La Plage

Un court métrage d'Angelo Baptista Afonso
AUDIOVISUEL - CINÉMA
PRODUCTION

Présentation du projet

NOTRE PROJET

Dans le cadre de nos études à l'école EICAR, à Paris, nous sollicitons votre aide afin de mener à bien un projet de court-métrage de six minutes, intitulé La Plage, réalisé par Angelo Baptista Afonso. Toute l'équipe du film est composée d'étudiants de l'école provenant de différentes sections ; Réalisation, Production, Montage, Son, Musique, etc...

Nous nous sommes lancés dans le développement de La Plage car le scénario d'Angelo, inspiré du Désert des Tartares de Dino Buzzati, nous donne la sensation de revenir vers des thématiques qui ont façonné notre imaginaire et notre sensibilité ; le souvenir, la trace, l’amour ou encore la mélancolie. Dès l'évocation de son pitch, nous sommes séduits par un univers poétitique nourri de références cinématographiques. Des images nous interpellent ; celles des films de Tarkovski, Chris Marker mais aussi celles des romans de Julien Gracq et notamment Le Rivage des Syrtres. Les mots travaillent avec finesse le passage du temps, le reflux des souvenirs, par le prisme des perceptions sensorielles et notamment des sensations auditives. Aussi, nous sommes convaincus de la singularité de ce court-métrage qui cherche à transmettre, malgré un format très court, la sensation de la durée. 

 

Pitch

A une époque et dans un pays indéterminés, Jean, un jeune militaire, est envoyé en mission d’observation sur une plage. Là, dans la solitude la plus totale, il est chargé de surveiller la mer afin de prévenir sa hiérarchie de l’arrivée de l’ennemi. Ses jours sont rythmés par les rondes sur la plage et les temps de repos à l’intérieur de son poste de garde. Un jour, durant l’une de ses rondes interminables et monotones, Jean trébuche sur une hauteur. En se rattrapant, le souvenir d’un passé sans guerre, sans service militaire, sans attente, surgit. Sous ses yeux, la plage prend vie, elle prend forme dans le souvenir d’une femme ; son visage, le grain de sa peau, son rire.

 

POURQUOI AVONS-NOUS BESOIN DE VOUS ?

La plage est le support des thématiques développées ; le sentiment de l’attente, l’étirement du temps, le reflux des souvenirs. Afin de répondre aux intentions artistiques tout en prenant en compte les coûts de production, nous avons choisi de filmer sur la plage de Berck. Le choix de ce lieu implique une location de matériel technique (caméras, lumières, micros, etc..), des frais de régie (repas, cathering, etc..), des frais liés aux déplacements et à la location des véhicules.

 

MOODBOARD


FAQ

Instagram : la_plage_2022

 

 

Facebook : La Plage_Court-métrage

A quoi sert l'argent collecté

 


Objectif de collecte

2 700,00 €

Montant Global

4 701,00 €

Dépenses

Désignation Montant

Régie

Repas 1 200,00 €
Catering 150,00 €
Logement 400,00 €
Frais d'essence + péages 360,00 €
SOUS TOTAL 2 110,00 €

Matériel technique

Location matériel technique 1 250,00 €
SOUS TOTAL 1 250,00 €

Autres

Imprévus 291,00 €
Comission Proarti (8%) 250,00 €
SOUS TOTAL 541,00 €

DECORS ET COSTUMES

Costumes 300,00 €
Maquillage/Coiffure 200,00 €
Meubles et objets 300,00 €
SOUS TOTAL 800,00 €

TOTAL

TOTAL 4 701,00 €

Recettes

Désignation Montant

PROARTI

SOUS TOTAL 0,00 €

Proarti

Financement participatif proarti 2 700,00 €

TOTAL

TOTAL 2 700,00 €

NOTE D'INTENTION

L’attente est le sujet central du film. Elle est là, intrinsèque à l’existence de Jean. Il ne peut s’en défaire. Comme Drogo dans Le Désert des Tartares de Dino Buzzati, Jean est pris aux pièges entre son devoir et le temps qui passe. Deux œuvres inspirent mon court-métrage, Le Désert des Tartares de Dino Buzzati et notamment le traitement de son personnage principal – Drogo. L’attention portée par Buzzati sur les émotions et les sentiments de son personnage, face à cette attente interminable, m’a profondément marqué. Ce sentiment d’être impuissant face au temps qui passe et face aux obligations qui nous incombent a sans doute influencé ma façon de voir le monde et ma façon d’écrire. La Jetée de Chris Marker cristallise ce sentiment. Un homme « porté volontaire » par une organisation, se retrouve plongé dans les flots du temps. Il n’a aucun espoir de salut. Il est assassiné dès sa mission accomplie. La Plage présente une sentinelle mobilisée sur une plage sans fin dans le but de surveiller un ennemi invisible qui ne viendra sans doute jamais. Et dans cette attente absurde, le temps défile : Jean, comme le cobaye de Marker, se perd dans les méandres de son passé.

