Laissez-moi danser

Laissez-moi danser est mon troisième court-métrage. Après Nino (2015) et Couleur menthe à l’eau (2019), récompensés en festivals en France et à l’étranger, je me lance dans une nouvelle aventure non seulement de réalisation, mais aussi d’auto-production. 

En moyenne, le financement traditionnel par le CNC, les chaînes de télévision et les régions peut prendre jusqu’à trois ans… Cependant, Laissez-moi danser est né d'une impulsion, d'une nécessité et d'un désir irrépressible de créer de façon indépendante, aux côtés d'acteurs et d'équipes qui me suivent depuis le début. 

Nous avons donc décidé d’allier nos forces et ainsi de ne pas attendre !

Et aujourd’hui, nous avons besoin de votre soutien pour faire naître Laissez-moi danser ! 

Synopsis : Après dix ans d'absence, Tim et Julia reviennent pour la première fois dans le village Corse où ils ont grandi. Ils ont la délicate tâche d’annoncer à leur mère Mado, atteinte d’un Alzheimer précoce, son placement en EHPAD. Mais cette mère, devenue haut en couleur, compte bien décider de son avenir…

À la façon des films Intouchables de Eric Toledano et Olivier Nakache et Patients de Grand Corps Malade, je veux rire de la maladie avec tendresse, car elle peut également être le terreau de moments de complicité, de partage et d’humanité. C’est dans cet équilibre que je tends à encrer mon travail ; partir de la comédie pour laisser place à une faille qui fait naître le drame.

De cette maladie implacable qui efface peu à peu Mado, ce sont les regards troublés, les peurs, mais aussi les situations parfois cocasses que je veux montrer. Tout ce qui m’a bouleversée dans le regard et le quotidien d’Annie Girardot - alors atteinte d’Alzheimer - dans le documentaire Ainsi va la vie réalisé par ses proches.

Mado, la matriarche de la famille, est le personnage central autour duquel tourne l’intrigue, car c’est de l’avenir de cette mère dont il s’agit. Son oubli des détails importants de la vie de ses enfants crée un contexte dans lequel le pardon devient crucial. Mado doit non seulement pardonner à elle-même pour ses erreurs passées, mais elle doit également chercher le pardon de Tim et Julia pour les moments où elle les a blessés, intentionnellement ou non.

Mado était une femme au fort caractère, campée sur ses positions. Une corse, catholique croyante, qui ne jure que par l’importance du mariage et de ses valeurs. Sa perte de mémoire devient le catalyseur d'une transformation profonde, remettant en question ses convictions, y compris son homophobie envers ses propres enfants. 

Lou Zidi a grandi à Paris où elle obtient un bac option audiovisuel avant d’intégrer l’EICAR en section réalisation. Entourée d'une équipe fidèle qui l’accompagne encore aujourd'hui, elle y écrit et réalise ses premiers court-métrages dont NINO, sélectionné et primé en France et à l’international. 

En 2019, elle réalise et produit le court-métrage Couleur Menthe à l’eau, sélectionné dans de nombreux festivals et lauréat d'une Mention Spéciale du Jury Etudiant au festival Paris Courts Devant ainsi que d’une Mention Spéciale du Label film de La maison du film. 

Actuellement en développement de sa mini-série Les petites mains produite par Delante Productions et N9NE - sélectionnée au Co-pro Pitching Sessions de Séries Mania en 2022 et lauréate de la Bourse à l’écriture Beaumarchais -, elle est également en développement de son premier long métrage.

Représentation : Raphaelle Danglard chez UBBA 

https://www.ubba.eu/fiche/agent/raphaelle-danglard/scenariste/lou-zid

LIEN

https://vimeo.com/344357245