Collecte Terminée
| ARTS DE LA SCÈNE
| DIFFUSION
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7 150,00 € demandés
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Présentation du projet
"Qu’est-ce qu’il se passe avec Zatopek ? Qu’est-ce qu’il se passe quand vous courez derrière Zatopek ? Ou devant. Devant, c’est presque pire. La première chose, le piège, vous savez jamais si il court. Je vous jure que c’est vrai. Vous savez pas. Si vous croyez savoir, vous vous fourrez le doigt dans l’œil. Parce que vous, vous voyez un type qui court, vous vous dites, il court, normal, quoi. Les autres coureurs ils sont comme vous, ils voient un type courir, ils se disent, il court. Mais ça marche pas avec Emil. Pas toujours. Parfois, il court, alors vous croyez qu’il court. Et parfois, c’est vrai. Mais parfois non. Parfois, vous le voyez qui court, et vous vous dites qu’il court, mais il court pas. Il se repose. C’est là qu’il vous piège. "
Découvrez le teaser du spectacle en bas de page !
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Mimoun et Zatopek
Texte et mise en scène : Vincent Farasse ( Éditions Actes Sud, Finaliste du Grand Prix Sport et Littérature 2020)
Jeu : Ali Esmili
Production : Collectif Les Trois Mulets, Compagnie AZDAK, NEST-CDN de Thionville- Grand Est, Compagnie ASTROV, Avec le soutien du Théâtre de la Virgule, Tourcoing, de la DRAC Grand Est, de la DRAC Haut-de-France et du Plateau 31, Gentilly
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RETROUVEZ-NOUS AU FESTIVAL OFF D'AVIGNON AU THÉÂTRE ARTÉPHILE A 12h55
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RÉSUMÉ
Au milieu des années 70, Karim, un ouvrier mécanicien, occupe son usine. La nuit, il repense à 1947, l’année de son arrivée en France et de sa première action militante : la grande grève aux usines Renault, à Boulogne-Billancourt. C’est également l’année où il adhère au parti communiste, où il se passionne pour la course. Ses héros sont deux des plus grands coureurs de fond : Mimoun et Zatopek qui ne cessent de s’affronter sur les stades. Entre Mimoun, le français d’Algérie comme lui, et Zatopek, l’idole du parti communiste, Karim ne peut jamais choisir. Il vieillit avec eux et raconte leur histoire, mais aussi la sienne, modeste et émouvante.
Vincent Farasse écrit et met en scène ce monologue pour le comédien Ali Esmili où se mélangent les stades et les usines, la reconstruction de l’après-guerre et l’essoufflement du modèle communiste, les vies anonymes et celles des héros. Un théâtre de la mémoire pour comprendre notre présent et penser notre avenir.
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GENÈSE
L’athlétisme
L’idée de ce projet vient d’une rencontre, celle de Bouabdellah Tahri, figure Messine de renommée mondiale, plusieurs fois champion de France et d’Europe mais aussi médaille de bronze du 3000m steeple au championnat du monde d’athlétisme de 2009. Bouabdellah (Bob) est originaire du quartier de la Patrote (Metz) et doit au sport et à l’athlétisme l’épanouissement et l’ouverture au monde qui sont les siens aujourd’hui. C’est aussi ça que permet le sport, et tout particulièrement l’athlétisme, qui reste une philosophie à part entière et une réelle réflexion sur le monde.
En 2015, alors qu’il est blessé, Bob décide de transmettre son savoir et sa passion et propose des séances d’entrainement à des amateurs de la course à pied, débutants ou confirmés. C’est ainsi qu’Ali Esmili, membre du collectif, rencontre le groupe et découvre tout une littérature autour de la course à pied, mais également des réflexions et des témoignages de coureurs, professionnels ou non, sur leur pratique. Il a aussi la chance de suivre Bob au quotidien dans sa préparation aux JO dans le cadre de la réalisation d’un documentaire sur le sujet. Il côtoie le haut niveau ainsi que les meilleurs athlètes internationaux lors de plusieurs voyages au Kenya.
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NOTE D'INTENTION
D’abord, deux images :
Emil Zatopek, à plus de 50 ans, condamné par un tribunal politique pour avoir soutenu Dubcek, après quatre ans de travaux dans une mine d’uranium, est condamné à occuper un poste d’éboueur. La plus grande vedette sportive de l’époque, l’idole de l’union soviétique, qui, vingt ans plus tôt, était acclamé par des dizaines de milliers de gens dans les plus grands stades mondiaux, dès cinq heures du matin, pendant deux ans, ramasse les poubelles dans les rues de Prague.
