Nou Artrouv

Nou Artrouv’ est un film en langue créole tendre et subtil mettant en scène les différents parcours de vie possibles de la jeunesse réunionnaise.
AUDIOVISUEL - CINÉMA
PRODUCTION
CRÉATION ÉMERGENTE

Présentation du projet

 

QUI SOMMES NOUS?

Ce projet est porté par Yann Gadaud et Laurent Aspesberro les deux réalisateurs. Ensemble, ils ont décidé d'écrire puis de réaliser un film mettant en scène les différents parcours de vie possibles de la jeunesse réunionnaise d’aujourd’hui.

 

 

PRESENTATION

Nou Artrouv’ est un court métrage de fiction de 20 minutes qui se passe sur l'île de la Réunion. Le film nous fait voyager intérieurement et extérieurement en suivant le parcours de Clarisse, une jeune ambulancière de 25 ans. Elle a ce projet depuis longtemps de partir vivre en métropole avec sa meilleure amie Jade. L'histoire se passe, le jour juste avant le départ de Clarisse. Elle va devoir faire une dernière mission: transporter Madame Payet, une gramoune qui n’a plus toute sa tête, de chez elle à une maison de retraite. Mais sur le chemin, Clarisse va devoir affronter tout un  tas d'aventures qui vont lui faire prendre conscience de tout ce qu’elle va perdre en quittant son île. Le soir même, lors d’une fête sur la plage, Clarisse va avouer à Jade, son amie, qu’elle ne veut pas partir.

 

C’est un road movie à travers l’île à la rencontre de paysages fabuleux et de personnages quasi mystiques. C’est un voyage initiatique où tout est sacré et ancré dans une symbolique et une temporalité fortement liées à la culture réunionnaise. Ici, les choses se passent comme elles ne pourraient se passer nulle part ailleurs dans le monde. On est à La Réunion. On cherche l’essence de cette île pour que Clarisse reste. De nombreux jeunes réunionnais, peu importe leur origine sociale : zoreys, yabs, cafres, zarabs, malbars, sinois, comores, etc. se trouvent fréquemment confrontés à la pression de quitter l'île de La Réunion pour tenter leur chance en Métropole, où les opportunités d'emploi semblent plus abondantes. Ce qui rend NOU ARTROUV' particulièrement captivant, c'est qu'il nous emmène dans le cheminement de Clarisse face à ce dilemme, et à travers son parcours, nous découvrons qu'en dépit de la pression sociale en faveur du départ, elle trouve une véritable raison de rester chez elle. Cette richesse narrative constitue le cœur même de l'histoire de ce film.

 

NOTE D’INTENTION

J’avais (Laurent), une profonde envie de raconter une histoire d’amitié ancrée sur l'île dans laquelle j’ai grandi : la Réunion. Cette terre fait partie de moi, j'ai tissé des amitiés fortes et sincères, j’y retourne une à deux fois par an pour retrouver mes proches et c’est en grande partie grâce à elle que j’ai construit mon identité et que j’ai trouvé ma vocation : raconter des histoires.

Comme pour beaucoup de jeunes, la question du départ s'est posée aussi pour moi, il m’a fallu beaucoup de convictions et de courage pour m’adapter en métropole, je savais qu’au fond de moi je reviendrais tourner un film, en hommage à la Réunion, à ce lien secret et intime.

Après avoir vécu quelques années à Paris, lors d’un retour aux sources, une ancienne connaissance devenue ambulancier se moque gentiment de moi et de ma vie de métropolitain. J’ai ressenti un certain malaise entre ceux qui sont restés et ceux qui ont choisi de vivre dans l'hexagone, ce qui m’a interpellé : pourquoi suis-je parti ? Pourquoi au contraire rester ? Faut-il nécessairement passer par la métropole pour réussir ? La décision de partir a eu un impact significatif sur ma vie et celle de ceux qui m’entourent, j’ai laissé ma famille, mes amis, mais ce sont les besoins de formation à la technique du cinéma qui m’ont poussées à quitter l’île, c’est donc en rapport avec cet objectif et cette priorité que j’ai fait ce choix.

