Louis voulait voir la mer

Léo, Hugo et Zoé ont 15 ans. A l'insu de leurs parents, ils quittent leur banlieue parisienne, pieds nus, pour aller voir la mer. Au cours de ce pèlerinage à travers la Bretagne, placé sous le signe du deuil, les tensions sont exacerbées et les premiers sentiments amoureux se révèlent.

"Louis voulait voir la mer" est un court métrage qui traite de sujets difficiles (deuil, adolecence, sentiments amoureux). Ces thèmes universels font du nouveau film de Sébastien BELIER une oeuvre susceptible de remporter l'adhésion du public et du jury lors de présentation en festivals. Mais pour commencer, nous devons lancer la production du film. Et nous avons besoin de vous...

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L'association ArteDiem Millenium, désireuse de servir l'Art sous toutes ses formes, a la chance de soutenir un projet de court-métrage fort et personnel. Traitant de sujets difficiles, Sébastien Bélier fait preuve d'audace. La qualité de ses réalisations saura mettre en lumière les émotions des personnages. Nous sommes heureux de participer avec 21ème Production à cette belle aventure qui aboutira à une oeuvre de fiction originale qui trouvera assurément sa place dans les festivals.

Note d'intention de la production (Frédéric GASTINEAU, Coproducteur délégué, société 21ème Production)

"La production du dernier court métrage de fiction de Sébastien BELIER « Louis voulait voir la mer », entre naturellement dans la continuité du travail accompli par notre société 21ème Production après une expérience réussie de plus de douze ans (2000-­‐2012) dans ce format, comme en témoigne l’exploitation mondiale de « The Professionals » de Laurent BERTONI, qui a eu l’honneur d’être projeté en ouverture du Festival d’Unifrance COLCOA à Los Angeles.

D’autres courts à succès ont jalonné notre parcours comme « Petite leçon de savoir vivre » de Pascal GONTIER, « Le Baiser » de Julien EGER ou bien encore « Un peu de soleil dans les yeux » de Stéphane BOTTI.

Notre début dans le long métrage a également été marqué par le joli succès dans les festivals du film de Philippe BARASSAT, « Indésirables » avant sa sortie en salles le 18 mars 2015 avec Zelig Films Distribution. De nouveaux longs sont également en développement (écriture, recherche de financement).

"Louis voulait voir la mer" a pour moi sa place dans la lignée de ce cinéma intimiste qui met en scène des adolescents face au deuil lorsqu’ils sont confrontés à la mort d’un proche et à la découverte de leurs sentiments amoureux, passerelles vers l’âge adulte. Un univers proche des films de Pascal VINCENT « Donne moi la main » ou de Filipe MATZEMBACHER et Marcio REOLON « Beira Mar » pour n’en citer que deux récents.

Le choix de la Bretagne et plus particulièrement l’Ille et Vilaine pour ce film est à la fois le souhait de l’auteur qui a tourné ici à plusieurs reprises ses courts précédents et notre désir d’être dans une des régions les plus dynamiques qui possède outre les infrastructures nécessaires, les paysages naturels et humains décrits dans le scénario, répondant ainsi aux critères artistiques et budgétaires.

Le casting réunira de jeunes acteurs prometteurs originaires en priorité de la Bretagne. Les thèmes musicaux bénéficieront d’un éclairage contemporain en particulier avec des reprises connues (selon la négociation des droits d’auteur). Par ailleurs, la participation de Louis BERGOGNE à la création de l’image du film s’inscrit pleinement dans un souci de qualité et de recherche esthétique approfondie.

L’inscription aux festivals français et internationaux (après sous titrage en anglais) sera assurée par 21ème Production et UNIFRANCE. Une exploitation télévisuelle, en DVD et salles de cinéma dans la mesure des possibilités est actuellement à l'étude.

Ce projet de film, qui relance en 2017 l’activité production courts métrages de notre société, a toutes les qualités pour devenir, j'en suis persuadé, une belle œuvre de fiction."

