LE MASSACRE DU PRINTEMPS

CIE TOUT UN CIEL
ARTS DE LA SCÈNE
PRODUCTION

Présentation du projet

LE MASSACRE DU PRINTEMPS

COMPAGNIE TOUT UN CIEL

Création du 3 au 15 mars 2017 au Théâtre-Studio d'Alfortville


Pendant un an, la compagnie TOUT UN CIEL s'est préparée, nous avons pensé ensemble, échangé sur la qualité de nos armures, refondu les aciers, chacun a apporté son trésor, son caché, son beau-utile, et aujourd'hui nous sommes prêts. Prêts à avancer forts, éveillés, fourbus comme des héros.

Du 3 au 15 mars prochain nous présentons notre nouvelle création: LE MASSACRE DU PRINTEMPS, au THÉÂTRE-STUDIO D'ALFORTVILLE.

Le projet a beaucoup évolué dans sa forme, nous avons fait des résidences successives depuis décembre 2015, au Studio de Virecourt, au studio du Théâtre de l'Odéon et enfin au 104 à Paris. Il comportait au départ une scénographie vidéo composée d'une quinzaine de martelas pneumatiques qui ne nécessitait pas de décors spécifique. Au sortir de ces trois résidences nous avions tellement de matières que nous avons décidé de construire un dyptique. Une première forme numérique issue directement de ce travail de résidence. Et une forme plus théâtrale, plus brute, qui nécessite donc un autre espace. Et c'est à force de travailler dans ce nouveau lieu avec l'ensemble de l'équipe artistique et technique que ce décors est apparu comme une évidence.

Il nous faut un élément naturel: un jardin avec une pelouse, à l'intérieur duquel s'impose une boite. Une boite volontairement très artificielle, intervenant en plein milieu de l'espace, comme un élément sur lequel nous n'avons aucune prise - impossible de la chasser, de la déplacer, de la faire disparaitre. Elle est là et nous devons tous faire avec. C'est ce qui nous semble raconter au plus juste le propre de ces situations que l'on est amené à affronter dans nos vies, ces choses qui surviennent et que l'on voudrait absolument éviter mais face auxquels nous semblons être démunis: le divorce, la mort, le licenciement ...

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INTENTIONS

[...] J'écris pour me vulgariser, pour me massacrer, et ensuite pour m'ôter de l'importance, pour me délester: que le texte prenne ma place, de façon que j'existe moins.

La Passion suspendue, entretiens de Marguerite Duras avec Leopoldina Pallotta della Torre

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À L'ORIGINE...

"ll m’est arrivé d’accompagner dans ma vie, des gens en fin de vie. Des combattants sans monument aux morts. J’ai mûri d’un seul coup puis j’ai régressé aussi exactement en même temps. J’ai poussé fort et dans tous les sens. Je fête ce soir mes 34 ans, je fume, je danse, je bois du champagne, mais c’est étrange, j’ai l’impression qu’on me regarde bizarrement.

Je fais exactement ce que Molière a fait: L’art de la médecine est incapable de soigner sa mère, il écrit le Médecin malgré lui. La technologie médicale est incapable de soigner la mienne, je secoue le théâtre. En 2016 ça ne sera pas en alexandrins."

Elsa Granat, Auteur & Metteur en scène

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SYNOPSIS

Une femme enceinte s'adresse au public, elle veut démarrer une histoire. Entre rêves et souvenirs, elle se replonge dans son passé et nous présente Edith, une autre forme d'elle- même. Edith c'était elle à l’origine. Quelque chose s'est passé, ça a commencé le jour de son anniversaire, c'est ça le point de départ, l'évènement fondamental qui a changé le cours de sa vie. Traverser les âges de la vie n'est pas un mouvement linéaire, parfois on fait des bonds, on saute des étapes, on en loupe. Elle a convoqué ceux qui ont fait son histoire pour comprendre comment elle s'est construite et ce qu'elle est devenue. Aujourd'hui elle a quelque chose à dire. Elle va prendre la parole. Et elle voudrait que ce soit décisif.

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AUCUN ÊTRE HUMAIN

N'EST IRREMPLAÇABLE

AUCUN ÊTRE HUMAIN

N'EST INTERCHANGEABLE

Laure Grisinger, Dramaturge

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Mon enfant à naître,

Tu participes aujourd’hui au Massacre du Printemps. Oui j’ai bien dit « Massacre ». Tu vas voir c’est un bilan. Il y a des événements comme ça qui semblent insurmontables, tu penses qu’ils vont te laisser cloué au sol. Et pourtant tu vas découvrir des forces inespérées qui vont t’inspirer pour inventer des printemps même sur pelouse synthétique.

LE MASSACRE DU PRINTEMPS

TRAVAIL DIRIGÉ par ELSA GRANAT

DRAMATURGIE LAURE GRISINGER

DISTRIBUTION

L'accompagnante JENNY BELLAY 90 ANS / ELSA GRANAT 34 ANS / EDITH PROUST 27 ANS

L’aide-soignante CLARA GUIPONT

Le Médecin Oncologue HELENE RENCUREL

Le Musicothérapeute ANTONY COCHIN

CRÉATION MUSICALE ENZO BODO et ANTONY COCHIN

CRÉATION LUMIÈRE VERA MARTINS

COSTUMES MARION MOINET

AVEC LA PARTICIPATION DE L'ORCHESTRE D'HARMONIE DU CONSERVATOIRE D'ALFORTVILLE

SITE INTERNET TOUT UN CIEL

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ÇA Y'EST NOUS Y SOMMES, LES REPRÉSENTATIONS ONT DÉBUTÉ LE 3 MARS

TÉMOIGNAGES DE SPECTATEURS:

Elsa Granat a fait oeuvre avec ce spectacle. Elle a transformé sa vie, ses atrocités, ses colères, sa fougue, son envie de vivre; en théâtre. Elle calme nos communes plaies. C'est du théâtre chamanique. A travers elle, c'est nous que nous voyons. Comme des vies rejointes dans la perspective d'un miroir magique où nos reflets se répètent à l'infini.
C'est la puissance de l'intime qu'elle a toujours l'exigence d'aller chercher, avec douceur et brutalité, jamais une once de pathos ou de misérabilisme. Dans son théâtre il est toujours question de se relever, d'aller chercher le héros, tapi dans le fond de chacun. C'est un théâtre qui lave, de tout. On en ressort aussi fort qu'après un concert de Woodkid, ou des Tambours du Bronx.