Quarante ans plus tôt, en Algérie, un petit garçon de dix ans, fils d’un ouvrier agricole et d’une tisseuse, obtient brillamment son certificat d’études primaires. Il voudrait poursuivre ses études pour devenir instituteur, mais on lui refuse la bourse pour aller au collège. Il est algérien, et ici, seuls les fils de colons y ont droit.
Un écolier algérien, un éboueur tchécoslovaque. Entre 25 et 35 ans, ce sera les deux plus grands coureurs de fond de leur temps. Ils s’affronteront sur les stades, mettant leurs forces à l’épreuve. L’un représentera l’union soviétique en pleine puissance, l’autre la France de la résistance. Deux sportifs. Deux histoires aussi.
Deux grandes vedettes. L’un d’eux parti de rien. L’autre condamné à n’être plus rien.
Au milieu de tout ça, qui les regarde, Karim, un jeune ouvrier venu d’Algérie dans la métropole. Il travaille en usine, puis sur les chantiers de construction des nouvelles banlieues. Il adhère au parti communiste. Se passionne pour la course de fond. Devient un fan. Mimoun et Zatopek deviennent ses deux héros. Il ne sait jamais qui choisir. Mimoun, comme lui français d’Algérie ? Zatopek, idole du parti communiste ? Il vieillit avec eux. Nous raconte leur histoire, et par là son histoire, de la fin des années 40 au milieu des années 70.
En général, une fois franchie la ligne d’arrivée, les marathoniens s’allongent. Ou même, on les allonge. Mimoun, en 56, après avoir franchi, vainqueur, la ligne d’arrivée, reste debout. Il marche. Des médecins, ou coach, s’approchent de lui pour l’allonger. Il les repousse sèchement. Il ne s’allongera pas. Zatopek non plus ne s’allonge pas. Jamais. Quand il franchi la ligne, il reste debout. Mimoun et Zatopek, ce sont ceux qui ne s’allongent pas. Peut-être là est leur plus grand point commun. Peut-être cela pourrait les définir. Et pourquoi pas, donner un titre à cette histoire : « Ceux qui ne s’allongent pas ».
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A quoi sert l'argent collecté
L'argent servira à la location de la salle et à prendre en charge les salaires du chargé de diffusion et de l'attaché de presse, postes indispensables pendant le festival !
Objectif de collecte
7 150,00 €
Montant Global
30 997,00 €
Désignation | Montant |
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CHARGES DE PERSONNEL |
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COUT EMPLOYEUR | 7 897,00 € |
DEF | 2 200,00 € |
SOUS TOTAL | 10 097,00 € |
AUTRES SERVICES EXT |
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PUB, ELEMENTS COM | 500,00 € |
TRANSPORT ÉQUIPE | 850,00 € |
INSCIPTION Avignon FESTIVAL ET CIES | 270,00 € |
DROITS D'AUTEUR | 500,00 € |
SOUS TOTAL | 2 120,00 € |
SERVICE EXT |
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LOC HEBERGEMENT | 4 000,00 € |
ENTRETIEN COSTUMES | 130,00 € |
LOC SALLE | 7 000,00 € |
LOC CAMION ET MATÉRIEL | 1 100,00 € |
SOUS TOTAL | 12 230,00 € |
ACHATS |
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PRESTATIONS DE SERVICES ( Adm, diffusion, presse) | 6 000,00 € |
Achats Matière et fourniture | 300,00 € |
autre fournitures (carburant , peages ) | 250,00 € |
SOUS TOTAL | 6 550,00 € |
TOTAL |
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TOTAL | 30 997,00 € |
Désignation | Montant |
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DONS |
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IDEO FACTORY ( MAROC) | 5 000,00 € |
SOUS TOTAL | 5 000,00 € |
SUBVENTION |
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FOND PEPS | 1 520,00 € |
SOUS TOTAL | 1 520,00 € |
RECETTES PROPRES |
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RECETTES ESCOMPTÉES | 5 000,00 € |
APPORT COMPAGNIE | 6 000,00 € |
SOUS TOTAL | 11 000,00 € |
Proarti |
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Financement participatif proarti | 7 150,00 € |
TOTAL |
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TOTAL | 24 670,00 € |
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Yasmina est passionnée de foot. Elle doit jouer un match qui va
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Avec la participation du CNC, de France 3 , et le soutien de la Région Auvergne Rhône Alpes et de l'ADAMI