 

Ce sont sur ces questions que moi (Yann), co-auteur et co-réalisateur, j’ai tout de suite vu que le thème que voulait aborder Laurent était universel et me touchait aussi. La question du départ s’est posée pour moi aussi. Quand des amis m’ont proposé d’aller faire une école de cinéma aux États-Unis, je ne les ai pas suivis, car je ne comprenais pas leur désir de quitter leur pays. Leur projet me paraissait flou et déloyal envers leur continent. Pourquoi partir, aller se former à prix d'or aux USA alors qu’il y a de très bonnes écoles en France ?

Par contre, ce qui me paraissait très concret, c'est que je perdais deux amis proches. À ce moment-là, j'ai ressenti le même sentiment d'incompréhension qu’éprouvait Clarisse à l'égard de son amie voulant quitter une terre qu’elles aiment. Ces questionnements ont été de vraies sources d’inspiration pour la structure du récit. Il y avait là une formidable matière pour de la fiction.

La Réunion est une île de métissage où se superposent une diversité de cultures qui reflètent une histoire riche. Les zoreys, les yabs, les cafres, les zarabs, les malbars, les sinois, les comores. La population de l’île est le fruit d’un mélange unique entre cultures asiatiques, indiennes, africaines et européennes. Sa diversité est visible dans les monuments religieux, présents aux quatre coins du territoire.

Nous voulions placer Clarisse dans une ambulance, pour qu’elle soit, lors de son ultime journée, amenée à traverser un assortiment de paysages, les hauts, les routes de montagne, les routes du littoral, les plages, les personnages intergénérationnels l’obligent, pendant le film, à poser un regard particulier sur son île, comme un rite de passage.

L'île est riche de communautés fortes et bien identifiées où la volonté d’affichage de la sienne est plus affirmée qu’en métropole. Il semble au premier abord y avoir une apparente bienveillance. Malgré cela, ce relatif calme est trompeur car il y a bien des différences de niveau social entre celles-ci.

À travers le métier d'ambulancier, nous voulons nous rapprocher du réel et rendre compte de la diversité des strates sociales de l’île. Ce processus nous parachute dans plusieurs univers temporels et ce maëlstrom est représentatif de la culture réunionnaise.

Nous voulions deux personnages féminins. L'une qui représente celle qui reste, l'autre celle qui part. Nous avons choisi de raconter l’histoire du point de vue de Clarisse.

Clarisse vient d’une famille cafres, modeste avec un ancrage local important alors que Jade vient d’une famille zoréol riche et mondialisée qui est à l’aise avec la double culture. La Gramoune est un exemple du métissage entre les yabs, (petits blanc des hauts) et les anciens esclaves. Pour finir, les deux jeunes filles mahoraises sont issues d’une communauté importante à La Réunion, qui souffre d’une mise à l’écart.

Le casting de notre film raconte en toile de fond la richesse de la diversité ultramarine de l’île. Malgré leurs différences culturelles, ces personnages vivent à un moment ou l’autre de leur vie cette grande aventure du départ.

 

 

Cette histoire est en très grande partie tournée en langue créole qui tend à disparaître comme pour certaines langues régionales en métropole. Elle montre également la diversité des créoles de l’île. Clarisse parle français mais privilégie le créole de tous les jours, celui qu’un métropolitain pourrait comprendre alors que Jade ne le parle pas. La gramoune quant à elle parle un créole longtemps des hauts que seule une oreille avertie peut comprendre. Les jeunes Mahoraises ne parlent que le mahorais.

Nous souhaitons aujourd’hui avec cette histoire, tracer les chemins des possibles de la jeunesse réunionnaise, donner à voir une amitié bousculée, et une Clarisse qui doit assumer ce qu’elle veut vraiment. En mettant notre personnage face à un départ impérieux, à l’âge où l’on cherche à se poser, Clarisse choisit son île et sa passion, aider les autres. Elle ne dit pas non à Jade, elle dit oui à la Réunion et trouve sa vocation à savoir, aider les gens.