Aller voir, courrez à Alfortville. C'est mieux qu'un massage, mieux que quelques verres d'alcool. C'est un lavage en profondeur de nos êtres. Une mise face à soi avec amour qui ne se refuse pas.
En plus de cela, sa direction d'acteurs, toujours aussi impeccable a fait naître des bijoux, des pépites rares, de toutes parts, à tout instant. L'équipe a conscience de ce qui se joue de fondamental, et c'est un don précieux qu'ils nous offrent : leurs cœurs.

Quelle joie que la vie tout de même, toujours, quoiqu'il en soit. Quelle joie d'avancer et de marcher toujours plus droit sur nos cendres. Et de les aimer, finalement, de les chérir ces cendres.

Bonne catharsis à tous. Bonne claque de vie, de tout, et de cet indicible précieux à la sortie.


Hier à Alfortville j'ai vu ça: MASSACRE DU PRINTEMPS. J'en suis sortie ébranlée, émue, étrangement affaiblie et renforcée, à la fois pleine d'espoir et pleine de chagrin. Elsa Granat a tissé ce spectacle avec le fil de sa vie. Elle parvient, à force d'intelligence, de courage immense et d'humilité, à nous parler de la nôtre. De notre condition d'humain, confronté à l'existence, à la mort, à tout ce qui nous dépasse et aussi à tout ce qu'il y a à vivre. C'est philosophique et vivant, c'est joyeux et triste. C'est assez brillant. Du beau théâtre. C'est jusqu'au 15 mars au Théâtre-Studio. Allez-y.


Courrez voir le Massacre du Printemps mis en scène par Elsa Granat au Théâtre Studio d'Alfortville jusqu'au 15 mars c'est un spectacle magnifique rempli de vitalité d'humour c'est une expérience qu'on se prend dans la gueule c'est puissant et généreux et ça fait un bien fou


LA PRESSE EN PARLE

"Un épatant théâtre éclaté"

C'est tout cela qui revient dans le corps de celle qui en porte un autre, à demi endormie sur un relax. Comme un débordement d'images incertaines, de mots enfouis, un trop-plein fait de brisures, d'éclats, de secousses, de contractions. Les eaux de sa mémoire chavirée se déversent."

MÉDIAPART - Jean-Pierre Thibaudat

https://blogs.mediapart.fr/jean-pierre-thibaudat/blog/260217/elsa-granat-met-au-monde-le-massacre-du-printemps

"Un tourbillon qui secoue le plateau"
Elsa Granat parle avec fureur de la médecine et du cancer. Avec une pensée pour les survivants. Une approche brute, électrique, violente de la fin de vie, sans pathos. Ce Massacre du Printemps résonne aussi finalement comme la petite musique d'une époque et d'une société en mal de paroles. Au delà de l'univers de la maladie.

L'HUMANITÉ - Gérard Rossi

"Captivant"

Le texte puissant, l'implication totale des comédiens et ce sentiment d'humanité qui est la patte d'Elsa Granat saisissent notre attention et inscrivent dans nos pensées quelque chose que seul un après-coup pourra décoder."

TOUTE LA CULTURE - David Rofè Sarfati

http://toutelaculture.com/spectacles/theatre/le-massacre-du-printemps-elsa-granat-au-studio-theatre-dalfortville/

"NOTRE AVIS : UNE RÉUSSITE

Si vous avez manqué Saga de Jonathan Capdevielle aux Amandiers, et que vous êtes friands de récits autobiographiques (et de la banlieue), on vous recommande le dernier spectacle d’Elsa Granat à Alfortville !"

LES 5 PIÈCES - Marie Du Boucher


UNE QUÊTE DE SENS

"Depuis 2011, je souhaitais écrire à partir de mon expérience personnelle. J’avais 27 ans quand j’ai accompagné ma mère dans sa lutte contre un cancer incurable en 2010. Je ne savais plus quel âge j’avais véritablement, je pouvais pleurer comme un enfant et à la fois relativiser comme un sage indien, tout en profitant de chaque instant comme une adolescente. Etrange sensation d’être partout à la fois: à la fin de sa vie et au commencement d’une nouvelle existence. Je voulais aussi parvenir à comprendre le camp d’en face, celui de la médecine occidentale. La distribution est composée de trois actrices d’âge différents qui jouent l’accompagnante, une aide-soignante, une oncologue, spécialiste du traitement des tumeurs, et un créateur sonore intégré au dispositif en tant que musicothérapeute, chargé de nous sortir d’un coma social. Ce spectacle pose des questions de fond sur la responsabilité du soin, la culpabilité et la capacité à se recréer."

L'art venge la vie. Pirandello

Nous gageons qu'écrire, raconter, se raconter, permet de s'emparer des interstices de la vie, retrouver du sens, de la puissance, pour recommencer différemment, continuer différemment.


PROCESSUS DE CRÉATION

Le Massacre du Printemps est le fruit d'un travail au long cours d'un an, qui s'est construit en 3 périodes de résidence successives.

Nous l'avons élaboré à partir d'improvisations avec les acteurs, réalisées à partir d'éléments de leurs vies réelles. Parce que le texte parle d'évènements de la vie réelle de l'auteur, Elsa Granat, et de la dramaturge, Laure Grisinger, qui se sont retrouvées sur ce projet; car elles ont été confrontées dans leurs parcours de jeunes aidants et d'aidants à des situations similaires. Elles voulaient réussir à en parler mais de façon vraiment théâtrale. Ce projet a pour but de fictionnaliser une expérience vécue.

