LE VOYAGE DU MISTRAL

AUDIOVISUEL - CINÉMA
PRODUCTION

Présentation du projet

Bonjour à tous !

Embarquez avec nous pour un très veau voyage, jamais filmé, pour une série de 5 films de 26 minutes, à partager sans modération ! Nous avons besoin de vous ! Larguons les amarres !

Le Mistral

15x5 mètres, le Mistral quitte son port méditerranéen de Saint Louis du Rhône pour traverser la France et remonter jusqu'à Paris. L'hétéroclite équipage vit une aventure humaine en huit clos, tout autant qu'une épopée à la rencontre de l'autre, de la nature, des régions d'une France à peine sortie du confinement.

L’ITINERAIRE

Le déroulement du récit est déterminé en premier lieu par le parcours fluvial. Jamais filmé, notre périple a comme départ le Port de Saint Louis du Rhône, port maritime relié par le Petit Rhône à Arles.

Depuis Arles, nous remontons le Rhône jusqu’à Lyon, où nous prenons la Basse Saône jusqu’à Chalon-sur-Saône. 2 voies s’ouvrent devant nous. Prendre à bâbord le Canal du Centre vers le Canal de Bourgogne ou, au alors le Canal Latéral à la Loire? Continuer à tribord, vers Saint Jean de Losne?

Le choix est déterminé par le nombre d’écluses à passer, la vitesse maximale permise, la présence des algues infectant le Canal de Bourgogne, la hauteur des ponts et des tunnels à traverser. Nous choisissons de suivre la Petite Saône à tribord, jusqu'à Pontailler. C'est à partir de là que notre voyage devient vraiment périlleux.

Notre plus grand défi se présente à Langres, où nous devons passer un tunnel long de 4 kilomètres 700. La hauteur est de 3 mètres 50: nous devons démonter la timonerie extérieure et possiblement remplir le bateau d'eau pour le baisser. Vitry-le-François, Condé-sur-Marne, Epernay. C'est là que la Marne nait. La Marne, de son nom latin qui signifie "mère".

Immergés dans un paysage majestueux, nous arrivons à proximité de Paris. Descendre la Marne pour après dévaler la Seine jusqu'à l'Arsenal. Ou alors entreprendre le Canal de l’Ourq, que nous pourrions descendre jusqu’à Bastille. Nous décidons de suivre la Marne et ses ports enchanteurs…

L'arrivée à Bastille nous met face à une triste réalité: Nous sommes obligés de partir de l'Arsenal, notre périple se conclue à Neuilly-sur-Marne.

LES PERSONNAGES

Jésus, dit Jesulín. Français d’origine espagnole, il est né en Arles et a un fort accent du sud.

Il a 50 ans passés. Derrière son aspect ténébreux aux teintes du sud, et avec son diamant au lobe de l’oreille, je devine un homme tendre et droit, que je découvrirai véritablement lors du voyage. Je le vois comme une sorte de Corto Maltese, il me fait penser aux personnages des vieux films interprétés par Gabin. C'est un vieux loup de mer qui connaît son ancien bateau par cœur, mais qui n'a jamais navigué en fluvial.

Angela, moi: la nouvelle capitaine du Mistral, peu à l’image, je vivrai principalement grâce à mon regard et à ma voix. Je ne connais pas le Mistral, le long de ce voyage

Jesulín fera un véritable acte de "passation" à mon égard. Ce qui me caractérise est l’enthousiasme, l’auto ironie, la joie de vivre et mon côté tête brûlée, sorte d’allègre défi contre toute norme et tout acquis. J’ai un accent italien et j’adore cuisiner: il est fort probable que ce voyage sera aussi culinaire.

Juliette, 43 ans. Monteuse d'expositions et déjà matelote sur mon ancien bateau, je l'ai connue au port, car elle vit à côté mais "en dur". Très réservée et au caractère pondéré, elle est extrêmement manuelle: la personne idéale pour nous accompagner du début à la fin du voyage.

Francis approche probablement la soixantaine. Ex hippy, très discret, homme aux forts principes et très disponible, Francis est un copain du port de Nogent, un navigateur aguerri qu'à son moment m'apprit l'art d'accoster avec douceur.

Astrid, 36 ans, arrive sur le Mistral à Turnus. Réalisatrice, c'est elle qui filme le plus pédant que je m'adonne à prendre en main le bateau. Astrid est une fille pleine de joie, elle nous a amené le sourire et le légèreté.

Le fleuve

Puis, il y a le fleuve… on imagine la nature, les crues, le vent, les tempêtes et les troncs d’arbres capables de nous couler… Mais à vrai dire, les phénomènes atmosphériques - que moi-même je craignais le plus en "jeunesse" - sont oui effrayants, mais maîtrisables.

Deux éléments sont à l’origine de cette affirmation : les "commerces" et les éclusiers. Les commerces, souvent des pousseurs (une péniche qui en pousse une autre pour une longueur totale de 110 mètres), sont les patrons des cours d’eau. Ils ont bien sûr la priorité, et c’est juste… le problème est qu’ils sont toujours très très très pressés. Alors ils peuvent "te pousser", te claquer sur une porte d’écluse, te faire poiroter des heures devant le SAS…

Les éclusiers, elles et eux, de leur côté peuvent être sympas et même t’aider. Parfois ils t’ignorent et tu dois choisir si entrer à tes risques et périls ou attendre que quelque chose se passe…ils te bassinent parfois avec douceur, parfois ils envoient les grandes eaux et ton bateau risque de se retourner… un frisson qu’on aimerait ne pas déguster, mais qui va nous donner des beaux moments de tension.

