L'Embryon

AUDIOVISUEL - CINÉMA
PRODUCTION,
CO-PRODUCTION
FEMINISME,
CRÉATION ÉMERGENTE

Présentation du projet

Ce film porte un sujet fort et nous pensons qu’il ne laissera personne indifférent.

Il est issu d’un point de vue d’une jeune autrice émergeante: Maïra Schmitt. Le film invite à réfléchir sur la force des diktats familiaux. C’est un Festen de Vinterberg inversé. Comme dans Cris et Chuchotements d’Ingmar Bergman, nous voyons des personnages souffrir d’un manque de parole en huis- clos.

Tout se voit, rien ne se dit. L’importance est dans les silences, les regards.

Susan une jeune femme d’une vingtaine d’années accepte une invitation familiale et vient dans l’intention de régler des non-dits, mais prise au piège d’un système qui la dépasse échoue à parler. L’attitude de l’héroïne interroge : Pourquoi vient-elle à ce déjeuner ? Que fait cette mère abusive ? Pourquoi le père ne dit rien ? Pourquoi sa belle-sœur accepte de devenir témoin de cette belle-famille dysfonctionnelle ?

Le film nous plonge dans un monde où l’abus est d’usage.

Lorsque Susan, réfugiée au sous-sol tente une action avec son frère, à l’étage tout continue. Prise en étaux d’une situation dans laquelle elle est engluée, Susan va finalement contre toute attente faire le choix de se taire pour, pense-t’elle, sauver sa famille.

Étudiante en psychologie, comédienne, Maïra a exploré des personnages qui interrogent, comme dans La vie devant toi, téléfilm pour lequel elle a été récompensée du prix d’interprétation au Festival de Fiction de la Rochelle. https://www.youtube.com/watch?v=bO-99VV5cR0

Elle signe et va réaliser ce premier scénario singulier.

Afin de parfaire le scénario, le film a été développé pendant 2 ans, durant lesquels Maïra a travaillé seule et avec Allo Films et Alban Nelva-Pasqual. Elle a fait la résidence sélective Jet d’ancre et a travaillé avec deux scénaristes confirmés et scripts doctors : Nadine Lamari (scénariste et enseignante à la Femis) et Mathias Gokalp (scénariste et réalisateur). Maïra a pitché son film au Festival Off de Trouville en 2024 et au Festival de la Fiction de La Rochelle en 2023.

Le tournage est prévu la semaine du 16 décembre 2024 à Mulhouse.

Nous souhaitons plus que tout que le film fasse débat et soit relayé auprès d’une communauté, lutter pour celles et ceux qui ont du mal à libérer leur parole. Nous souhaitons de tout cœur que ce film soit accessible et aide celles et ceux qui se sentent concernés.

A quoi sert l'argent collecté

 

 L'argent collecté servira au tournage du film. Les dons sont déductibles, dans certaines limites, à 66% pour les particuliers assujettis à l'Impôt sur le revenu (IR) et à 60% pour les personnes morales assujetties à l'Impôt sur les Sociétés (IS). Merci d'avance à toutes et tous.


Objectif de collecte

3 000,00 €

Montant Global

94 210,00 €

Dépenses

Désignation Montant

Production

Droits Artistiques 2 700,00 €
Personnel 15 400,00 €
Equipe artistique 4 100,00 €
Charges sociales et fiscales 16 108,00 €
Décors, costumes maquillage et coiffure 7 000,00 €
Transports, défraiements et régie 13 500,00 €
Moyens techniques 8 000,00 €
Post-production image et son 3 000,00 €
Assurances, frais juriques, proarti, publicité, divers 8 700,00 €
Frais généraux 7 851,00 €
Imprévus 5 496,00 €
Frais financiers 2 355,00 €
SOUS TOTAL 94 210,00 €

TOTAL

TOTAL 94 210,00 €

Recettes

Désignation Montant

Aides institutionnelles

Adami - Aide sélective production 25 000,00 €
Agglomértation de Mulhouse - Aide sélective 11 000,00 €
SOUS TOTAL 36 000,00 €

Financement privé

Apport producteur 3 500,00 €
Diffuseur 26 000,00 €
Apport en industrie 5 000,00 €
SOUS TOTAL 34 500,00 €

Proarti

Financement participatif proarti 3 000,00 €

TOTAL

TOTAL 73 500,00 €

Petite, j’allais souvent dormir chez les autres. J’étais livrée à différentes familles, invitée à respecter leurs règles, à rentrer dans leur intimité. J’ai toujours aimé avoir cette place de spectatrice. J’aime encore aujourd’hui raconter comment c’est “chez les autres”.

Je suis fille unique, et je n’ai pas été touchée personnellement par la problématique de l’inceste fraternel, mais j’ai observé mon entourage et j’étais souvent mal à l’aise voyant des enfants grandir dans des foyers où les places des uns et des autres n’étaient pas bien définies.

Les sujets tabous comme l'inceste suscitent des réactions émotionnelles très fortes. Je veux mettre en exergue un sujet difficile, m’éloigner des clichés d’une victime de l’inceste sortie grandie grâce à un combat frontal, car c’est très difficile de parler. Filmer l'inceste exige une exploration approfondie des personnages, des dialogues, de la mise en scène des non-dits.