Ainsi, dans le texte on va retrouver à la fois des textes qui ont été écrits récemment, à postériori, des textes qui ont été écrits pendant que l'auteur vivait ces drames sous la forme d'un journal intime, et des textes improvisés par les acteurs. C'est cet assemblage de matériaux qui crée toutes ces intimités différentes et ces différents temps de réflexion par rapport au sujet. Il nous paraissait indispensable de montrer que la perception d'un évènement et son incidence en nous s'ancre dans la multiplicité des temps. Le temps à chaud à vif au moment où l'évènement se produit; le temps qui le suit immédiatement de rejet parfois, de colère, de digestion; le temps de la compréhension, le temps où l'on y revient où on le re-visite, le re-pense; le temps du souvenir et des méandres de la mémoire; le temps où on l'imagine autrement, ce qu'il aurait pu être, ce qu'on aurait pas vu pas compris, ce qui ne serait pas tout de suite visible et qu'il faut imaginer, les couloirs souterrains de l'évènement en quelque sorte, un temps de rêve; le temps de la symbolisation, de l'appropriation, de la fictionnalisation, ce temps qui nous permet d'en faire notre histoire, une partie de soi.

Il y a donc plusieurs temps dans ce spectacle, car l'idée n'est pas du tout de créer un témoignage mais de créer un parcours initiatique.

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LE JEU DES ACTEURS

Je prône un théâtre brutal, incarné et dense. Les prises de paroles sont extrêmement concrètes et les gens sont souvent en colère, car leur problème à résoudre est une question de vie ou de mort. J’ai choisi des actrices qui dégagent des humanités très différentes. L’équipe va de 27 à 90 ans et c’est très rare aujourd’hui de pouvoir bénéficier de cette latitude d’âge. J’ai hâte de cette transmission au plateau entre les actrices plus jeunes et l’actrice plus âgée, revenue de tout ce qui contraint, abandonnée totalement dans le présent.

UN TRAVAIL SPECIFIQUE SUR LA LUMIÈRE

Notre but avec la créatrice Véra Martins est de créer des ambiances organiques qui nous conduiront d’une situation à l’autre tantôt dans un flottement volontairement lent, tantôt par à-coups de façon à éviter le systématisme, et à reproduire les sensations d’un organisme vivant. En effet la lumière va rendre compte de la flexibilité de la pensée, qui évolue sans la contrainte de la matière et qui change quand bon lui semble. Nous souhaitons que le spectateur suive ce mouvement de vague, sans pouvoir véritablement s’adapter. Au moment où il pense avoir compris, le dispositif se transforme légèrement. L’enjeu n’est pas de créer un malaise, mais plutôt une instabilité partagée avec le plateau.

LE SON

Le son va être travaillé en direct par le concepteur sonore, qui muni d’une blouse blanche, est intégré à l’équipe médicale. Le son qui constitue un aspect très technique du théâtre va faire le lien avec la technique médicale. Plusieurs ampli d’instruments seront disposés sur le plateau et le créateur sonore pourra les régler en temps réel, brancher des actrices avec des cables à ces sources, comme pour une dialyse ou une plasmaphérèse sonore et ainsi faire allusion à une technique médicale qui n’est jamais montrée. L’univers sonore va refléter l’intériorité des personnages, leurs souvenirs musicaux, leurs souvenirs de sons extérieurs.

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LA SCÉNOGRAPHIE

Le sol est recouvert de pelouse. Un fauteuil dans la pelouse.
Au Jardin une table immense pleine de fruits et de victuailles pour un anniversaire.
En fond de scène un cube noir de 2m sur 2m. C’est un paquet cadeau. Une boite noire au milieu de la pelouse. On ne peut pas la déplacer, ni s’en débarrasser, il faudra « faire avec », comme on dit.
A l’intérieur on découvre un espace exigu avec des éléments qui évoquent une chambre d’hôpital. Cette boîte est extrêmement contraignante, elle n’a qu’une seule entrée, trop petite pour qu’on puisse s’y rassembler. On a très envie d’en sortir. Et toute la vaste pelouse et le buffet, servent justement à se recharger, à se décharger pour sortir de la contrainte de cet espace d’attente éternelle trop contraignant.



CIE TOUT UN CIEL

Ex Compagnie L’envers des corps. Sous ce premier nom, notre travail a été suivi par la Ferme de bel Ebat de Guyancourt - où nous avons effectué une résidence en milieu scolaire lors de la saison 2011/2013; la Mairie de Paris, le Théâtre Marcelin Berthelot, La Maison Populaire à Montreuil, la Maison du Rhône en Rhône-Alpes, la Busserine à Marseille.
Une facon de penser en étoile qui se caractérise par divers pôles de réflexions et d’actions traversés par une même idée : faire des dramaturgies alimentées collectivement à partir d’un matériau de base : notre propre expérience de vie. TOUT UN CIEL fonctionne comme une centrifugeuse, qui métabolise les histoires personnelles, les actualités dont on perd le fil, pour en dégager une proposition à la théâtralité forte et universelle.

" Comment on devient soi dans le champ partagé du monde?
Chacun des spectacles auquel je m’intéresse porte ce sceau de l’accomplissement de soi, de la transformation de soi. De notre identité héroïque. Quand nos parcours nous permettent de découvrir nos plus grandes qualités. La réalité et la fiction sont extrêmement liées pour moi. La fiction est une nécessité quand la réalité nous fait fuir. Quand elle a créé une blessure telle, qu’elle est devenue inabordable. Pour rentrer à nouveau dans la réalité il faut supprimer l’incompréhension. Ainsi je mets en scène des humains irascibles qui cherchent à comprendre ce qu’il leur arrive. Ce ne sont pas des personnages qui subissent et sont accablés par le poids des situations, ils prennent leur part. Ils s’en prennent plein la figure, mais restent exposés. Le risque de comprendre ce qui nous arrive est à prendre sur scène. Je gage qu’il puisse se prendre ensuite dans la vraie vie, grâce à la puissance cathartique du théâtre.