Une France inédite

Nous allons découvrir des paysages fabuleux et changeants, dans lesquels le seul refrain est la verdure, les châteaux, les remparts, les ports… se reflétant dans l'eau des rivières. L'aspect des paysages, ainsi que celui des villes, change radicalement quand on l'observe depuis un fleuve.

La navigation fluviale offre ça de merveilleux: un point de vue unique… inimaginable, si on n'en a pas l'expérience! Imaginerez-vous, par exemple, que sous les différents ponts de nos bretelles autoroutières il y a des airons, des cormorans, des ragondins…

On croisera tout ce qu'il reste d'un environnement moribond, on écoutera les gens nous parler de la disparition des poules d'eau, des oiseaux…

Cette série a aussi comme but de transmettre une conscience environnementale aux spectateurs. Mais il y a également le "terroir", la gastronomie, l'architecture, les contes.

Un art de vivre

Nichés aux pieds des berges, en contrebas des immeubles, d’une route, d’un pont… les ports de plaisance fluviaux ressemblent à des cartes postales somnolentes et intemporelles, en dissonance avec l’urbanisation qui les héberge et sa frénésie. Mais en fait, ils explosent de vie. Une vie située dans un "ailleurs" capable d’atténuer les bruits de la ville, et cependant intégrée à la ville.Dans un port il n’y a pas des quartiers chics et de quartiers pauvres, tout le monde se côtoie, et partage un belle savleur : la solidarité.

Une réflexion sur le temps présent.

Naviguer sur un fleuve ou sur un canal est un exercice de patience: la vitesse est limitée, parfois très limitée, chaque écluse marque un arrêt d’au moins une demi-heure accompagnée du double effet "kiss cool" du danger qui représente. Le temps se liquéfie dans l’eau, la beauté du paysage accapare toute l’attention et pour une fois, nous vivons l’instant présent. Infini. Calme. Beau.

À travers chaque singularité et à travers la rencontre de ces singularités mêmes, la comédie humaine se déploie.

Merci de nous aider à finaliser ce beau projet qui vous fera vivre toutes les péripéties de ce voyage !


FAQ

Le montage des 5 épisodes commencera début mai, il sera suivi de l'étalonnage et du mixage.

A quoi sert l'argent collecté

L'argent collecté servira à la post-production de la série : montage, mixage, étallonage.


Objectif de collecte

1 100,00 €

Montant Global

17 720,00 €

Dépenses

Désignation Montant

POST_PRODUCTION

Mixage 1 200,00 €
Etalonnage 1 000,00 €
Matériel de montage 2 000,00 €
SOUS TOTAL 4 200,00 €

Autres

Frais généraux 1 000,00 €
SOUS TOTAL 1 000,00 €

Production

Droits Artistiques 1 200,00 €
Salaires 7 000,00 €
Charges sociales 4 320,00 €
SOUS TOTAL 12 520,00 €

TOTAL

TOTAL 17 720,00 €

Recettes

Désignation Montant

Investissements propres

La Bonne Prod 2 720,00 €
SOUS TOTAL 2 720,00 €

Proarti

Financement participatif proarti 1 100,00 €

TOTAL

TOTAL 3 820,00 €

Je vis à Paris, je dois ramener le Mistral. Réalisatrice et vidéaste, je ne peux qu'imaginer un film retraçant le périple d'un mois qui nous attend.

Nous’, car je vais être épaulée par l’ancien propriétaire du bateau tout le long du voyage, et ‘Nous’ parce que des amies et amis viendrons nous rejoindre pour partager cette aventure qui traversera quasiment toute la France.

Contreparties

15 € - Moussaillon

pour 15,00 € et +

1 ARTINAUTE

99 DISPONIBLES

votre nom au générique

«Pendant la morte-saison

On voit sur l’quai les patrons

Qui demandent veux-tu que je t’engage

Tu auras de forts bons gages

Tu gagneras beaucoup d’argent

Si sur l’banc il y a du flétan»

30 € - Matelot

pour 30,00 € et +

2 ARTINAUTES

148 DISPONIBLES

votre nom au générique + lien de la série

«Je croyais en m’embarquant

A bord de la Carméline

Faire un voyage d’agrément

Depuis Nantes jusqu’en Chine

Mais je me suis foutu dedans

La barque n’est qu’une sapine»

60 € et plus - Maitre d'équipage

pour 60,00 € et +

4 ARTINAUTES

146 DISPONIBLES

votre nom au générique + un DVD de la série

«La voilà la joyeuse bordée

A loué la falaloué

Et un petit coup pour accoster

A loué la falaloué

A loué la falaloué

J’vas coucher avec femme à ce soué (soir)…

Ma bourse est pleine à déborder

Je n’étale plus j’vais tout larguer

Encore un coup pour étarquer

Hisse le grand foc tout est payé

La voilà la joyeuse bordée»