La station-service

J-121
50,00 €
AUDIOVISUEL - CINÉMA
PRODUCTION
INCLUSION
Présentation du projet
"Sous les néons d'une station-service ordinaire, les rêves d'évasion se heurtent à la brutalité du réel, où la lumière des étoiles révèle l'obscurité des âmes."
Un huis clos intense.
Dans une station-service isolée, les destins de plusieurs personnages s’entrecroisent au fil d’une nuit. Sous l'apparente banalité du lieu, des tensions éclatent, révélant secrets et vulnérabilités. Ce court métrage explore les liens humains dans un contexte de huis clos oppressant, où chaque interaction devient déterminante. Avec un décor brut et une mise en scène immersive, La Station Service aspire à porter un regard poignant sur la condition humaine.
Ce court-métarge est coécrit par Rémi Brion scénariste diplomé de l'école de Luc Besson.
Pitch
Dans une station-service isolée au milieu de la nuit, un étudiant et son patron
se confrontent à la violence du hasard et à la noirceur humaine.
Léo, jeune étudiant en physique, mène une vie discrète, partagée entre ses études
et un travail routinier dans une station-service reculée. Mais sous l'apparente
banalité de cet endroit, les ombres s’épaississent. Sous la houlette de Billy, son
patron désinvolte et imprévisible, Léo est rapidement entraîné dans une transaction
douteuse qui attire des individus dangereux.
Alors que les événements prennent une tournure de plus en plus sombre, Léo
découvre la véritable nature de ceux qui l’entourent – et de lui-même. Dans ce huis
clos oppressant, chaque décision devient une question de survie, et les lignes entre
le bien et le mal s’effacent peu à peu.
La Station Service est un thriller psychologique où la tension croît à chaque minute,
explorant les thèmes du libre arbitre, de la manipulation et de la part d’ombre en
chacun de nous.
La Station Service mélange humour noir, drame existentiel et tension palpable pour
poser une question universelle : sommes-nous maîtres de nos choix, ou
simplement des pions du hasard ?
Casting
Benjamin Baffie dans le rôle de Léo et Jean-Baptiste Shelmerdine dans le rôle de Billy.
Personnages
Léo est un jeune étudiant de 22 ans, passionné par l'astrophysique et fasciné par
l'immensité de l'univers. Son esprit rêveur et contemplatif le pousse à chercher des
réponses rationnelles aux mystères de la vie, faisant de lui un personnage réfléchi,
calme et sensible. Il est profondément guidé par des principes moraux solides qui le
placent en opposition directe avec le monde criminel auquel il est confronté.
Pourtant, cette confrontation le force à évoluer. Au départ, Léo est un jeune homme
curieux mais détaché, cherchant refuge dans ses études et ses pensées
philosophiques. L'immersion involontaire dans les affaires sombres de Billy le
pousse à s'affirmer et à se défendre, mais malgré ses efforts, il demeure une victime
d'un système et d'une dynamique qu'il ne peut contrôler.
Billy, quant à lui, est un homme de 35 ans, charismatique, cynique et imprévisible.
Gérant désinvolte de la station-service, il dissimule un passé trouble sous une
attitude nonchalante. Billy est un provocateur habile, utilisant l'humour et le
sarcasme pour déstabiliser ceux qui l'entourent. Opportuniste et manipulateur, il
exploite les faiblesses des autres pour son propre intérêt. Cependant, derrière cette
façade se cache une certaine fragilité, une solitude qu'il refuse d'affronter. Billy
navigue dans la vie sans direction claire, préférant suivre ses instincts et contourner
les règles, ce qui finit par dévoiler ses failles au fil de l'histoire. Sa relation avec Léo,
d'abord marquée par une domination psychologique, évolue vers une ambiguïté où il
perd progressivement une partie de son contrôle.