Ce à quoi je prête attention c’est l’irrégularité, l’irrationalité, le particulier des acteurs.
La norme est une moyenne idéale qui dissimule toutes les exceptions vers le haut ou vers le bas. La moyenne des choses n’existe pas concrètement dans la réalité, c’est un mensonge. N’existent que des singularités. Il s’agit de voir sur scène l’extraordinaire de l’acteur, le héros en lui.

En chacun il y a un héros et une douleur, et le théâtre est pour moi ce chemin initiatique où les héros arpentent leur blessure avec de plus en plus de conscience; c’est toujours la même blessure qu’on arpente. Oui, on ne s’en défera jamais, mais au plus on va la parcourir à grande enjambées, au plus la joie va nous gagner, et on se sentira de plus en plus libres dans notre vaste territoire."

ELSA GRANAT, directrice artistique.

SITE INTERNET TOUT UN CIEL



FAQ

Non.

D'ailleurs peut-être avez-vous vu ou entendu parler de MON AMOUR FOU ?

Consultez TOUT UN CIEL, pour en savoir plus ...

Et pour ELSA GRANAT, auteur et metteur en scène du MASSACRE DU PRINTEMPS, ce n'est pas un coup d'essai. Elle a déjà une certaine expérience de la mise en scène et de la dramaturgie.

Parcourez sa biographie pour plus de détails.

DU 3 AU 15 MARS 2017

Du lundi au vendredi à 20h30

Le samedi à 17h et 20h30

Relâche les dimanches et jeudi 9 mars

LE MASSACRE DU PRINTEMPS est un spectacle tout public à partir de 15 ans.

Durée 1h45 environ.

AU THÉÂTRE-STUDIO D'ALFORTVILLE

16 rue Marcelin Berthelot 94140 Alfortville


Métro ÉCOLE VÉTÉRINAIRE - LIGNE 8

Prendre la sortie 2 ou 3, escalier sur votre droite puis tout droit vers le carrefour de la Résistance.

Prendre la 2ème rue sur votre gauche, direction Alfortville/Ivry.

Vous remontez successivement la rue Eugène Renault puis sous le pont SNCF, la rue du Général de Gaulle. Après le passage du pont, la rue Marcelin Berthelot est la 4ème rue sur votre gauche. (9 minutes)

A la sortie du métro, possibilité de prendre le bus 103 direction Marché de Rungis ou Rouget de Lisle, arrêt Charles de Gaulle.

Le Théâtre-Studio n'est pas fléché depuis le métro, prenez un plan avec vous !


EN BUS : 103, 125, 325, 24

EN AUTOLIB: Alfortville / Charles de Gaulle

EN VOITURE : Au départ de Paris - Porte de Bercy.

Prendre la sortie en direction de A5 / Troyes / Metz / Nancy / Marne La Vallée / Créteil. Rejoindre l'autoroute A4 direction Metz / Nancy, sortie 3 Maisons Alfort / Alfortville / Saint Maurice.

Arrivé au carrefour de la résistance, prendre la direction Ivry sur Seine / Alfortville. Après le pont SNCF, prendre la rue Véron (3ème rue à gauche) puis la rue Leroux (1ère rue à droite) puis à droite rue Marcelin Berthelot.


RÉSERVATION par téléphone au 01 43 76 86 56 // Tarif de groupe

Billetterie en ligne sur le site du théâtre, ici

Il en existe même 2!

Un dossier artistique et un dossier pédagogique, pour vos classes, vos groupes, ou pour votre curiosité...

A retrouver au bas de cette page

A quoi sert l'argent collecté


C'EST ICI QUE NOUS AVONS BESOIN DE VOUS !

Merci à vous tous, formidables donateurs, sans vous nous n'aurions pas pu donner vie à ce spectacle. C'est concret. Nous sommes touchés, nous sommes émus. 
Nous espérions des subventions qui n'arriveront pas​. Nous continuons à nous battre pour que ce type de théâtre et de risque continue d'exister. ​Ce spectacle s'est monté sur beaucoup de dons, de compétences, de matériel, d'idées et aujourd'hui l'engouement qu'il suscite, nous incite à augmenter la somme demandée, pour rémunérer au plus juste ​les efforts de chacun.

 

LA SCÉNOGRAPHIE

Le sol est recouvert de pelouse. Un fauteuil dans la pelouse.
A Jardin une table immense pleine de fruits et de victuailles pour un anniversaire.
En fond de scène un cube noir de 2m sur 2m. C’est un paquet cadeau. Une boite noire au milieu de la pelouse. On ne peut pas la déplacer, ni s’en débarrasser, il faudra « faire avec », comme on dit.
A l’intérieur on découvre un espace exigu avec des éléments qui évoquent une chambre d’hôpital. Cette boîte est extrêmement contraignante, elle n’a qu’une seule entrée, trop petite pour qu’on puisse s’y rassembler. On a très envie d’en sortir. Et toute la vaste pelouse et le buffet, servent justement à se recharger, à se décharger pour sortir de la contrainte de cet espace d’attente éternelle trop contraignant.


 

1. POUR AVOIR UN VISAGE SOURIANT, SOURIRE, ET CONSTRUIRE LA CHAMBRE D'HÔPITAL

 

MATÉRIAUX:

* Cp 8 mm standart : 300 euros

* Battants 48x22 massifs (moins chers mais plus de perte ) ou lamellés collés (plus chers mais pas de perte) : 85 euros par bottes de 10 ou 121 euros à l'unité

* Battants 70x22 idem : 85 euros

* Peinture noire : 120 euros

* Il faut ajouter colle, enduit, quincaillerie (une bâche à 8,50 euros) et ignifuge

TOTAL MATÉRIAUX: 800 euros

UTILISATION ATELIER DE CONSTRUCTION ET RÉMUNÉRATION DE FRANÇOIS LE MENUISIER : 1200 euros

TOTAL CHAMBRE D'HÔPITAL : 2000 EUROS


  2. POUR AVOIR DE BONNES IDÉES ET TERMINER L'ESPACE SCÉNOGRAPHIQUE

* 90m2 de gazon synthétique = 1412,87 euros

                                       * 3 fauteuils relax = 300 euros

  

 

 

 

* 1 Table à manger rectangulaire en bois = 60 euros

* 1 Table ronde de jardin + 2 chaises = 40 euros

TOTAL DÉCORS  = 1813 EUROS


3. POUR AVOIR UN DISCOURS CLAIR ET CONFECTIONNER DES COSTUMES BIEN CONSTRUITS

* Achat tissus et éléments de couture = 500 euros

 

* Achat éléments de costumes et chaussures = 200 euros

 

Et c'est Jenny Bellay (90 ans) qui va le porter le bombers!

