Les Journées francophones de Bethléem

Un événement organisé par Le Nadir - Association pour la francophonie et la culture
ARTS DE LA SCÈNE
DIFFUSION
DÉMOCRATISATION CULTURELLE

Présentation du projet

Qui?

 Le Nadir - Association francophone  pour l'éducation et la culture a pour objet la création d’un réseau francophone de coopération culturelle et éducative entre des établissements et structures d’accueil françaises et étrangères, fondé sur le dialogue des personnes et des cultures.

Le Nadir porte le projet des Journées francophones de Bethléem.

Pour la réalisation des objectifs du Nadir, les deux fondatrices de l'association, Sylvie Jopeck-Laffont del Cardayre, présidente, et Catherine Thuillier, vice-présidente, sont entourées de Thibaut Vignez-Scoth, chef du service du mécénat, des relations institutionnelles et de la valorisation du château de Fontainebleau, secrétaire général de l'association, ainsi que de Thierry Jopeck, haut fonctionnaire du ministère de la culture.

Pourquoi ?

Le Nadir cherche à mettre en réseau des écoles françaises et proche- orientales, à valoriser l’enseignement du français, à proposer des actions éducatives itinérantes, à animer des ateliers francophones, à développer toutes formes de projets d’éducation artistique et culturelle qui favorisent les échanges culturels entre les personnes (artistes, étudiants, élèves, enseignants), à valoriser l’accès à la formation continue.

Le Nadir s'attache à agir en faveur de l'action artistique et culturelle en illustrant une francophonie respectueuse des cultures et des pratiques culturelles dans leur diversité

Quand?

Du mercredi 25 octobre au samedi 28 octobre 2023, les Journées proposeront des rencontres, des ateliers, des spectacles et des expositions aux publics.  Toutes les propositions artistiques seront accessibles gratuitement.

Pour qui ?

Les Journées s’adressent à tous les habitants de Bethléem et les ateliers aux élèves des collèges et lycées ainsi qu'aux étudiants de l’Université de Bethléem engagés dans le projet.

Où?

L’événement se déroule au cœur de la ville : 

- À la Maison des Mages - Dar Al Majus ;
- À l’Université de Bethléem ;
- Dans différentes écoles de Bethléem.

Pourquoi ?

En parlant de langue française en Terre sainte dans son étude Langue française, identité(s) et école(s) : le cas de la minorité catholique au Levant (milieu XIXe-XXe siècles), l’historienne Karène Sanchez-Summerer définit le français en Palestine comme « une langue à soi »  à la fois marqueur d’identité et site de résistance. Sur cette terre biblique, le français a toujours été marqué par une ambivalence, à la fois langue refuge et langue tremplin.

Cette double fonction, ces deux corps du français, sont les traces d’une identité plurielle : langue du nord de la Méditerranée héritée des cultures grecque et latine ; langue voyageuse de l’Europe à l’Asie, de l’Afrique aux Amériques, langue universelle, la cinquième la plus parlée dans le monde par environ 300 millions de locuteurs.

Participer

Soutenir ce projet, c'est s'inscrire dans une histoire, une réalité sociale contemporaine et entrer dans la projection d'un avenir pour la Terre Sainte. C'est accompagner une cité de Palestine, Bethléem, qui, dans les épreuves et parfois l'exode, cherche à  se construire comme une cité de culture et de paix. 

A quoi sert l'argent collecté

Les fonds collectés ont pour objet de conforter un budget prévisionnel dont le financement est stabilisé à hauteur de 85 %. Dans un contexte de soutiens publics et privés, ils viendront assurer aux côtés d'artistes et d'intervenants et auprès de jeunes scolarisés en fin de 3e, en lycée, d'étudiants en archéologie et de jeunes en formation hôtellerie, les moyens d'un enrichissement des pratiques artistiques. Acquisition de petit matériel de développement photographique argentique, fourniture de papier polaroïd, textes de théâtre, partitions, matériel scénographique pour l'exposition.


Objectif de collecte

2 500,00 €

Montant Global

21 400,00 €

Dépenses

Désignation Montant

Communication

Edition - relations piubliques 1 800,00 €
SOUS TOTAL 1 800,00 €

Fonctionnement

Transports 6 000,00 €
hébergement 3 000,00 €
défraiements - assurance- charges 3 000,00 €
Commission Proarti 1 600,00 €
SOUS TOTAL 13 600,00 €

création-production-diffusion

Ateliers artistiques : patrimoine, photos, théâtre, chant, arts plastiques, 2 400,00 €
Exposition et concert 1 600,00 €
Diffusion 2 000,00 €
SOUS TOTAL 6 000,00 €

