"MERCI POUR LES FLEURS"

L’association Création et Action Culturelle en Pays de Valois produit le retour au cinéma de Philippe BARRIER, jeune auteur-metteur-en-scène de 60 ans, revenu de loin vers ses premières amours.

« Merci pour les fleurs », court-métrage de 18 minutes, écrit et mis en scène par Philippe BARRIER, sur le thème universel de la difficulté de communication fils-père (et père-fils) traité sur un mode surréaliste et burlesque.

La première partie du tournage a eu lieu en juin à Glaignes, le montage est entamé et se poursuivra après le tournage de la seconde partie les 8, 9 et 10 septembre à Amiens, suivi du montage son, du mixage et de l’étalonnage. Sortie prévue novembre ou décembre 2017. Un apport du producteur couvre la première partie du tournage, la collecte de fonds par mécénat et financement participatif, lancée par notre association, est indispensable pour pouvoir terminer le film.

Ce projet est la concrétisation d’un élan fédérateur et collectif, de la part des techniciens et artistes qui y collaborent, et entend se poursuivre sur le même mode pour son financement et son achèvement. Nous voulons nous donner un maximum de moyens pour permettre à notre film d’atteindre des objectifs ambitieux : les plus grands festivals nationaux et internationaux de court-métrage, ainsi qu’une diffusion télévisuelle. L’atteinte de ces objectifs dépendra en grande partie de vos contributions.

MERCI AUX DONNATEURS QUI S’INTEGRERONT A CETTE DYNAMIQUE ARTISTIQUE ET HUMAINE CHALEUREUSE, CREATRICE ET AMBITIEUSE.

Résumé du film

Lorsque le fils (40 ans, une allure à la Buster Keaton) vient déposer un pot de chrysanthèmes sur la tombe de son père, celui-ci (cheveux gris, barbe de trois jours et comme mal réveillé) apparaît sur le marbre. Commence alors entre eux un jeu du chat et de la souris qui les entrainera à des comportements étranges et extrêmes – surtout lorsqu’on basculera dans le rêve. Parviendront-ils à la reconnaissance mutuelle qui leur apporterait la paix à laquelle ils aspirent ?

L'esthétique du film

Le film est d’un beau noir et blanc pour les scènes de cimetière, et en couleurs vives pour les scènes de cirque. Il est tourné en 2 /40, c’est-à-dire dans une largeur proche du panoramique. Le son est très travaillé, avec des effets burlesques ou dramatiques, et la musique (jazz-rock et cirque) intervient dans le déroulement du récit. Les lieux ont une belle dimension architecturale et patrimoniale (vieux cimetière, charmante église romane et très beau cirque d’hiver) qui contribue à l’esthétique du film. Les personnages sont déjantés, entre Becket, Fellini et… Barrier.

Note d'intention

" Mon parcours personnel pourrait être un bon sujet de roman ou de film… Eloigné des plateaux de cinéma vers l’âge de 20 ans, pour des raisons trop longues à exposer ici, j’y retourne avec enthousiasme 40 ans plus tard, après une carrière de prof de philo puis d’écrivain et de conférencier… Il faut croire que j’avais le désir de cinéma bien chevillé au corps !

Ma grande chance a été de faire la rencontre de Denis GARNIER, chef opérateur de renom, dont l’engagement à la mise en place et la réussite du projet, et la solide réputation dans la profession, nous ont permis de rassembler une équipe technique d’un grand professionnalisme, d’une gentillesse et d’un dévouement exemplaires !

Le comédien qui incarne le fils m’avait déjà inspiré pour un récent essai tourné il y a 3 ans dans des conditions moins prestigieuses : « La solitude vaincue ». C’est mon Buster Keaton à moi, et je ne suis pas près de le lâcher. Yves Chenevoy, le père, comédien et directeur de compagnie théâtrale, est un vieil ami dont le talent et la photogénie ont été brillamment confirmés lors du tournage de la première partie.

Denis m’a permis également d’associer au projet une excellente monteuse : Idit Bloch, dont le talent et la grande expérience professionnelle me seront très précieux dans la phase décisive et délicate du montage.

Ma rencontre avec Jean Rochard, directeur du Label nato musiques, constitue également une grande chance pour la réussite du film. Emballé par le projet, il m’accorde les droits d’utilisation pour deux morceaux de musiciens de talents, figurant à son catalogue, dont le bluesman exceptionnel Jeff Lee Johnson !

Il nous reste à trouver un monteur son, un mixeur et un étalonneur à la hauteur des autres collaborateurs et des ambitions artistiques du film… "

P. Barrier, réalisateur