 

* Rémunération de Marion la costumière = 500 euros

 

TOTAL COSTUMES = 1200 EUROS


Objectif de collecte

5 000,00 €

Montant Global

58 000,00 €

Dépenses

Désignation Montant

SALAIRES ET COTISATIONS SOCIALES

Coût total employeur créateur lumière 2 000,00 €
Coût total employeur Administratrice 1 500,00 €
Coût total employeur dramaturge 1 500,00 €
Coût total employeur régisseur 3 000,00 €
Coût total employeur acteurs 30 800,00 €
Coût total prestation costumière 1 500,00 €
SOUS TOTAL 40 300,00 €

COMMUNICATION DIFFUSION

Captation 1 500,00 €
Coût total prestation diffusion 2 000,00 €
Attaché de presse Théâtre-Studio 3 200,00 €
Coût total prestation graphisme 500,00 €
Impression dossiers et supports de communication 500,00 €
SOUS TOTAL 7 700,00 €

TECHNIQUE

Pelouse 1 400,00 €
3 relax 300,00 €
Construction boite noire 2 000,00 €
2 tables + chaises 100,00 €
Éléments fête d'anniversaire 500,00 €
Éléments travaux 350,00 €
Consommables 200,00 €
Éléments jardin 150,00 €
SOUS TOTAL 5 000,00 €

LOGISTIQUE

Résidences 2 000,00 €
Location camion 500,00 €
SOUS TOTAL 2 500,00 €

SCÈNE

Achat de tissu 1 000,00 €
Costumes 1 500,00 €
SOUS TOTAL 2 500,00 €

TOTAL

TOTAL 58 000,00 €

Recettes

Désignation Montant

APPORT CIE

Fonds propres 3 000,00 €
SOUS TOTAL 3 000,00 €

SUBVENTIONS

Adami 10 000,00 €
Spedidam 10 000,00 €
SOUS TOTAL 20 000,00 €

CO-PRODUCTION

Artéphile 5 000,00 €
Théâtre-Studio 8 000,00 €
Bel Ébat 5 000,00 €
SOUS TOTAL 18 000,00 €

MÉCÉNAT

Complémentaires santé 12 000,00 €
SOUS TOTAL 12 000,00 €

Proarti

Financement participatif proarti 5 000,00 €

TOTAL

TOTAL 58 000,00 €

DRAMATURGIES CONTEMPORAINES

On nous a raconté que les héros se construisaient en accomplissant des actes impossibles. Ils prouvaient ainsi aux Dieux et aux hommes leurs droits d'exister. C’étaient des questions de vie ou de mort, rien de moins.

Nettoyer des écuries, combattre un taureau, gagner des guerres, sortir du labyrinthe etc...

J'avais été bouleversée quand j'ai commencé ce métier, en découvrant le travail du metteur scène italien Pippo Delbono. Il hurlait dans Guerra « cette guerre intérieure qui est la vraie guerre du monde. » Aujourd'hui je parle de ces combats au cœur de nos vies, qui nous rendent héroïques. Sortir du labyrinthe de la passion amoureuse, accompagner des proches sur le dernier seuil, se débattre dans les méandres hospitaliers. Ce sont autant d'expériences vécues que j'ai recueillies comme dons. Ces expériences personnelles qui poussent les gens ordinaires à aller au bout d'eux même, au bout de ce qu'ils sont capables de comprendre, d'accepter d'endurer, me rend ces histoires précieuses et plus denses que la fiction pure. Je n'ai qu'une chose à raconter c'est la remontée, le grand coup de pied qu'on va donner au fond de l'océan, l'énergie vitale qui va nous conduire à reprendre vie, animé par une force insoupçonnée. Saccagés et reconstruits, nous sommes bariolés de cicatrices et nous nous serrons poliment la main quand nous nous rencontrons.

​LA MOYENNE DES CHOSES ET DES GENS N’EXISTE PAS

​LE THEATRE NE PARLE QUE DE CE QUI EXISTE

​DONC LE THEATRE NE PEUT PAS PARLER DE LA MOYENNE DES CHOSES ET DES GENS

​Ce à quoi je prête attention c’est l’irrégularité, l’irrationalité, le particulier de chacun. La norme est une moyenne idéale qui dissimule toutes les exceptions vers le haut ou vers le bas.

Je choisis la singularité des héros.

Le théâtre est pour moi ce chemin initiatique où les héros arpentent leur blessure avec de plus en plus de conscience; c’est toujours la même blessure oui, on ne s’en défera jamais, mais au plus on va la parcourir à grande enjambées, au plus la joie va nous gagner, et on se sentira de plus en plus libres dans notre vaste territoire.

LE MYTHE CONTEMPORAIN DE SOI

LE PASSAGE À L'ÂGE ADULTE

Edith est une jeune fille "brune banale" qui mène une vie ordinaire "à la base". Elle fait des études en marketing, a son propre appartement, une vie amoureuse bien remplie, elle fait la fête et parfois elle boit trop. Elle est en plein apprentissage: nouvelle autonomie, nouvelles responsabilités, elle franchit le cap décisif du premier boulot, découvre le monde professionnel, ses collègues et le plaisir de recevoir les compliments du RH. Edith est en plein développement, c'est une jeune femme adulte en devenir pleine d'avenir.

