Parce que j'en avais besoin
Le silence et les propositions des corps abritent bien des dialoguesCollecte Réussie
9 030,00 €
soutiennent
objectif de
ARTS DE LA SCÈNE
PRODUCTION
Présentation du projet
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Spectacle hybride tissant la danse, la musique et le théâtre, Parce que j’en avais besoin est le rêve de Françoise Gillard, sociétaire de la Comédie-Française et fondatrice de la Compagnie Les Signatures.
Grâce aux aides recueillies, l’histoire peut enfin s’écrire : le spectacle sera monté à la MAC de Créteil les 11, 12 et 13 mars 2019, puis au Théâtre des Bernardines à Marseille les 19, 20, 21, 22 et 23 mars 2019. Il sera également donné au festival d'Angers.
Avec votre soutien, nous souhaitons faire appel au compositeur de renom SZYMON BRZÓSKA, dont la création musicale donnerait tout son sens au projet.
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Idée originale et conception : Françoise Gillard
Interprètes : Benjamin Jungers, Julien Lemonnier, Florence Hennequin, Yannick Gonzalez
Compositeur : Szymon Brzoska
Scénographie : Willy Cessa
Lumières : Nieves Salzamann Dramaturgie : Karthika Naïr Assistant chorégraphe : Damien Fournier
Régie générale : Pierre Blostin Régie son : Xavier Bordelais
Assistante à la mise en scène : Sarah Préneron
Production : Christine Tiana
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Parce que j’en avais besoin raconte la nécessité de parler du temps qui passe, qui parfois unit, désunit, renforce les liens. Ce besoin qui est en chacun de nous d’entretenir ou non une relation d’amitié.
Pour exprimer cette vision intime de l’amitié et de sa fragilité, de l’endroit où elle pourrait nous mener avec le temps, Françoise Gillard a rassemblé un quatuor composé de deux comédiens et deux musiciens qui à travers leurs gestes, leur « physicalité », leurs mots, et les tonalités musicales qui en découleront, exprimeront ce lien singulier, nécessaire et universel qu’est l’amitié.
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Grâce à votre contribution, Szymon Brzóska nous fera l’honneur de signer la musique de Parce que j’en avais besoin. Qui mieux que lui pourrait soutenir et accompagner le thème de cette création ? Szymon est un artiste au langage musical organique et intime. Sa sensibilité le conduit à composer pour la danse, notamment aux côtés du grand chorégraphe Sidi Larbi Cherkaoui. Ses créations ont été jouées par des orchestres renommés et présentées dans de nombreux festivals à travers le monde. La sortie de son dernier album Migrations est prévue pour janvier 2019 :
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La Compagnie Les Signatures existe depuis février 2016 : Françoise Gillard l'a créée pour inscrire dans le collectif la rencontre de différents arts autour d’un même projet. A travers cette nécessité de décloisonnement, un désir d’aller encore et plus à la rencontre de l’autre. Une envie de découvrir, expérimenter des ailleurs, mesurer les possibles et se confronter aux impossibles. Unir les passions, avancer en se laissant surprendre avec ce besoin vital et profond de créer.
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A venir.
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Une première résidence aura lieu à la Briqueterie à Vitry-sur-Seine du 9 au 21 décembre 2018 !
Les répétitions à la MAC de Créteil se dérouleront quant à elles du 4 février au 10 mars 2019.
Nos partenaires
A quoi sert l'argent collecté
Grâce à vous, nous pourrons financer la création musicale de Szymon Brózska.