La relation entre Léo et Billy repose sur un contraste fondamental. Léo incarne
l'ordre, la réflexion et l'idéal, tandis que Billy représente le chaos, l'instinct et le
pragmatisme. Leur dynamique est marquée par une toxicité latente, où Billy exerce
une emprise sur Léo, tout en étant lui-même intrigué par le jeune homme. Léo,
malgré son agacement, est fasciné par Billy, mais cette fascination le conduit à
affirmer ses propres valeurs face à un monde où les règles sont dictées par le
cynisme et la manipulation. Ensemble, ils forment un duo complexe, opposé mais
interdépendant, où chaque interaction devient une épreuve révélant leurs forces,
leurs faiblesses et leurs contradictions.
Pourquoi ce film ?
Avec La Station Service, je voulais explorer un paradoxe fascinant : comment un lieu
banal, isolé et apparemment anodin peut devenir le théâtre d’événements intenses,
absurdes et profondément humains. Une station-service, lieu de passage par
excellence, devient ici un huis clos oppressant et un microcosme où la tension
sociale, morale et émotionnelle atteint son paroxysme.
Cette histoire est née d’une réflexion sur les rapports de pouvoir et sur les choix que
nous faisons lorsque nous sommes confrontés à des situations hors de notre
contrôle. La drogue, omniprésente dans cette station isolée, agit comme un
catalyseur dramatique. Elle est à la fois un outil de manipulation, un révélateur des
personnalités et un piège insidieux qui enferme les personnages dans une spirale
dangereuse. Les personnages de Léo et Billy incarnent deux visions du monde
opposées : l’ordre et le chaos, la réflexion et l’instinct. Ce contraste, exacerbé par la
présence de substances illicites, me permet de plonger dans des thèmes universels
comme le libre arbitre, la manipulation et la survie.
La drogue comme métaphore et tension narrative
Dans La Station Service, la drogue est bien plus qu’un élément de décor : elle est
une métaphore du pouvoir, du contrôle et de la déchéance. Pour Billy, elle est un
outil, un moyen de régner sur ce petit territoire désolé et de soumettre ceux qui
l’entourent. C’est un symbole de son opportunisme et de sa vision cynique de la vie.
Pour Léo, en revanche, elle représente un test moral et une confrontation brutale
avec un monde qu’il ne maîtrise pas.
La drogue, par sa présence latente et explosive, intensifie les enjeux narratifs. Elle
est à la fois source de tension (par les livraisons clandestines et les confrontations
avec les dealers) et révélateur des dynamiques de pouvoir. Elle crée un climat où
chaque décision, même la plus innocente, peut mener à des conséquences
tragiques ou irréversibles.
Une vision esthétique et sonore
Visuellement, La Station Service se veut une expérience immersive, où le contraste
entre l’intérieur confiné de la station et l’immensité mystérieuse de l’extérieur reflète
l’étroitesse des choix laissés aux personnages. Les couleurs saturées (jaune, rouge,
bleu froid), renforcées par l’éclairage au néon, créent une atmosphère oppressante
et légèrement surréaliste. La banalité de ce lieu familier est constamment teintée
d’une menace sous-jacente, renforçant l’idée que même l’ordinaire peut dissimuler
des réalités inquiétantes.
Sonorement, le film repose sur une alternance entre un silence pesant et des bruits
mécaniques (bourdonnement des néons, moteur d’une voiture, tintement d’une
caisse enregistreuse). La tension monte avec l’intrusion de sons liés à l’activité
illégale : le bruit d’un sachet qui se déchire, le cliquetis des seringues, le
martèlement des phares sur le bitume. Une musique minimaliste, mêlant nappes
synthétiques et percussions discrètes, accompagne cette montée en tension.
Léo et Billy : un affrontement humain et moral
Au coeur de La Station Service, il y a une opposition philosophique et humaine entre
Léo et Billy, amplifiée par la place centrale de la drogue. Léo, étudiant méthodique et
idéaliste, cherche un sens au monde à travers la science et l’ordre. Sa tentative de
maîtriser le chaos se heurte à Billy, son contraire absolu. Survivant opportuniste et
manipulateur, Billy est un personnage qui ne croit qu’en l’instinct et dans
l’exploitation des failles humaines, notamment via le trafic de drogues.
