verra aussi sa vie basculer et se voir suggérer une suite.
La mise en scène doit être à l’image du scénario et des relations entre les personnages sans oublier les clins d’œil à la culture belge (Tintin, Manneken Pis, Van Damme, etc.) Le montage, donc le récit, fonctionne par ellipse, laissant aux spectateurs une part active dans la construction de l’histoire.
Au final, j’espère réaliser un film magique et comique pour sensibiliser à travers l’humour à la façon de « La vie est belle » de Roberto Benigni. Sans oublier que ce dernier sera généreux dans ses sentiments et ample dans son humanité́.
Le 18 décembre 2016, le Réalisateur Lionel CROES a reçu le Trophée des Belges du Bout du Monde de la catégorie « Culture ».
Travaillant avec des jeunes sénégalais, ils ont décidé de traiter ce thème par l'humour, afin de donner à ce film une dimension humoristique et ludique, en plus de sa fonction de sensibilisation.