NOTE DE REALISATION

Yann et moi sommes amis depuis dix ans, nous avons décidé d'écrire ensemble pour nous lancer et trouver une dynamique d'écriture. Nous apprécions ce mode de travail qui nous permet de rompre avec la solitude du créateur. Ce projet nous a permis de trouver notre espace de liberté afin d'apporter notre sensibilité à part égale en tant que réalisateurs.

Interventions compliquées, accès difficiles, le travail de Clarisse est intense. Nous prévoyons une journée en immersion dans une ambulance avec de vrais ambulanciers et nos comédiens. Les scènes d'interventions avec les patients seront filmées caméra à l'épaule pour placer le spectateur au plus proche de l'histoire et des personnages. À l'instar d'un cinéma-vérité social, nous aimerions tourner avec un dispositif technique simple en équipe réduite au plateau pour un tournage plus intimiste. Les deux comédiennes que nous avons choisies se connaissent dans la vie, leur complicité est une évidence, nous voulons la capter et la rendre naturelle en laissant tourner la caméra. L'ambulance, c'est la seconde maison de Clarisse, elle l'a décorée à son image. C'est l'endroit où elle se sent le mieux.

Nous porterons une attention particulière au regard que Clarisse éprouve progressivement sur la beauté de son île au long du film. Il s'agira de la filmer en gros plan, sur son regard, ses mains, de capter des silences. Lors de cette dernière journée de travail, Clarisse va petit à petit réaliser ce qu'elle perdra en quittant l'île. Pour les séquences avec Clarisse et Jade, nous filmerons les scènes avec les dialogues, mais aussi des prises sans texte pour capturer tout l'indicible des émotions.

Nous avons choisi Fany Turpin pour interpréter le personnage de Clarisse et Lola Bonnecarrère pour Jade. Nous avons découvert pendant le casting que Fany et Lola étaient amies dans la vie comme à la scène et leur complicité crève l'écran. Elles ont toutes les deux décidé de rester et de résider sur l'île, ce qui apporte un supplément d’âme à notre histoire. Pour le personnage d’Alex, Daniel Leocadie nous est apparu comme une évidence. Nous sommes ravis que ce trio se soit approprié nos dialogues avec une telle justesse.

A quoi sert l'argent collecté

Nous avons déjà reçu le soutien de la Région Réunion pour ce projet. D'abord l'aide au développement nous a été accordée, ce qui nous a permis de faire des repérages bien précis et un casting que vous pouvez découvrir. Ensuite nous avons eu un parrainage avec l'agence du film Réunion qui nous a permis d'obtenir une aide à la production de 30 000 euros.

Aujourd'hui il est important pour nous d'arriver à boucler au moins la partie du financement qui concerne le tournage à la Réunion et cette partie s'élève à 66 000 euros.

Pour cela nous avons besoin de vos dons.

  • Nous aurions impérativement besoin d’atteindre un premier palier de 6 000 €, minimum pour amorcer le tournage. Cet argent servira à payer en priorité salaires des artistes et des techniciens au minimum garantie.

  • Si nous pouvions atteindre un second palier de 8 000 €, vos dons contribueront à la location du matériel de prise de vue. Nous sommes attachés à l’idée de pouvoir filmer ce film avec la meilleure caméra possible (la Sony Venice) pour capter le plus fidèlement la beauté des paysages de l'île de la Réunion

  • Si nous dépassons les 10 000 €, vos dons participeront aux parfaire la machinerie pour le tractage de l'ambulance et l'accrochage de la caméra.

  • Si nous dépassons les 15 000 € nous pourrons  financer un sixième jour de tournage, très important pour l'une des scènes du film mettant en scene un Kabbar et envisager un tournage dans des conditions plus sereines.

Grâce à Proarti, chaque don versé pour nous soutenir est déductible des impôts à hauteur de 66% pour un particulier (dans la limite de 20% du revenu imposable), et 60% pour une personne morale assujettie à l'impôt sur les sociétés (dans la limite de 0,5% du chiffre d'affaires HT).