Leur confrontation pose une question universelle : sommes-nous maîtres de nos
choix ou simplement des jouets dans un univers chaotique ? La drogue devient ici
un outil de domination pour Billy, mais aussi une pierre de touche pour tester les
limites morales de Léo. Sous la pression, Léo est forcé de réévaluer ses principes,
et la tension entre ses valeurs et sa survie crée un arc narratif puissant.
La drogue, entre tension et absurdité
L’humour noir dans La Station Service trouve aussi sa place dans la banalité
absurde des transactions illégales. Un client achète une arbalète rouillée pendant
qu’un autre récupère un sachet de substances illicites. Ces scènes permettent de
désamorcer brièvement la tension tout en exposant l’absurdité et la normalisation du
chaos dans cet univers.
Cependant, l’humour ne fait qu’accentuer le contraste avec la gravité des enjeux. La
drogue, en particulier, est à la fois le moteur du récit et un symbole de l’inversion des
valeurs dans cet univers déviant. Elle exacerbe les situations absurdes tout en
rappelant constamment leur potentiel tragique.
Une réflexion sur l’humanité et ses zones grises
La Station Service est une exploration de ce que les moments de crise révèlent de
nous-mêmes. La drogue devient ici un miroir grossissant des dilemmes moraux et
des zones grises où les personnages naviguent. Pour Billy, c’est une ressource à
exploiter, un moyen de contrôler et de survivre. Pour Léo, c’est une ligne à ne pas
franchir, mais aussi une tentation et un outil de compromis lorsqu’il se retrouve
acculé.
Ce huis clos agit comme une métaphore de la lutte entre l’intégrité personnelle et les
forces extérieures qui cherchent à nous manipuler. La station-service devient un
microcosme de ces choix complexes, où chaque décision a un coût et où l’humanité
se révèle dans toute sa brutalité et sa beauté.
L’impact souhaité sur le spectateur
Avec La Station Service, je veux offrir une immersion totale, où le spectateur ressent
la tension constante d’un univers contrôlé par des forces invisibles mais
omniprésentes. Je souhaite qu’il ressorte de cette expérience avec des questions
troublantes : Qu’aurais-je fait à la place de Léo ? Où commence la compromission ?
Sommes-nous vraiment en contrôle, ou manipulés par des forces plus grandes ?
En intégrant le thème de la drogue, je cherche à explorer l’ambivalence de nos choix
face à la survie et au pouvoir. Le spectateur, pris entre rire nerveux et angoisse
latente, est invité à réfléchir sur les vérités sombres et universelles qui se cachent
derrière nos vies apparemment banales.
Conclusion
La Station Service est une histoire qui, sous son apparente simplicité, aborde des
questions universelles. À travers le prisme de la drogue, elle explore les tensions
entre contrôle et chaos, entre manipulation et autonomie, et révèle les failles
humaines face à des situations extrêmes. Ce film, à la fois thriller, réflexion morale et
comédie noire, est une invitation à regarder au-delà des apparences pour explorer
ce qui se cache au coeur de nos choix.
Moodboard
Illustrations
Planches
Dessinées par Frédéric Pinasseau
Concept art dessiné par Eric Nadau
Pourquoi ce financement est essentiel ?
La Station Service aborde les effets dévastateurs des drogues, non seulement sur les individus directement touchés, mais également sur leur entourage et leurs relations. En explorant des thèmes comme la manipulation, le libre arbitre et les pressions sociales, le film offre une réflexion profonde et universelle sur les dangers des dépendances. À travers l’histoire de Léo, un jeune étudiant idéaliste, et Billy, un gérant manipulateur mêlé au trafic de drogues, le récit dévoile les dynamiques toxiques de cet univers et leurs répercussions sur les choix de vie et les relations humaines.
Billy, charismatique mais cynique, incarne les pièges d’un monde où l’exploitation des autres devient un moyen de survie, tandis que Léo lutte pour préserver son intégrité dans un environnement corrompu. Cette dualité met en lumière les dangers des addictions, tout en questionnant le libre arbitre face aux pressions sociales et économiques.
L’ambition du projet
Ce film ne se contente pas de raconter une histoire : il sensibilise aux réalités des dépendances et de leurs conséquences, tout en proposant une immersion visuelle et sonore saisissante. La narration et la mise en scène ont été pensées pour provoquer une prise de conscience et toucher un large public.