TOTAL

TOTAL 21 400,00 €

Recettes

Désignation Montant

Subventions

Fondations et associations 15 100,00 €
SOUS TOTAL 15 100,00 €

Fonds propres

Association Le Nadir 1 380,00 €
SOUS TOTAL 1 380,00 €

Autres partenaires privés

Soutien personnel 2 420,00 €
SOUS TOTAL 2 420,00 €

Proarti

Financement participatif proarti 2 500,00 €

TOTAL

TOTAL 21 400,00 €

« Les étoiles n’avaient qu’un rôle

M’apprendre à lire

J’ai une langue dans le ciel

Et sur cette terre j’ai une langue

Qui suis-je ? Qui suis-je ? »

Mahmoud Darwich, La Terre nous est étroite, 2000

 

Le projet des Journées francophones de Bethléem, dédié à l’échange, au partage, et à la création, s’ancre au cœur de la ville de Bethléem, au plus près de ses habitants, à l’écoute d’une cité antique vivant sa modernité dans la vibration d’un héritage unique.

Dans le dédale de la ville, la rue de l’Étoile monte vers la basilique de la Nativité. Par cette voie, dit-on, Marie aurait rejoint le lieu où elle allait mettre au monde Jésus. Dix millénaires auparavant, Rachel suivait le même chemin pour donner naissance au roi David. Sainte Hélène, mère de l’empereur Constantin, saint Jérôme traduisant en latin la Bible hébraïque, les Perses vainqueurs, le calife Omar en 637, et les pèlerins, par millions au fil des siècles, ont posé leurs pas sur le sol de ce chemin universel, classé au patrimoine mondial de l’Unesco en 2012.

Cette voie aura lié et relié le destin d’innombrables femmes et hommes, qui auront inscrit le nom de Bethléem dans l’histoire universelle. Nous empruntons le nom de cette ville unique pour imaginer et identifier une volonté et un espoir : celle et celui que la langue française, devenue le bien commun des Français et des Palestiniens, entre pleinement dans la construction de relations artistiques et culturelles.

L’idée des Journées francophones de Bethléem est née à la suite des entretiens menés avec les enseignantes, les coordinatrices de français, les chefs d’établissement, les acteurs culturels sur place, à Bethléem, dans le cadre d’une mission d’étude sur l’enseignement du français dans les écoles chrétiennes de Terre sainte, confiée par le Réseau Barnabé, réseau de coopération de l'Enseignement catholique avec les écoles chrétiennes de Terre sainte, à Sylvie Jopeck et Catherine Thuillier

De ces rencontres diverses, riches d’une parole libre et questionnante sur les retours d’expériences pédagogiques multiples mais aussi sur l’approche culturelle ainsi que sociétale de l’enseignement du français et la francophonie en Terre sainte, il nous est apparu qu’une démarche spécifique vers un projet, à la fois outil et tremplin, collaboratif et interculturel dans sa conception, festif et bienveillant dans ses propositions pouvait répondre à une attente du public de la ville de Bethléem. Le projet d’offrir à ce public, un outil qui soit propre à cet espace historique, urbain, humain, un outil local, un outil de terrain pour pratiquer de manière vivante la langue, qui historiquement a occupé une place de premier plan, pouvait apporter une dimension nouvelle et simple, partagée et conviviale de la présence du français.

L’objectif de cet événement alliant langue française, textes et musique, théâtre et création, pratiques amateurs et présence d’artistes professionnels se propose de parler le français, d’entendre parler le français sans contraintes, hors des horaires de cours, des évaluations et des performances. Parler ensemble dans un cadre ouvert à toutes et à tous, venus de tous les horizons, vivant et faisant vivre une langue ressentie par chaque personne dans sa singularité ; parler pour goûter le français, le faire goûter par une diversité d’approches.

Contreparties

Deux bougies de Bethléem

pour 50,00 € et +

4 ARTINAUTES

11 DISPONIBLES

Objet artisanal produit à Bethléem

Essor des écoles chrétiennes en Terre Sainte, photographies anciennes 1895-1950

pour 100,00 € et +

1 ARTINAUTE

4 DISPONIBLES

Album de photographies anciennes provenant du Fonds photographique de l'Ecole biblique et archéologique française de Jérusalem

Une photographie originale numérotée prise par les étudiants de l’université de Bethléem

pour 200,00 € et +

0 ARTINAUTES

Tirage limité d'une photographie du patrimoine archéologique et artistique de Bethléem prise par les étudiants de l'université

Album photos : Essor des écoles chrétiennes en Terre Sainte, photographies anciennes 1895-1950 » et une photographie originale numérotée prise par les étudiants de l’université de Bethléem

pour 300,00 € et +

1 ARTINAUTE

4 DISPONIBLES

Album de photos anciennes et tirage limité d'une photo du patrimoine archéologique et artistique de Bethléem prise par les étudiants de l'université.