NEMA

Ce projet est né d'un coup de coeur pour l'écriture de Koffi Kwahulé, une écriture qui s’inspire du jazz, une langue syncopée, charnelle, qui appelle à l’improvisation.

Il y a une mère qui rêve d'un fils plus ambitieux ; il y a Idalie en pleine ascension sociale et son mari jaloux ; il y a Nema, domestique au service du couple, qui cache la raison des bleus sur son visage ; il y a une secrétaire qui épluche le courrier du coeur ; et des hommes qui offrent des fleurs pour se faire pardonner… Chacun se débat et lutte dans le rôle qui lui semble imposé. La pièce dévoile la complexité des mécanismes de la violence homme / femme en s’éloignant des clichés.

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Les répétitions de Nema ont commencé le 19 octobre. Nous vous proposons d'accompagner et de soutenir ce projet jusqu'à sa création le 18 novembre au Hublot, à Colombes, puis pendant ses 2 semaines de représentations au Théâtre de l'Opprimé (Paris 12ème) du 25 novembre au 6 décembre.

Début 2016, d’autres représentations auront lieu au Théâtre de Fontenay-le-Fleury et au Pocket Théâtre à Nogent-sur-Marne.

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Le projet bénéficie du soutien précieux de plusieurs organismes publics (DRAC, ADAMI, SPEDIDAM) mais son budget de production est encore fragile et le recours au financement participatif est, pour nous, crucial.

Pour parler du sujet sensible que constituent les violences faites aux femmes, pour travailler en profondeur sur la pièce et éviter ainsi clichés et lieux communs, il faut du temps, du temps de répétitions. Vos dons nous aideront à compléter les salaires de l'équipe de création (six comédiens, metteur en scène, mais également créatrice lumière, administratrice, chargée de diffusion, attachée de presse, etc.) pour que le spectacle touche son public, le plus large possible, et puisse connaître la vie qu'il mérite.

Nous avons envie de faire entendre cette pièce, écrite dans une langue d'aujourd'hui, toujours comme en décalage, qui va contre les stéréotypes et les réponses toutes faites, et permet de faire de l’étonnement, de l’inattendu, le moteur du jeu.

Le travail va porter en partie sur la volonté de repousser au maximum le tragique et de faire ressortir la singularité de chaque situation. Car si la pièce raconte des histoires sombres de violence et de solitudes, c’est avec éclat et vitalité qu’il faudra les raconter. Il faudra notamment pouvoir transmettre l’humour qui sous-tend certaines scènes et surtout trouver ce qui anime chacun des personnages, ses rêves, ses attentes. Il faudra pouvoir trouver à chaque fois le décalage nécessaire pour ne sombrer ni dans le tragique ni dans le lyrisme et laisser au spectateur le choix de ses émotions.