Dans ce film, il y a deux espaces distincts : le poste de garde et la plage, chacun possédant sa propre esthétique et surtout un rapport particulier avec le protagoniste. Les évènements au sein du poste de garde seront tournés en studio afin d’avoir le contrôle de l’espace et du décor. Cela nous permettra aussi de soigner les détails en arrière-plan de l’image, autant d’éléments qui véhiculent des informations complémentaires à la compréhension du spectateur. En effet, bien que le court-métrage ne cherche pas à dépeindre le monde imaginé au-delà de la plage, il semble nécessaire d’établir un cadre spatio-temporel et narratif pour soutenir le récit et le rendre plausible. Des dessins de plus en plus étranges, des écrits et d’autres objets déroutants occupent l’espace et montrent les changements psychologiques de l’habitant du lieu au fil du temps.


Jouant tout particulièrement sur les sons d’ambiance, le court-métrage mettra en avant l’état d’esprit du protagoniste au travers des sensations qu’il perçoit par son ouïe. La plage offre une richesse sonore indéniable. Bruits de vagues, souffles du vent et mouvements de l’eau deviennent des outils narratifs permettant de faire comprendre aux spectateurs les remous intérieurs de Jean. Rires, voix féminine et soupirs entreront en résonance avec les bruits naturels de la côte. De plus, par une esthétique terne, grisâtre et immobile, les couleurs transpirent la monotonie de cette vie d’attente. Dans le poste de garde, rien n’est attirant, rien n’est vivant, tout est froid. La plage, quant à elle, tentera de séduire notre personnage par des couleurs plus chaudes. L’absence de couleurs saturées et vives cristallisera l’absence d’avenir possible pour le personnage.

Les souvenirs seront des images fixes et le présent des images filmées, en mouvement. Afin de rendre compte d’une porosité entre le passé et le présent, j’aimerais utiliser la technique de la chronophotographie : une série d’images fixes se succéderont à intervalle régulier, de manière à rendre compte de la sensation d’un mouvement décomposé. Cette technique permettra de figurer esthétiquement la résistance interne qui habite le protagoniste. 

Le corps du protagoniste sera, également, un vecteur narratif. Sa chair, au fil du temps, marquera le temps qui passe et le poids de l'attente. Jeune, fort et dynamique au début du court-métrage, il sera vieux, frêle et lourd à la fin. Ce poids sera aussi présent dans la manière dont le personnage se déplace, respire et saisit les objets, par exemple. Psychologiquement, le personnage sera donc figé dans le passé tandis que, physiquement, il évoluera. Cette dualité accentuera le propos du film.

Le rythme du film sera lent. Les séquences seront peu découpées et les plans longs afin de faire ressentir le poids de l’attente aux spectateurs. Le non-découpage des séquences sera accompagné de plans presque figés afin de jouer sur l’immobilité de l’image en adéquation avec la stagnation mentale du personnage. Seul le mouvement permettra à Jean de résister à l’ennui de son espace personnel et à la tentation de l’extérieur.

 

Angelo.

 

Contreparties

Votre nom au générique du film✏️

pour 10,00 € et +

2 ARTINAUTES

48 DISPONIBLES

Merci ! Chaque aide compte ! Pour une participation de 10 euros ou plus votre nom apparaîtra au générique du film.

Après défiscalisation, un don de 10€ vous coûtera réellement :

  • 3,40€ pour un particulier (66% de réduction fiscale)
  • 4€ pour une personne morale (60% de réduction fiscale)

Voir le film en exclusivité 💾

pour 20,00 € et +

4 ARTINAUTES

96 DISPONIBLES

Les donateurs-trices recevront en avant première un lien de la version numérique du film.

Après défiscalisation, un don de 20€ vous coûtera réellement :

  • 6,80€ pour un particulier (66% de réduction fiscale)
  • 8€ pour une personne morale (60% de réduction fiscale)

Making-of du film 🎬

pour 50,00 € et +

1 ARTINAUTE

99 DISPONIBLES

Les donateurs-trices recevront le lien vers le making-of du film au format numérique à la fin du tournage. (+ les contreparties précédentes)

Après défiscalisation, un don de 50€ vous coûtera réellement :

  • 17€ pour un particulier (66% de réduction fiscale)
  • 20€ pour une personne morale (60% de réduction fiscale)

Invitation à l'avant première du film 🥳

pour 100,00 € et +

0 ARTINAUTES

Les donateurs-trices seront invités, si les conditions sanitaires le permettent, à le projection privée en avant-première du film à l'EICAR. (+ les contreparties précédentes)

Après défiscalisation, un don de 100€ vous coûtera réellement :

  • 34€ pour un particulier (66% de réduction fiscale)
  • 40€ pour une personne morale (60% de réduction fiscale)