Objectif de collecte
6 000,00 €
Montant Global
125 000,00 €
Désignation | Montant |
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Salaires exploitation |
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Charges patronales | 6 850,00 € |
Salaire d'une chargée de production | 1 500,00 € |
Salaires de 2 techniciens | 3 000,00 € |
Salaires de 4 interprètes | 6 400,00 € |
SOUS TOTAL | 17 750,00 € |
Transport |
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Transport du décor | 400,00 € |
Transport des équipes | 600,00 € |
SOUS TOTAL | 1 000,00 € |
Résidences de création |
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Défraiements | 3 000,00 € |
Hébergement | 1 400,00 € |
SOUS TOTAL | 4 400,00 € |
Rémunérations résidence de création |
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Charges patronales et droits d'auteur | 27 000,00 € |
Chargé de production | 4 000,00 € |
2 techniciens | 5 850,00 € |
5 créateurs (dramaturge, scénographe, éclairagiste, compositeur, chorégraphe) | 19 000,00 € |
Salaires régisseurs montage à la Mac de Créteil | 6 000,00 € |
Salaires artistes interprètes | 15 000,00 € |
1 metteur en scène | 6 500,00 € |
SOUS TOTAL | 83 350,00 € |
Décors, accessoires et costumes |
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Petite régie | 800,00 € |
Costumes | 1 700,00 € |
Décors / accessoires | 16 000,00 € |
SOUS TOTAL | 18 500,00 € |
TOTAL |
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TOTAL | 125 000,00 € |
Désignation | Montant |
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Mécénat |
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MGEN et La Caisse d'Epargne | 35 000,00 € |
SOUS TOTAL | 35 000,00 € |
Aides |
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Aides à l'écriture, spédidam, SACD | 15 000,00 € |
SOUS TOTAL | 15 000,00 € |
Coproductions |
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Marseille | 10 000,00 € |
Créteil | 20 000,00 € |
SOUS TOTAL | 30 000,00 € |
Contrats de cession |
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Contrat de cession | 39 000,00 € |
SOUS TOTAL | 39 000,00 € |
Proarti |
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Financement participatif proarti | 6 000,00 € |
TOTAL |
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TOTAL | 125 000,00 € |
D’innombrables écrivains et philosophes ont écrit sur ce qu’est l’amitié depuis la plus lointaine antiquité. D’Aristote à Pétrarque, de Montaigne à Jean de La Fontaine, d’Emmanuel Carrère à Mathias Enard, de Vincent Delecroix à Sandor Maraï, ils nous ont fait part des multiples chemins que l’amitié nous ouvre. De l’exigence qu’elle réclame, de la confiance qu’elle suppose, de la bienveillance et de la vigilance qu’elle exige, du réconfort enfin qu’elle nous apporte.
Quand on est inquiet, seul dans l’obscurité, savoir que quelqu’un quelque part est confronté à la même inquiétude, au même silence et veille sur nous, c’est comme si – écrit Flaubert – chacun en écoutant l’autre, retrouv[ait] des parties de lui-même oubliées. Oubliées voire ignorées…
Que la Cour de Cassation se soit sentie obligée de préciser – en janvier 2017 – que « être ami Facebook n’est pas une relation d’amitié », qu’on puisse se targuer sur des réseaux sociaux de posséder 150 amis, alors que cinq millions de français déclarent souffrir de solitude, voilà qui prouve à quel point le mot amitié peut être détourné, galvaudé. Et l’on comprend ainsi que, de tous temps, les cultures et les religions aient fait de la recherche d’un ami une condition nécessaire au bonheur.
Avec la finesse, l’humour et l’attention poignante qui ont marqué ses œuvres précédentes, L’Autre et Signature, Françoise Gillard dirige notre regard vers ce besoin essentiel, souvent indicible et invisible, qui reste un des socles de l’existence humaine : la recherche d’un ami.
Sillonnant des époques et des cultures particulières – chacune avec des expressions distinctes, des codes comportementaux et des règles tacites – mais aussi l’histoire de nos propres vies, elle nous incite à nous interroger sur nos souvenirs et nos perceptions. L’amitié, que voulait-elle dire quand nous avions cinq ans, quinze ans, aujourd’hui ? Vit-on une amitié différemment si l’on est homme ou femme ? Est-ce plus facile d’avoir des amis dans la même profession ou plutôt le contraire ? Que garde-t-on de l’ami disparu ? Les mémoires ont-elles conservé, dans nos propres corps, l’empreinte de sa gestuelle, de ses traits ? Et si les chemins parcourus par des amis devenaient subitement visibles, telle une calligraphie rendue colorée sur l’eau ?
Accompagnée de deux comédiens – dont l’amitié née au lycée dure depuis plus de vingt ans – et de musiciens dont la relation intime, passionnelle, avec leurs instruments nous amène à nous demander si l’amitié est vraiment limitée à des êtres humains, Françoise Gillard bouscule doucement nos a priori. Parce que j’en avais besoin invite chacun d’entre nous à retrouver ses propres souvenirs et les chemins partagés des émotions de sa vie.
