La promesse Brel

Notes d'intention

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Roland Romanelli - Pianiste-Accordéoniste

L'artiste qui me faisait rêver lorsque j'étais adolescent, c’était Jacques Brel.

En 1966 l'agent de Barbara, que j’accompagnais à l’époque, m’a proposé d'accompagner également Jacques Brel, car leurs tournées se croisaient souvent. Hélas, ce dernier a décidé d’arrêter sa carrière en 67.

Aujourd’hui c’est avec Arnaud Askoy - qui ressemble étrangement au Grand Jacques ! - que je vais avoir finalement le plaisir d’explorer ce répertoire magnifique, qu’en tant que musicien j’affectionne particulièrement.

François Marzynski - Conseiller Artistique

J’ai rencontré Pierre-Nicolas Cléré et l’équipe d’Artcoscène grâce à un ami commun, Pascal Periz (ex voix lead des Pow Wow) avec qui j’ai travaillé comme coach scénique pendant trois ans. Ils m’ont proposé de rencontrer Arnaud Askoy pour un projet autour de Brel.

Pour avoir moi-même interprété (en chantant sur des œufs) du Brel, je mesure l’étendue de la tâche et je suis peu sensible à l’argument de la ressemblance physique ou vocale de l’interprète. Cependant, l’enthousiasme communicatif de la production et, il faut bien le dire, quelques extraits en ligne sont venus troubler mes réticences.

J’ai donc rencontré Arnaud Askoy quelques semaines plus tard et découvert un artiste très affirmé tant sur scène qu’à la plume et au pinceau mais aussi très conscient de l’ampleur de la tâche. Etrangement, nous avons vite connecté cette relation de chanteur à chanteur mais aussi d’homme à homme, tissé cette confiance qui me laisse croire que nous avons moyen de relever ce sacré challenge : tenir la promesse…

Jacques Roques -Président d'Artcomusic

Arnaud Askoy dans La Promesse Brel -

Homme d’émotion, aux talents multiples, dont émane une vraie sensibilité, habité par une modestie touchante et émouvante qui rend l’homme très attachant. J’aime la prose d’Arnaud, lorsque sa plume, couche ses mots sur le papier, j’aime le regard d’Arnaud à travers son pinceau qui prolonge sa poésie dans la peinture, j’aime son interprétation très personnelle des écritures du grand Jacques. Entre « enthousiasme et douleur, légèreté et gravité, cohabitent avec une ferveur qui n’a rien de dupliqué ». Dans son voyage d’initiation personnelle , il nous emmène très loin dans l’énergie des œuvres de son maître, qui nous emportent entre rêve et réalité. L’écouter, c’est l’aimer.

Pierre-Nicolas Cléré - Metteur en scène & gérant d'Artcoscène Productions

Lundi 9 octobre 1978. Je suis en seconde. Le professeur de français Georges Ambroise entre en classe avec un regard sombre. "Jacques Brel est mort !" Nous nous regardons interloqués. Silence. Brassens, je connaissais par coeur. Nous avions tous les vinyles à la maison. Mais Brel, que chantait-il déjà ? A la fin du cours, je sais déjà que les textes sont magnifiques. Une fois à la maison, je questionne mon père. Il sort d'un placard un magnétophone à bandes et j'écoute enfin ! Depuis ce 9 octobre, je cherche à rattraper le temps perdu et à retrouver Brel dans ses chansons, dans ses écrits, dans le souvenir de ceux qui l'ont connu.

Septembre 2019. J'entends la voix de Brel. Tiens ! Un enregistrement que je ne connais pas ! Je m'approche. C'est Brel mais ce n'est pas Brel. J'ai des frissons ! Il s'appelle Arnaud. Avec lui, j'aimerais offrir à ceux qui comme moi n'ont jamais vu Brel sur scène, une séance de rattrapage.

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