Votre don permettra aussi de soutenir l’économie réunionnaise, car quasiment l’intégralité de l'argent dépensé sur ce film servira à payer les salaires d’artistes et de techniciens et les prestataires techniques.


Objectif de collecte

7 600,00 €

Montant Global

97 160,00 €

Dépenses

Désignation Montant

DEVIS PREVISIONNEL DETAILLE

PELLICULES ET LABORATOIRES 3 900,00 €
ASSURANCES ET DIVERS 2 010,00 €
IMPREVUS 4 416,00 €
FRAIS GENERAUX 4 416,00 €
DROITS ARTISTIQUES 3 748,00 €
PERSONNELS 18 332,00 €
INTERPRETATION 5 256,00 €
CHARGES SOCIALES 14 302,00 €
DECORS ET COSTUMES 7 430,00 €
TRANSPORTS, DEFRAIEMENTS, REGIES 20 010,00 €
MOYENS TECHNIQUES 13 340,00 €
SOUS TOTAL 97 160,00 €

TOTAL

TOTAL 97 160,00 €

Recettes

Désignation Montant

FINANCEMENTS PUBLICS

CNC – Fonds Images de la diversité Aide sélective 20 000,00 €
Réunion – Région Réunion Soutien à la production 30 000,00 €
Réunion – Région Réunion Aide au développement 8 000,00 €
Île de France - aide après réalisation Fonds de soutien 10 000,00 €
SOUS TOTAL 68 000,00 €

PART PRODUCTEUR

Jom productions Apport Jom 4 160,00 €
SOUS TOTAL 4 160,00 €

Proarti

Financement participatif proarti 7 600,00 €

TOTAL

TOTAL 79 760,00 €

 


VIDÉOS DES ESSAIS COMÉDIENS

 

 

 

Contreparties

Un chaleureux Merci !

pour 10,00 € et +

3 ARTINAUTES

Pour un don minimum de 10€, nous vous remercions chaleureusement.

Une carte postale !

pour 30,00 € et +

4 ARTINAUTES

Pour un don minimum de 30€, en plus d'un énorme merci, vous recevez une carte postale numérique du film.

Votre nom au générique !

pour 50,00 € et +

14 ARTINAUTES

Pour un don minimum de 50€, en plus des contreparties précédentes, nous ajoutons votre nom au générique.

L'affiche du film !

pour 100,00 € et +

3 ARTINAUTES

Pour un don minimum de 100€, en plus des contreparties précédentes, nous vous envoyons l'affiche du film en version numérique résolution haute qualité.

Photos exclusives du tournage !

pour 150,00 € et +

8 ARTINAUTES

Pour un don minimum de 150€, en plus des contreparties précédentes, vous recevez par mail une série de photos exclusives du tournage.

Une photo dédicacée !

pour 300,00 € et +

0 ARTINAUTES

Pour un don minimum de 300€, en plus des contreparties précédentes, nous vous envoyons une photo dédicacée de l'actrice ou de l'acteur de votre choix.

Invitation à une projection!

pour 500,00 € et +

2 ARTINAUTES

Pour un don minimum de 500€, en plus des contreparties précédentes, vous recevez une invitation à une projection.

* Hors frais de transport et d'hébergement

Rencontre et temps d’échange avec l’équipe !

pour 750,00 € et +

0 ARTINAUTES

Pour un don minimum de 750€, en plus des contreparties précédentes,nous organisons une rencontre avec l'auteure-réalisatrice et certains membres de l'équipe et nous échangerons ensemble.

* Hors frais de transport et d'hébergement.

Un lien privé pour visionner le film !

pour 1 000,00 € et +

2 ARTINAUTES

Pour un don minimum de 1000€, en plus des contreparties précédentes, nous vous envoyons un lien privé du film.

Dans le secret de la fabrication !

pour 2 500,00 € et +

0 ARTINAUTES

Pour un don minimum de 2500€, en plus des contreparties précédentes, nous nous vous invitons à assister à une demi journée de post-production lors du montage du film.

* Hors frais de transport et d'hébergement.