Edith c'est aussi une jeune fille en deuil, elle a "un mal de chien, de mère et d'amour en général". Edith passe beaucoup de temps à l'hôpital, c'est la fille de au chevet de, elle prend soin. Après avoir pris en charge le cancer de sa mère, les traitements, les effets secondaires, les longues journées à l'hôpital, allers retours, le dernier protocole, le transfert en soins palliatifs, elle recommence avec le cancer de son père. Edith a des responsabilités familiales et des responsabilités médicales. Elle est une interface entre les soignants et les patients: ces parents. Edith n'est pas simplement une jeune fille qui devient une jeune femme. Edith est une jeune aidante qui devient une aidante.

Oui devenir adulte pour elle c'est tout ça en même temps.

Edith est une combattante lancée dans un corps à corps avec la maladie, la douleur physique, la souffrance psychologique, la mort et l'absence. Absence de solution, de réponse, d'une mère qui n'est plus là, et surtout absence de mots. C'est peut-être ça qui la crible de trous et crée la béance. Les discours obscures des médecins, ce que l'oncologue ne dit pas, ce qu'il faut deviner, lui arracher, les limites de sa science qu'elle n'admet pas, le temps pour expliquer pour parler qu'elle ne prend pas. Edith doit faire avec ces manques. C'est à elle de les combler.

Alors Edith se sent en décalage. Cette expérience à laquelle elle est confrontée très tôt trop jeune crée un décalage avec les autres, avec ceux de son âge. Un décalage quotidien qui dure des années peut vite devenir un gouffre. Un abime de solitude. Ca y'est elle se sent envahie. Entre la norme et l'exception il y a quoi? Ça s'appelle comment cet endroit? C'est quoi sa place? Qui pourrait l'accompagner, elle, dans cette quête là?

DE LA SINGULARITÉ AU MYTHE

Pour construire ce parcours initiatique nous avons eu recours à des ressorts fabuleux. C'est-à-dire à des ressorts de la fable au sens théâtral du terme; et à du fabuleux au sens mythologique. Pour faire en quelque sorte un parallèle entre les mythes antiques et les mythes d'aujourd'hui.

Le Massacre du Printemps parle de ces épreuves contemporaines que peuvent vivre les petites personnes jusqu'à devenir des héros contemporains. A un moment donné, à l'annonce d'une chose qui est presque invraisemblable, comme un destin tragique -comme Œdipe qui en plus d'avoir tué son père, couche avec sa mère - alors que la mère vient de mourrir d'un cancer, on annonce au père qu'il a la même chose. C'est cette accumulation de contraintes pour le héros qui vont contribuer à le révéler, mais dans quel état ? A ce moment là l'héroïne prend 60 ans d'un coup, elle a acquis une maturité folle, de l'importance, "du galon", elle se sent prête à tout. Elle se sent aussi à la marge du monde dans lequel elle vit car il lui est arrivé tout ça, et qu'il va lui falloir se reconnecter à la profondeur du temps présent et du temps de calme, du temps de paix qui est le temps commun. Bien que son temps intérieur à elle soit celui d'un volcan et d'un effondrement.

La fable permet de saisir la charge symbolique de ces évènements, ce qui se joue profondément chez un individu dans l'accomplissement de ces actes et au cours de ces temporalités. Elle permet de revenir à la source et de refaire le chemin parcouru pour comprendre ce qui a déterminé sa propre vision et représentation d'elle-même, des autres et du monde.

C'est au cœur de son mythe qu'elle puise la force psychologique et intellectuelle de la parole qu'elle va prendre à la fin du spectacle.


NOS RELATIONS AVEC L'UNIVERS MÉDICAL

LES TROUBLES DE LA COMMUNICATION

Le corps médical est représenté à travers la présence de 2 personnages. L'aide-soignante qui est là pour soulager au maximum les malades, s'en occuper au quotidien, sans avoir tous les tenants et les aboutissants des maladies. Et l'oncologue, médecin spécialiste des tumeurs, une femme très jeune et très brillante, qui a en charge des responsabilités de vie et de mort sur des maladies qu'elle ne peut pas toujours guérir.

Dans un premier temps le corps médical est abordé d'une façon très directe, brut, comme si on posait une caméra dans une chambre d'hôpital. Nous commençons par ancrer les évènements dans une situation réaliste de chambre d'hôpital, et retranscrire des scènes de confrontations entre le patient, l'accompagnant, la famille et le personnel soignant.

Et puis nous basculons dans un traitement plus onirique, puisque l'enjeu est de parler de la difficulté de communiquer dans ces relations si particulières et pourtant quotidiennes qu'entretiennent les médecins avec leurs patients et les familles. Les scènes oniriques permettent que puissent se dire des choses qui ne pouvaient pas se dire dans la réalité. Elles rendent possible. Afin que l'on puisse déceler les enjeux que cela représente chez chacun.

Là où dans une situation réaliste le médecin va s'en tenir à sa posture, au discours strictement nécessaire et médical, dans les scènes oniriques on va pouvoir faire des hypothèses, imaginer plus loin, pour comprendre ce que ça représente pour cette femme oncologue d'être confrontée à la maladie de ses patients, à la souffrance, à ses limites en tant que médecin. Le théâtre nous ouvre la possibilité extraordinaire d'explorer le monde intérieur, le secret le caché de ces personnes là, pouvant aller jusqu'à un désir secret de fuite. Il permet la confrontation entre la rigidité de la posture des situations réalistes, et le déploiement de la quintessence de l'humain dans les scènes oniriques.

Et c'est précisément là que se trouve tout l'enjeu du Massacre du Printemps: sortir des postures, de victimes pour les malades et de pouvoir des médecins, pour réussir à communiquer vraiment. C'est donc là où il était primordial de choisir des actrices qui ont presque le même âge, elles sont en confrontation car elles occupent des places différentes mais elles pourraient être amies, sans problème. Ce sont leurs places qui font que l'une (Edith) va reporter sur l'autre (l'oncologue) la culpabilité de la mort de sa mère, et que l'autre (l'oncologue) va tout faire pour ne pas porter cette charge, qui selon elle ne peut pas du tout lui incomber.

