L'une pour l'autre

Un film réalisé par Philippe Michel
AUDIOVISUEL - CINÉMA
PRODUCTION

Présentation du projet

Calista Films présente

L'une pour l'autre

Un court-métrage de Philippe Michel

avec Marie Legault & Céline Cuvelier

Le thème de cette fiction traite de la théorie de la non-reproduction sociale à travers l'histoire de deux femmes, l'histoire de deux vies pudiquement mises à nues.

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Le tournage se déroulera sur 3 jours à la fin du mois d’août 2022 sur Alès et ses environs. C’est pourquoi ce projet a aujourd'hui besoin de votre aide afin de donner à ce film tous les moyens de réussite à la hauteur de ses ambitions. Vous trouverez, plus précisément, dans l’onglet « budget », pourquoi notre association, Calista Films, a besoin de vous pour financer une partie de ce court-métrage (paiement des salaires des artistes et techniciens, frais de déplacements, hébergement et repas, costumes et accessoires, location du matériel etc...).

Ainsi, d'ores et déjà, nous tenons à vous remercier chaleureusement pour l’attention et l’aide que vous porterez à ce projet original et ambitieux.

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Logline
Deux femmes, blessées par la vie, au caractère psychologique diamétralement opposée, se rencontrent, par hasard, à la table d'une brasserie, suite au rendez-vous professionnel de l'une d'entre-elles.

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Extrait du scénario

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Note d'intention
« L'important n'est pas ce qu'on fait de nous, mais ce que nous faisons nous-même de ce qu'on a fait de nous ».

C'est en lisant cette citation de Jean-Paul Sartre que j'ai eu l'idée d'écrire une histoire basée sur un sujet qui reste encore aujourd'hui très peu abordé et filmé, celui de « transclasses ».

Les « transclasses » ou, d'une manière sémantique plus forte, les « transfuges » de classe, sont deux terminologies employées pour définir des personnes qui ont « fui », ou « trahis », leur environnement social de naissance. Généralement, cette mue sociale ne se fait non sans douleur ni violence.

« Transclasse », ce néologisme forgé par la philosophe Chantal Jacquet, est un sujet de société qui trouve aujourd'hui un écho de plus en présent dans les médias, sur les réseaux sociaux, mais aussi dans l'art, notamment en littérature. On assiste ainsi depuis quelque temps a de nombreux « coming out social » de personnalités à l'instar de l’écrivain Edouard Louis. Ce qui ressort de tous ces témoignages, ce sont les difficultés qu'il y a à s'extraire de son monde, la force de caractère et la détermination qu'il faut pour y parvenir et la violence que cela génère.

Dans ce court-métrage, ce thème n'est pas développé de façon monothématique. Il est traité en corrélation avec celui de l'abandon et mis en lumière à travers le prisme du libre arbitre et de la fatalité. Cependant, ici, la notion d’abandon n'est qu'un prétexte jusqu'au-boutiste du concept de « transclasse », dans lequel le désir intrinsèque de « non-reproduction » sociale y est poussé à l’extrême. En effet, cette volonté de s'extraire de son milieu, d'être responsable de son destin, devient une telle urgence vitale, qu'elle justifie tous les moyens pour atteindre le but fixé, tel que renier sa famille jusqu'à abandonner son propre enfant. Ces derniers étant considérés comme des obstacles à la réussite sociale.

L'une pour l'autre, c'est donc l'histoire de deux femmes. Deux femmes que la vie n'a pas épargnées. Il s'agit d'un drame social. Le choix de personnages féminins pour traiter de ce sujet, c'est tout naturellement imposé à moi et ce, pour deux principales raisons. Premièrement, il est encore toujours plus difficile de nos jours pour une femme de s'imposer dans le monde du travail et d'occuper des postes à responsabilités, comme c'est le cas de Sophie2 dans notre fiction. Deuxièmement, si abandonner sa famille et son enfant sont quelque chose d'inconcevable, le fait qu'il s'agisse d'une femme reste toujours beaucoup plus inexcusable et incompréhensible que s'il s'agissait d'un homme. Transposer le scénario à un ou des personnages masculins aurait alors dénaturé l’identité même du projet et son message.

En outre, opposer deux femmes au caractère diamétralement opposé, l'une femme active, sans attache, et l'autre plus épouse et mère renforce la dualité de la condition féminine de nos jours. J’avais dès lors envie de glisser d’une perspective à l’autre au fur et à mesure que l’histoire se développe. Par exemple, Sophie2 passe de bourreau à victime puis bourreau à nouveau lorsqu'elle refuse de revoir son fils. A l'inverse, Sophie1 passe de mère et compagne prévenante à une mère absente, lorsque l'on apprend que, dans une première vie, elle délaissait son fils privilégiant son travail.

Jongler entre ces deux conditions me semblait important. Les rôles et la perception des personnages changent graduellement au point qu'il devient de plus en plus dur de les juger, entraînant un glissement de point de vue et un changement de perspective morale chez le spectateur.

Il s'affronte alors des contrastes d’émotions. En effet, sans le savoir Sophie2 inflige le pire à Sophie1. L'histoire d'abandon de Sophie2 met Sophie1 face à son propre passé et à ses propres démons ; d'où ce mélange de haine et d'indulgence envers Sophie2 qui lui renvoie l'image de ce qu'elle était avant - une personne plus femme que mère – responsable, selon elle, du décès de son fils, dont elle ne s'est jamais pardonnée.

Finalement, ces deux femmes se complètent. Elles sont le miroir l'une de l'autre. Deux femmes qui se découvrent, le temps d'une journée, dont le destin finira, peut-être, par tisser un lien étroit entre elles.

Il s'agit ici d'un drame intimiste. Je souhaite filmer l'intériorité des personnages, que l'image restitue leur désarroi profond et leur mal-être, leur fragilité et leur force de caractère. La caméra, à la fois présente et discrète, filme avec pudeur ces deux femmes et suit leur progression émotionnelle et psychologique. Je veux être, pour cela, au plus près des personnages, capter les non-dits, leurs cicatrices, ce qu’ils se disent avec leurs yeux, leur visage, leurs gestes et leurs attitudes. En fait, la caméra, avec des mouvements fluides et délicats, jongle tout du long avec le ressenti des situations et ce qu’elles sont réellement.

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Objectif de collecte

13 600,00 €

Montant Global

13 600,00 €

Dépenses

Désignation Montant

Postproduction

Montage, étalonnage, mixage son 4 600,00 €
SOUS TOTAL 4 600,00 €

Dépenses de personnel

Dépenses de personnel 6 900,00 €
SOUS TOTAL 6 900,00 €

Frais annexes

Logement, déplacement, repas, imprévus 2 100,00 €
SOUS TOTAL 2 100,00 €

TOTAL

TOTAL 13 600,00 €

Recettes

Désignation Montant

Proarti

Financement participatif proarti 13 600,00 €

TOTAL

TOTAL 13 600,00 €

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