Dans mon film, les parents de Susan participent à l’explication de la relation incestueuse entre Susan et Louis. Ils la connaissent. Marie, la mère, est très intrusive, elle n’a aucune limite, elle exhibe ses pulsions sexuelles aux yeux de tous. Pierre, le père est présent pour ses enfants, il aime sa fille mais dès qu’il y a un problème, il fuit, il n’a pas les épaules. Le personnage de Susan cherche la résilience. Nous la voyons revenir pour avoir des excuses de la part de son frère, mais elle n’arrive pas à se libérer de son passé douloureux, parce que rien n’a été réglé.

En mettant en lumière l'inceste entre frère et sœur, je souhaite contribuer à une discussion sur les tabous familiaux et les abus. C’est un problème dont on parle encore trop peu et certains parents voient l’acte sexuel dans une fratrie comme un jeu d’enfant.

Il y a dans un secret, un objet de connaissance matière à ignorer qui enferme et lie ses propriétaires et complices. Le secret dans l’inceste est une machine à non-dits qui broie la pensée, empêche l’explication de son histoire et de ses prédécesseurs. Ce secret transmet des traumatismes.

J’ai choisi de faire naître un bébé à un moment incongru. L’accouchement de Claire plonge Susan dans ses tourments : son désir d’avoir un enfant, sa vision de la famille, de la parentalité, l’allégorie de quelque chose qui pénètre, puis ressort sous une autre forme. En aidant la femme de son frère à accoucher, Susan investit son secret dans le nouveau-né, lui transmet le traumatisme.

Je souhaite filmer la relation fraternelle comme l’histoire d’amour entre Anne et Jean-Louis dans Un homme et une femme de Claude Lelouch, prendre le temps de montrer les regards, les silences.

Je souhaite filmer cette famille avec emphase, à l’image de Devdas de Sanjay Leela Bhansali, comédie indienne. Une histoire dramatique terrible y est racontée, malgré des couleurs chaudes et chaleureuses. Je veux créer un contraste entre l’étage et le sous-sol, l’univers chaud du salon et celui au sous-sol dans les tons bleus.

Ce sujet est devenu important pour moi suite à des rencontres marquantes et mes études de psychologie. Je souhaite l'aborder avec un grand respect pour les personnes qui sont concernées. Comme Louis Malle dans Le souffle au coeur, je ne veux porter aucun jugement. Susan vit avec son traumatisme parce que personne ne l’aide et qu'elle n'est pas capable d’en parler. Fuir n’est pas la solution, ni se taire. Ne rien dire c’est transmettre. Pourtant, Susan pense avoir résolu son problème en acceptant de ne rien dire.

Je me suis inspirée de la pièce de théâtre Juste la fin du monde de Jean-Luc Lagarce adaptée au cinéma par Xavier Dolan, un drame familial dans lequel le personnage principal retourne voir sa famille pour annoncer qu’il souffre d’une maladie incurable et qu’il va bientôt mourir. Au milieu de tous les reproches, il décide ne rien dire et repart sans avoir avoué son secret. J’ai envie de jouer avec un genre décalé, qui flirte avec comédie. Je m’inspire du cinéma de Pierre Salvadori, avec quelques touches d’humour pour exacerber la tragédie.

Susan arrive avec une idée claire: avoir une discussion avec son frère et ses parents. Pourtant, elle ne dira rien. Elle gagnera juste de petites victoires qui lui permettront au moins d’avoir une nouvelle complice, sa belle-sœur Claire.

Je veux parler de résilience, cette capacité à se relever malgré les défis. Il y a un consensus sur la victime héroïque, mais les victimes n’arrivent pas toujours être héroïques.

Je souhaite pousser cette réflexion sur la question de l’inceste fraternel, avec modestie et compassion pour les victimes.

Contreparties

Stories privées sur le tournage

pour 10,00 € et +

12 ARTINAUTES

Vous recevrez des stories privées en direct du tournage sur instagram les jours de tournage.

Stories Privées de la Post-production à la projection

pour 10,00 € et +

0 ARTINAUTES

Invitation à une avant première du film avec une partie de l'équipe à Mulhouse pour 1 personne

pour 15,00 € et +

0 ARTINAUTES

Exclusivité Grand Est - Frais de transport non pris en charge

Invitation à une avant première du film avec une partie de l'équipe à Mulhouse pour 2 à 3 personnes

pour 30,00 € et +

0 ARTINAUTES

Exclusivité Grand Est - Frais de transport non pris en charge

Invitation à une avant première du film

pour 30,00 € et +

22 ARTINAUTES

Vous recevrez une invitation a une avant première et les stories privées du tournage.

Votre nom au générique

pour 50,00 € et +

20 ARTINAUTES

Votre nom sera au générique, vous serez invité à une avant première et recevrez des stories privées du tournage.

Soirée privée, avant première, nom au générique

pour 250,00 € et +

1 ARTINAUTE

Vous serez invité avec deux accompagnants à une avant première inclue soirée privée. Votre nom sera au générique et vous recevrez les stories du tournage.

Affiche dédicacée, soirée privée, nom au générique

pour 300,00 € et +

6 ARTINAUTES

Vous recevrez une affiche dédicacée, serez invité avec deux accompagnants à une avant première inclue soirée privée. Votre nom sera au générique et vous recevrez les stories du tournage.

Logo de votre société au générique

pour 1 000,00 € et +

1 ARTINAUTE

Logo de votre entreprise au générique, quatre invitations à une avant première, inclus soirée privée et deux affiches dédicacées.