L’objectif principal est d’allier sensibilisation et divertissement, rendant ce projet pertinent
Votre soutien permettra de donner vie à ce projet ambitieux : couvrir les coûts de la préproduction (repérages, décors, costumes), assurer une rémunération équitable pour les membres de l'équipe technique et artistique, et offrir une qualité de réalisation à la hauteur de notre vision cinématographique. En contribuant, vous participez à la création d’une œuvre authentique qui porte un regard poignant sur les relations humaines et la Bretagne rurale.
A quoi sert l'argent collecté
Le budget global du projet est de 15 000 €, nécessaire pour produire le court-métrage dans des conditions professionnelles (tournage, équipe technique, post-production, diffusion, etc.).
Cependant, nous avons choisi de fixer un objectif initial de 2 000 € pour lancer la campagne de manière réaliste et stratégique. Ce premier palier servira à couvrir :
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Les frais de communication (teaser, visuels, réseaux sociaux)
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Les repérages et la préparation artistique
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Les démarches administratives (autorisations, assurances, dossiers)
-
Les contreparties et la commission Proarti
Ce premier financement est essentiel pour enclencher le processus, structurer l’équipe et donner de la crédibilité à notre recherche de partenaires.
👉 Si cet objectif est dépassé, nous activerons des paliers supplémentaires pour financer progressivement la production complète du film.
Chaque contribution nous rapproche de la réalisation du projet : merci de croire en nous dès les premières étapes.
-10% du budget revient à Proarti
Objectif de collecte
2 000,00 €
Montant Global
15 000,00 €
Désignation | Montant |
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Production (tournage, équipe, matériel) |
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Location matériel, salaires techniciens, défraiements, régie | 7 000,00 € |
SOUS TOTAL | 7 000,00 € |
Préparation artistique & repérages |
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Casting, réunions, repérages, autorisations | 2 000,00 € |
SOUS TOTAL | 2 000,00 € |
Post-production (montage, son, étalonnage) |
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Montage image et son, musique, mixage, étalonnage | 3 000,00 € |
SOUS TOTAL | 3 000,00 € |
Communication & diffusion |
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Affiches, teaser, réseaux sociaux, festivals | 1 500,00 € |
SOUS TOTAL | 1 500,00 € |
Contreparties & frais Proarti |
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Création + envoi des contreparties, commission plateforme (~8%) | 1 500,00 € |
SOUS TOTAL | 1 500,00 € |
TOTAL |
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TOTAL | 15 000,00 € |
Désignation | Montant |
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Subvention régionale (en cours) |
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Demande en cours auprès de la région / DRAC | 4 000,00 € |
SOUS TOTAL | 4 000,00 € |
Mécénat privé (entreprises ou fondation) |
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Recherche de partenaires locaux ou nationaux | 3 500,00 € |
SOUS TOTAL | 3 500,00 € |
Aide d’une société de production |
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Apport en coproduction ou investissement | 3 500,00 € |
SOUS TOTAL | 3 500,00 € |
Apport producteur |
|
Fonds propres de la société | 2 000,00 € |
SOUS TOTAL | 2 000,00 € |
Proarti |
|
Financement participatif proarti | 2 000,00 € |
TOTAL |
|
TOTAL | 15 000,00 € |
Contreparties
Remerciements
pour 10,00 € et +
0 ARTINAUTES
Remerciements nominatifs dans le générique.
Accès privilégié
pour 30,00 € et +
0 ARTINAUTES
Affiche en version numérique dédicacée + autres contreparties
Fan dévoué
pour 50,00 € et +
1 ARTINAUTE
Accès privé au film en ligne+ autres contreparties
Invité VIP
pour 100,00 € et +
0 ARTINAUTES
Invitation VIP à l’avant-première avec une séance de questions/réponses avec l’équipe + affiche dédicacée.
Soutien officiel
pour 250,00 € et +
0 ARTINAUTES
Rencontre privilégiée avec l’équipe (hors repas) + autres contreparties