Collecte Réussie
| AUDIOVISUEL - CINÉMA
| PRODUCTION
5 000,00 € demandés
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Présentation du projet
500 enfants juifs sont passés par Moissac entre 1940 et 1943, puis entre 1944 et 1951. Tous ces enfants ont survécu à la Shoah, Certains y ont ensuite reçu une éducation qui leur a permis de vivre leur enfance et d’avoir un destin parfois hors du commun. Estelle HEMMAMI et Jean-Luc BECQUAERT sont allés à la rencontre de ceux qui sont toujours là pour essayer de comprendre comment ces enfants condamnés à disparaitre ont pu se construire un avenir.
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LE PITCH
Ils ont échappé aux rafles, aux camps de ”triage” (Rivesaltes, Septfonds…), leurs parents les ont envoyés à Moissac avant d’être eux-mêmes déportés vers les camps d’extermination. Ils racontent la séparation, l’exfiltration, l’évasion, leur arrivée dans cette Maison de Moissac tenue par les Eclaireurs Israélites. Ils disent la séparation puis l’accueil chez ces jeunes adultes dirigés par Shatta et Bouli Simon.
Ils ont vécu une ”vraie” enfance, dans une famille pleine d’enfants. Ils se rappellent les joies, les peurs, les jalousies, les injustices, les jeux, les liens qui les unissaient, le silence bienveillant des habitants de Moissac. Ils disent l’audace de Shatta et la rigueur de Bouli, unis dans le seul but de leur permettre d’avoir une vie normale. Beaucoup disent y avoir été heureux.
Grâce à la Maison de Moissac et ceux qui l’ont animée et gérée, ils sont devenus avocats, réalisateurs de cinéma, secrétaires, publicistes, ethno-musicologue, diplomates, médecins, acteurs, ingénieurs, styliste, garagistes, écrivains, peintres, sculpteurs, enseignants, philosophes…
Celles et ceux qui témoignent ici ont eu un destin extraordinaire, en ce sens que l'ordre des choses était qu'ils n'aient pas de destin du tout.
Ce film est l’histoire de la RESPIRATION qui leur a été donnée par des femmes et des hommes, alors que d’autres femmes et hommes ne voyaient en eux que de la fumée.
La chanson "Perlimpinpin" de Barbara concluera le film dans une interprétation originale de Manu Galure.
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Le film sortira en mai 2020, d'abord à Moissac au Cinéma Concorde, puis en région Occitanie.
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Notre besoin en financement est de 17 000 €.
Le premier palier à 4000 € nous permettra de payer les droits et d'enregistrer la chanson de fin.
Le deuxième à 7000 € permettra de financer la publicité et nos déplacements pour la diffusion du film.
Le troisième niveau à 14 000 € permettra de faire appel à des professionnels de l'étalonnage d'image et du mixage son.
Le quatrième à 17 000 € permettra de faire appel à des professionnels du montage.
Et au-delà, nous pourrons envisager la création de supports pédagogiques pour les écoles et investir dans notre propre matériel pour les productions suivantes…
Numéro ISAN du film : 0000-0005-6EC3-0000-1-0000-0000-Y
Nos partenaires
A quoi sert l'argent collecté
Notre besoin en financement est de 17 000 €.
Le premier palier à 4000 € nous permettra de payer les droits et d'enregistrer la chanson de fin.
Le deuxième à 7000 € permettra de financer la publicité et nos déplacements pour la diffusion du film.
Le troisième niveau à 14 000 € permettra de faire appel à des professionnels de l'étalonnage d'image et du mixage son.
Le quatrième à 17 000 € permettra de faire appel à des professionnels du montage.
Et au-delà, nous pourrons envisager la création de supports pédagogiques pour les écoles et investir dans notre propre matériel pour les productions suivantes…
Montant de l'appel à dons
5 000,00 €
Montant Global
46 000,00 €
Désignation | Montant |
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Production |
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Ecriture du scénario | 5 000,00 € |
Frais de gestion et frais financiers | 2 000,00 € |
Déplacements et hébergement | 2 000,00 € |
SOUS TOTAL | 9 000,00 € |
Musique |
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Enregistrement | 1 000,00 € |
Droits d'auteur | 3 000,00 € |
SOUS TOTAL | 4 000,00 € |
Diffusion |
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Communication | 2 000,00 € |
Déplacements | 1 000,00 € |
SOUS TOTAL | 3 000,00 € |
Post-production |
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Mixage son | 2 000,00 € |
Etalonnage | 3 000,00 € |
Montage | 5 000,00 € |
SOUS TOTAL | 10 000,00 € |
Réalisation |
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Salaires et charges de l'équipe de réalisation (réalisateurs, assistant, cadreur, preneur de son…) | 20 000,00 € |
SOUS TOTAL | 20 000,00 € |
TOTAL |
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TOTAL | 46 000,00 € |
Désignation | Montant |
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Production |
|
Apports en industrie | 4 000,00 € |
Co-production | 13 000,00 € |
Auto-production | 12 000,00 € |
SOUS TOTAL | 29 000,00 € |
Proarti |
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Financement participatif proarti | 5 000,00 € |
TOTAL |
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TOTAL | 34 000,00 € |
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Un traumatisme définitif
En visionnant à nouveau les rushes, il nous apparait de plus en plus que tous les enfants passés par la maison ont vécu un traumatisme définitif. Certains l’ont sublimé en vouant une reconnaissance aveugle à Shatta et Bouli, d’autres l’ont refoulé en ne se rappelant que les bons moments ou les anecdotes, d’autres encore ont gardé au fond d’eux-mêmes les violences dont ils ont été victimes, l’un d’eux a même tout oublié. Aucun n’a pu refermer la blessure. RESPIRATION va dérouter, peut-être même choquer certains anciens de la maison. Pour cette raison déjà que ce film ne s’adresse pas à eux. Il raconte une histoire qu’aucun scénariste n’aurait sans doute pu imaginer. Dans le dossier de présentation nous avons écrit que le destin de ces enfants est extraordinaire dans le sens où ils n’auraient pas dû avoir de destin du tout. Aujourd’hui nous dirions peut-être que c’est extraordinaire d’avoir pu vivre avec une blessure telle qu’elle n’a même pas pu être dite. Sur les 15 personnes que nous avons rencontrées, certaines nous ont livré des mots qu’elles n’avaient encore jamais dits et nous ont laissé entrevoir leur souffrance toujours vive. Dans ce film, il n’y aura de notre part aucun jugement, aucune prise de position, nous allons juxtaposer des phrases qui racontent la fuite, la peur, l’arrivée à Moissac ; les joies, les peines, les jalousies, les regrets, les injustices, les jeux dans cette maison remplie d’enfants orphelins cadrés malgré eux par de jeunes adultes dans la tourmente de la guerre ; et puis la vie, malgré tout, plus forte que tout mais rongée par cette blessure qui ne peut pas guérir. Il n’y aura aucun devoir de mémoire dans ce film. Juste des témoignages que le pire est possible et qu’il est même possible d’y survivre. Juste des enfants d’hier et d’aujourd’hui qui ont envie de vivre malgré tout. Estelle Hemmami & Jean-Luc Becquaert
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Début du montage
Nous commençons à classer les rushes et mettre en place les scènes.