A travers ces 2 portraits féminins, ces 2 voix de jeunes femmes en construction, qui vont prendre conscience toutes les deux de leurs places réelles, de leurs pouvoirs réels et de leurs responsabilités réelles, Le Massacre du Printemps met en jeu l'Homme face à ses limites et ses impossibles, au-delà de la culpabilité que l'on peut ressentir parfois dans ces situations

QU'EST-CE QUE SE SOIGNER ?

Le Massacre du Printemps ne peut faire l'impasse d'aborder la problématique actuelle de cette apparente incompatibilité voire mésalliance entre la médecine occidentale traditionnelle et les médecines dites alternatives. Sur ce terrain là aussi nous souhaitons rétablir du dialogue.

Nous posons la question de jusqu'où on se laisse soigner, et comment être est un soin pour soi?

Nous pensons que les malades doivent pouvoir prendre cette responsabilité là, dans tout le panel de soins proposés aujourd'hui. Pourquoi ne pas conjuguer plusieurs systèmes de soins plutôt que se restreindre à un seul - qui estime bien souvent avoir toute la vérité rien que la vérité? Or nous savons trop bien que ce n'est pas le cas.

Pour le bien de tous il faudrait peut-être élargir l'horizon de ce que nous considérons être des médecines acceptables. "Rien n’est tout noir ou tout blanc rien. (...)et à force de regarder dans une seule direction on va devenir de plus en plus cons". D'autant plus que ce sont des expériences menées dans les CHU, comme à l'hôpital Paul Brousse où ils font venir des gens qui enlèvent le feu pour soulager les femmes qui subissent les rayons de radiothérapie pour les cancers du sein; ou à l'hôpital de la Timone à Marseille où ils ont intégré des cours de méditation pour soulager les patients. Il existe de nombreuses initiatives qui vont dans ce sens là et le spectacle va dans ce sens là aussi. Ce n'est pas un point de vue isolé, ça participe d'un mouvement qui existe déjà et qui vise à ce qu'on prenne conscience qu'on peut faire les choses autrement.

Ainsi dans la dernière partie du Massacre du Printemps nous donnons la parole à un dernier personnage, que nous aurons aperçu à plusieurs reprises auparavant mais qui était toujours resté silencieux, le musicothérapeuthe. La musicothérapie utilise l’effet thérapeutique de la musique et du son pour traiter des problèmes de santé tels que la douleur, l’anxiété, le stress ou les troubles de la communication. Elle vise à rétablir, maintenir ou améliorer les capacités sociales, mentales et physiques d'une personne.

A la fin du spectacle, le musicothérapeuthe assisté par l'aide-soignante va tenter de réveiller l'oncologue qui s'est évanouie. Elle semble être dans le coma. "Comme on ne sait pas si la personne entend ou n’entend pas, ça peut être un moyen pour elle de faire des liens entre les neurones et de tisser des liens des chemins. (...) C’est comme une bouteille à la mer à chaque fois que tu peux envoyer une info qui permet de se raccorder à la réalité, il faut pas hésiter. Sons. Musique. De toute façon tu ne sais pas si c’est ça qu’il faut faire ou si c’est complètement inutile."

Se soigner n'est-ce pas, aussi, ne pas uniquement s'en remettre au médecin? Prendre en charge sa maladie en plus de ce que nous propose le médecin, rechercher avec lui, s'assoir côte à côte et pas dans un face à face. Est-ce qu'il ne pourrait pas se trouver là le début du mouvement vers la guérison, dans cette initiative responsable partagée?

Suivez l'actualité du projet !

  • ON COMMENCE LA SEMAINE AVEC L'HUMANITÉ

    "Un tourbillon qui secoue le plateau"
    Elsa Granat parle avec fureur de la médecine et du cancer. Avec une pensée pour les survivants. Une approche brute, électrique, violente de la fin de vie, sans pathos. Ce Massacre du Printemps résonne aussi finalement comme la petite musique d'une époque et d'une société en mal de paroles. Au delà de l'univers de la maladie.

    L'HUMANITÉ - Gérard Rossi

  • LES TÉMOIGNAGES DE SPECTATEURS CONTINUENT, LA PRESSE EN PARLE ENCORE

    Courrez voir le Massacre du Printemps mis en scène par Elsa Granat au Théâtre Studio d'Alfortville jusqu'au 15 mars c'est un spectacle magnifique rempli de vitalité d'humour c'est une expérience qu'on se prend dans la gueule c'est puissant et généreux et ça fait un bien fou


    "NOTRE AVIS : UNE RÉUSSITE

    Si vous avez manqué Saga de Jonathan Capdevielle aux Amandiers, et que vous êtes friands de récits autobiographiques (et de la banlieue), on vous recommande le dernier spectacle d’Elsa Granat à Alfortville !"

    LES 5 PIÈCES - Marie Du Boucher

  • PREMIERS RETOURS DE SPECTATEURS

    Elsa Granat a fait oeuvre avec ce spectacle. Elle a transformé sa vie, ses atrocités, ses colères, sa fougue, son envie de vivre; en théâtre. Elle calme nos communes plaies. C'est du théâtre chamanique. A travers elle, c'est nous que nous voyons. Comme des vies rejointes dans la perspective d'un miroir magique où nos reflets se répètent à l'infini.
    C'est la puissance de l'intime qu'elle a toujours l'exigence d'aller chercher, avec douceur et brutalité, jamais une once de pathos ou de misérabilisme. Dans son théâtre il est toujours question de se relever, d'aller chercher le héros, tapi dans le fond de chacun. C'est un théâtre qui lave, de tout. On en ressort aussi fort qu'après un concert de Woodkid, ou des Tambours du Bronx.