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Genèse du projet
Françoise Gillard : Parce que j’en avais besoin s’inscrit dans une profonde recherche sur le mouvement, débutée en 2011 avec le solo Signature que j’ai écrit et dansé au Théâtre du Vieux-Colombier / Comédie-Française à Paris, et dont le fil rouge était le travail du chorégraphe et danseur Sidi Larbi Cherkaoui. Ce spectacle, co-élaboré avec la danseuse Claire Richard, m’a permis d’aller à la rencontre d’un grand chorégraphe contemporain et de partager avec sa complicité, son regard sur cet art qui me passionne depuis longtemps et que je trouve complémentaire au mien. Il m’a surtout permis d’explorer « mon » mouvement : comment la comédienne que je suis pouvait-elle non seulement utiliser un autre langage, mais aussi apprendre à mieux se connaître et découvrir les possibles et les limites de son corps ?
Mon objectif n’est pas de me faire danseuse, mais d’aller à la rencontre de la danse. Tout au long de ce cheminement, j’ai appris à parler avec mon corps, à écrire des mots en mouvement et à explorer la liberté que donne la danse pour dialoguer autour d’un thème et avec lui. Cela m’a ouverte à une appréhension totalement différente de la création, car, contrairement au théâtre, où l’on se doit de jouer dans l’ordre les actes d’une pièce, cette discipline autorise le déplacement des tableaux, selon ce que les répétitions mettent au jour, et ce sans altérer la cohérence d’une histoire qui se raconte sans jamais être limitée par un procédé narratif.
En 2014, l’administratrice de la Comédie-Française en poste à l’époque m’a proposé de prolonger cette exploration du mouvement, désormais si précieuse dans la création de mes personnages. J’ai donc imaginé, avec des comédiens de la troupe du Français, une « pièce » autour du thème de « l’Autre », afin d’explorer avec eux leurs « physicalités » et de leur donner la possibilité d’aller ailleurs, à la rencontre de leurs corps dans l’espace, et en harmonie avec les autres. Où peuvent-ils aller ? Où ne pourront-ils jamais aller ? Comment pouvions-nous aller à la rencontre de la danse, cet « autre » si indispensable à notre art, le théâtre ? L’Autre fut créé en 2015 au Théâtre du Vieux-Colombier, après une résidence au Centquatre-Paris.
Riche de ces deux expériences, j’ai voulu poursuivre mes recherches sur le mouvement en appelant de nouveau à la rêverie, à l’imagination, à l’aventure humaine. Cette fois, c’est la longue amitié entre les deux comédiens belges Benjamin Jungers et Julien Lemonnier, jumeaux de coeur et d’âme, qui m’a inspirée : les réunir pour la première fois sur un plateau et sur le terrain fragile du langage du corps, et voir éclore leur « rencontre » artistique au rythme des musiques composées pour l’occasion par le compositeur Szymon Brzóska et la violoncelliste Florence Hennequin. Pour que l’espace, le son et le temps, devenus par ces acteurs langage et écriture, révèlent ce qui peut se cacher bien au-delà de l’amitié.
Contreparties
Merci en photo
pour 20,00 € et +
7 ARTINAUTES
Vous recevrez une photo du spectacle dédicacée !
Merci en musique
pour 50,00 € et +
8 ARTINAUTES
Vous recevrez un lien de téléchargement qui vous permettra d'écouter la musique du spectacle !
Rencontrez-nous à la MAC de Créteil
pour 100,00 € et +
6 ARTINAUTES
Vous recevrez une. invitation pour la répétition générale à la MAC le 11mars!
Invitations en duo
pour 200,00 € et +
11 ARTINAUTES
Vous recevrez deux invitations pour assister à la répétition générale à la MAC le 11mars. Nous vous proposons en plus une rencontre avec l'équipe artistiques à l'issue de la représentation.
Pour votre entreprise
pour 1 000,00 € et +
0 ARTINAUTES
Pour votre entreprise :
Nous vous proposons un quota de 15 invitations pour la générale du 11mars à La MAC
ou
Une recontre avec Françoise Gillard et toute l'équipe artistique au sein de votre entreprise, pour un temps d'échange.