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(retrouvez toute l'actualité du projet et nos vidéos hebdomadaires dans la partie blog)

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Créée en 2016 au sein du collectif Le Festin des Idiots, écrit et mis en scène par Simon Pineau et joué par Lisa Robert, Florent Barret-Boisbertrand et Charlène Girin "La Vie sans Mur" a pu être vu en divers lieux, tant dans des théâtres qu'en extérieur sur un parvis d'église ou encore dans une maison des habitants.

C'est une forme aussi légère que troublante, car il y est tout à fait possible de se retrouver face à la mer en poussant la porte d’un placard lors de la visite d’un appartement, ou de fomenter la construction d’une barricade pour finalement faire une chorégraphie disco sur du Beethoven. Au même titre que nos rêves s'affranchissent de toute logique, trois comédiens oeuvrent en toute absurdité, ou liberté ; passant d’un code, d’un espace à l’autre sans qu’il soit nécessaire de s’en justifier.

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Ces mêmes rêves, s’ils demeurent insaisissables, ils n’en restent pas moins uniques, singuliers. Ils peuvent raconter quelque chose de nous, donc de notre époque.

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Par quoi peuvent-ils être influencés? Quelle porosité peut-il y avoir entre l’actualité et nos rêves ? Cette zone de liberté absolue, pourrait-elle être menacée ?

«C'est par le rêve que l'humanité forme malgré tout un bloc, une unité d'où l'on ne peut s'évader.

-Henri Micheaux-

L'intrigue...

Joséphine, Domitille et Georges veulent faire un spectacle à partir des rêves. Puisque les rêves que l'on fait dépendent de ce que l'on a vécu, l'ensemble de nos rêves doit donc raconter une contre-histoire sociale inédite. Le récit de comment nous subissons le monde, avec les craintes et les espoirs qu'il procure.

Les trois artistes radicaux alternatifs, plein d'entrain, se lancent donc dans un travail dramaturgique de  longue  haleine.  Mais  ils  sont  rapidement  confrontés  à  un  problème :  l'un  d'eux  rêve régulièrement de Tintin. Or l'utilisation de Tintin est interdite, jalousement cadenassée par le droit d'auteur. Que faire ? Qui est vraiment l'auteur de nos rêves ? Et à qui appartient réellement Tintin ?

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Dans une dimension parallèle Lisa Robert, Charlène Girin et Florent Barret-Boisbertrand, comédiens, exécutent une suite de tableaux représentant des rêves qu'ils ont vécus la nuit. On y rencontre notamment des organisations totalitaires manipulant la jeunesse, des révolutions qui s'organisent dans la plus grande lassitude, l'expression sans honte des désirs les plus asociaux… Mais ne sachant bientôt plus ce qui tient du théâtre, du rêve ou de la réalité, les trois comédiens se perdent dans les conventions théâtrales les plus élémentaires : a-t-on le droit d'appeler le public à l'aide ? Puis-je disparaître rien qu'en fermant les yeux ? Faut-il vraiment construire le quatrième mur ?

Une suite de tableaux semblant sortir de 1984 ou des Monty Python s'offre ainsi au public. Un voyage dans le pays sans limite des rêves. On va pouvoir y contempler les objets révélés qui nous préoccupent la nuit. En ces temps troubles où les notions de citoyenneté et de vie en collectivité semblent moribonde nous avons un message d'espoir : tous les humains de tous les peuples passent la moitié de leur vie à ne rêver que de ça :

Comment mieux vivre avec l'Autre ? Comment le monde pourrait-il être meilleur ?

Pourquoi Avignon ?

S'il s'agit là d'une occasion rare de montrer notre travail aux spectateurs ainsi qu'aux professionnels de toute la France et d'ailleurs, notre choix a d'abord été motivé par une rencontre. Celle que nous avons faite avec l'équipe du Théâtre des Lila's.

Christine Ferdnandez et Daniel Bourgnes connaissent chaque spectacle, chaque compagnie arrivant dans leur théâtre et veillent à ce que chacune puissent travailler dans les meilleurs conditions. C'est un accueil précieux et il nous semble important de le nommer car ce fonctionnement est loin d'être légion.

Nous sommes ravis de partager cette aventure artistique et humaine avec cette équipe !

Ce qu'il est bon de savoir...

En participant à cette collecte, vous ouvrez des droits à une réduction fiscale d'une hauteur de 66%.

                                                                C'est-à-dire que :

La réduction vous est proposée atomatiquement lorsque vous donnez.

La presse...

"Totalement irracontable. Surréaliste sans aucun doute. La Vie sans Mur est un objet bizarre qui se veut mal foutu mais très bien ficelé, fait d’allers et de retours, de scènes sans grands rapports les unes avec les autres, d’apartés, d’appels à la participation du public aussitôt démentis, d’une succession de numéros d’acteurs limite déjantés qui structurent si bien le tout que l’on en vient à se demander si les trois acteurs ne sont pas un train de raconter l’histoire de la fameuse et fortuite rencontre d’une machine à coudre et d’une parapluie sur une table de dissection. (…) Irracontable je le répète, magnifiquement interprété, jubilatoire. A voir absolument."​

Courir Car & Canton

"La vie sans Mur est un théâtre libre, un théâtre de la feuille blanche et de la pensée vagabonde. On observe des comédiens s’efforçant d’embrasser nos impalpables rêves. (…) A vous de tisser des liens entre cette anecdote et votre conception du rêve car voilà l’entrée en matière d’un spectacle qui continuellement créé des ponts entre le collectif et l’intime, le social et le privé. On ne sait jamais si c’est très important ou si c’est insignifiant, si c’est léger ou lourd et comme dans nos rêves un flux continu d’idées nous emporte au grès du courant. L’équilibre d’un rêve est fragile. Il avance et soudain se brise. On y croit puis on y croit plus car c’est devenu trop fort ou bien encore on ne sait plus du tout de quoi il s’agit. Ces sensations le spectacle nous les fait vivre. Il se nourrit de décrochages et d’improvisation, c’est un vrai et bon spectacle vivant."​

Paul de Damvilliers, Les nouvelles répliques

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La Vie sans Mur - Du 6 au 22 juillet à 13h - Théâtre des Lila's - 8 rue de Londe - Avignon