    Aller voir, courrez à Alfortville. C'est mieux qu'un massage, mieux que quelques verres d'alcool. C'est un lavage en profondeur de nos êtres. Une mise face à soi avec amour qui ne se refuse pas.
    En plus de cela, sa direction d'acteurs, toujours aussi impeccable a fait naître des bijoux, des pépites rares, de toutes parts, à tout instant. L'équipe a conscience de ce qui se joue de fondamental, et c'est un don précieux qu'ils nous offrent : leurs cœurs.

    Quelle joie que la vie tout de même, toujours, quoiqu'il en soit. Quelle joie d'avancer et de marcher toujours plus droit sur nos cendres. Et de les aimer, finalement, de les chérir ces cendres.

    Bonne catharsis à tous. Bonne claque de vie, de tout, et de cet indicible précieux à la sortie.


    Hier à Alfortville j'ai vu ça: MASSACRE DU PRINTEMPS. J'en suis sortie ébranlée, émue, étrangement affaiblie et renforcée, à la fois pleine d'espoir et pleine de chagrin. Elsa Granat a tissé ce spectacle avec le fil de sa vie. Elle parvient, à force d'intelligence, de courage immense et d'humilité, à nous parler de la nôtre. De notre condition d'humain, confronté à l'existence, à la mort, à tout ce qui nous dépasse et aussi à tout ce qu'il y a à vivre. C'est philosophique et vivant, c'est joyeux et triste. C'est assez brillant. Du beau théâtre. C'est jusqu'au 15 mars au Théâtre-Studio. Allez-y.

  • PREMIÈRE

    C'EST AUJOURD'HUI. C'EST GAI UNE PREMIÈRE.

    On trépigne et on tremble.

    On est heureux.

    On a hâte de vous voir, de vous montrer ça, d'en parler avec vous.

  • DERNIERS FILAGES

    Tous ensemble au plateau nous oeuvrons

  • CRÉATION LUMIÈRE

    C'est ce jour là que Véra, notre créatrice lumière, nous a révélé tout ce qu'elle avait préparé, imaginé, révé.

    Ce fut une très belle journée.

  • MONTAGE AU THÉÂTRE-STUDIO D'ALFORTVILLE

    27 et 28 février: On s'installe au Théâtre-Studio

    Montage lumière.

    Montage son.

    On découpe le gazon pour l'adapter parfaitement au plateau.

    Nous sommes prêts !

  • GÉNÉRALE PRESSE AU VENT SE LÈVE - PARIS 19ÈME

    ON SE LANCE !

    ET QUELQUES JOURS PLUS TARD LA PRESSE EN PARLE...

    "Un épatant théâtre éclaté"

    C'est tout cela qui revient dans le corps de celle qui en porte un autre, à demi endormie sur un relax. Comme un débordement d'images incertaines, de mots enfouis, un trop-plein fait de brisures, d'éclats, de secousses, de contractions. Les eaux de sa mémoire chavirée se déversent."

    MÉDIAPART - Jean-Pierre Thibaudat

    https://blogs.mediapart.fr/jean-pierre-thibaudat/blog/260217/elsa-granat-met-au-monde-le-massacre-du-printemps

    "Captivant"

    Le texte puissant, l'implication totale des comédiens et ce sentiment d'humanité qui est la patte d'Elsa Granat saisissent notre attention et inscrivent dans nos pensées quelque chose que seul un après-coup pourra décoder."

    TOUTE LA CULTURE - David Rofè Sarfati

    http://toutelaculture.com/spectacles/theatre/le-massacre-du-printemps-elsa-granat-au-studio-theatre-dalfortville/

  • DÉBUT DES RÉPÉTITIONS - THÉÂTRE ANTOINE VITEZ À IVRY

    PREMIÈRE JOURNÉE DE RÉPÉTITION AU PLATEAU AVEC L'ENSEMBLE DE L'ÉQUIPE

  • DERNIÈRE RÉSIDENCE - THÉÂTRE ANTOINE VITEZ À IVRY

    JOURNÉE D'INSTALLATION TECHNIQUE

    Livraison du gazon synthétique

  • SEMAINE DE TRAVAIL À LA TABLE

    LECTURE AVEC L'ENSEMBLE DE L'ÉQUIPE

    SESSIONS DE TRAVAIL PERSONNEL AVEC CHAQUE ACTEUR

Contreparties

TOUT UN MERCI

pour 10,00 € et +

0 ARTINAUTES

Un immense MERCI et votre nom comme partenaire du projet sur notre site internet

TOUT-E UNE AFFICHE

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2 ARTINAUTES

98 DISPONIBLES

Une affiche du MASSACRE DU PRINTEMPS dédicacée par l'équipe artistique. Un immense MERCI et votre nom comme partenaire du projet sur notre site internet.

TOUT UN SOUVENIR

pour 50,00 € et +

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Un souvenir sonore surprise du MASSACRE DU PRINTEMPS enregistré spécifiquement pour le spectacle par les enfants du conservatoire de musique d'Alfortville + une photo de répétition. Un immense MERCI et votre nom comme partenaire du projet sur notre site internet.

TOUT UN HOMMAGE

pour 75,00 € et +

4 ARTINAUTES

26 DISPONIBLES

Une vidéo inédite de répétition classée confidentielle dans nos archives. Un souvenir sonore surprise du MASSACRE DU PRINTEMPS enregistré spécifiquement pour le spectacle par les enfants du conservatoire de musique d'Alfortville + une photo de répétition. Une affiche du MASSACRE DU PRINTEMPS dédicacée par l'équipe artistique. Un immense MERCI et votre nom comme partenaire du projet sur notre site internet.

TOUT UN GOÛTER

pour 150,00 € et +

0 ARTINAUTES

Un grand goûter avec l'équipe artistique. Une invitation à une des représentations du MASSACRE DU PRINTEMPS + une photo de répétition. Une affiche du MASSACRE DU PRINTEMPS dédicacée par l'équipe artistique. Un immense MERCI et votre nom comme partenaire du projet sur notre site internet.