MISE EN SCÈNE / IMAGE / SON

Durant le film, la caméra sera souvent en mouvement et s'adaptera à l'état d'esprit du personnage de Léo :

Dans toute la première partie, il est nerveux et tourmenté, les plans seront par conséquent filmés à la crosse épaule. La transition a lieu pendant la séquence du lac, où les personnages se posent, et où Léo est en pleine introspection. Les plans ici seront essentiellement fixes et la caméra posée sur pied.

La toute dernière partie, qui fait suite à cela, sera filmée au steadycam, Léo ayant accepté la situation. Ses pensées sont plus claires et ses choix sont faits. La nervosité a laissé place à une détermination plus sereine.

"Louis voulait voir la mer" étant un film centré sur des personnages et leurs émotions, les plans seront essentiellement rapprochés, afin d'être au plus près de ceux-­ci.

L'histoire se déroule en été, et principalement en journée. La lumière naturelle aura donc la part belle dans le film, avec des couleurs essentiellement douces et chaudes, retravaillées par le chef opérateur Louis Bergogné, à la manière de son travail sur le court-­‐métrage Tête-­‐Bêche, de Violette Gitton, avec Esther Garrel et Zoé Héran, dont quelques extraits sont visibles ici.

La bande sonore jouera sur la lourdeur de la chaleur, l’épaisseur du vent, ainsi que le son des oiseaux et la musicalité des feuillages bruissant au vent. La rupture sera nette entre la première partie, plus urbaine, avec notamment le bruit des voitures le long de l'autoroute, et la deuxième partie, le pèlerinage à travers la nature. Louis voulait voir la mer donne surtout une importance au silence dans les dialogues qu'il s'agisse de silences gênés ou de silences de recueillement.

Le jeu des jeunes comédiens respectera ces silences et ces temps de pause entre les répliques, tout en étant le plus naturel possible, afin que les personnages semblent pouvoir exister réellement. Mes cinq années de travail auprès d'adolescents et mon expérience de comédien m'aideront à orienter leur jeu dans ce sens tout en conservant une crédibilité et une sensibilité dans leurs dialogues.

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DÉCORS

À l'exception de l'introduction, les lieux de tournage seront exclusivement des décors naturels situés en Bretagne, plus précisément en Ille-­et-­Vilaine.

Les séquences de marche seront tournées sur des chemins de campagne peu fréquentés situés entre Combourg et Saint-­‐Benoît-­‐des-­‐Ondes.

Le parc d'attraction désaffecté, qui est ici le symbole des jeux qui sont terminés, de la fin de l'enfance et de l'amusement, est le Zooloisirs de Québriac, fermé en 2006, situé au nord de Rennes, aux paysages fantomatiques.

Les scènes de la forêt et du lac auront pour décor la forêt du Mesnil et le lac de Mireloup, situés côte à côte, sur le chemin qu'empruntent les personnages.

Les dernières séquences seront tournées à Saint-­Benoît-­des-­Ondes, une dune bien plus intimiste, plus favorable au recueillement que des villes portuaires comme Saint-­Malo.

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MUSIQUE

Les musiques du film seront quasi exclusivement diégétiques, et interprétées par le personnage de Hugo, seul avec sa guitare. Il s'agit d'interprétations acoustiques et mélancoliques de chansons anglo-­‐saxonnes, en lien avec la situation dans laquelle il les interprète.

Sa version de These Boots are Made for Walking de Nancy Sinatra sera une version calme, dans un tempo lent et mélancolique. De la même façon, sa version de I'm gonna be (500 miles) des Proclaimers sera inspirée de celle de Sleeping At Last, et sa version de "9 Crimes" de Damien Rice par celle de Michael Schulte.

Si toutefois, pour des raisons de droits, il était impossible d'utiliser ces musiques, des chansons originales seront composées.

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