Aujourd'hui, le film a besoin de vous !

La Fin de l'été est un film qui prend le temps de rencontrer et de raconter une Italie intemporelle. C'est un projet personnel mais surtout atypique par sa production artisanale en pellicule. C'est un film de baroudeur où Jean-Baptiste De Brabander, tel un funambule s'occupe à la fois de la caméra, du son, du développement en laboratoire et de la post-production image.

Après deux sessions de tournage en Italie, il en reste une troisième l'été prochain et finaliser un montage déjà bien avancé.

Cette collecte permettra de financer aussi la post-production image et son, la traduction, le sous-titrage, des droits artistiques et de préparer la diffusion.

Teaser

La Fin de l'été

un film documentaire

Réalisation: Jean-Baptiste De Brabander

produit par Autre Exil

Résumé

Il fait chaud. Il y a peu d'ombre pour s'abriter du soleil. Tout semble visible, dans les plus belles couleurs, les plus beaux détails. Des hommes nous livrent leur regard, leur silence. Le temps est comme suspendu.

Chaque été, beaucoup, parfois sans y être nés, retournent en Italie. Ils font alors le chemin inverse de leurs ancêtres.

Chaque été, il est question d'amour, de jeunesse, de beauté, de rencontre. A la fin vient le déchirement, les souvenirs et les rêves.

Genèse

Je me rappelle

des toits de Palerme,

des plages abandonnées,

des jeunes dans les parcs,

de mythes contés dos au Vésuve,

du visage tanné d'un berger juvénile,

de la Vallée des Temples d'Agrigente,

de la chaleur des thermes libres de Suio,

de pèlerins illuminant toute une montagne,

du retour d’un fils au devant du Tagliamento,

d’amis chantant la fin d’un été jusqu’à la nuit,

de l’emprise des terres volcaniques sur le raisin,

du visage transfiguré par l’ascension du Stromboli,

et de la route sinueuse pour une destination perdue.

Le projet

Depuis plusieurs étés, je filme l’Italie en même temps que je la découvre, le pays de mes grands-parents, la Sicile d’abord et encore, un bout de Naples, puis un périple du nord au sud. Ce voyage un peu solitaire est une source intarissable d’histoires et de rencontres. L’ensemble forme une douzaine de portraits que je veux rassembler sous la forme d’un film documentaire.

Le temps est le principal allié de ce film. Grace à ce temps je peux effectuer moi même la plupart des étapes de production, de réalisation, et de post-production. Ma manière de tourner est à rebours de la société moderne, je filme avec une camera Super 16, une bobine après l'autre. Je développe et numérise à l'aide des coopératives d'artistes. C'est un film d'artisant.

Ce qui avait commencé comme un conte sicilien, s’avère aujourd’hui un ensemble de chroniques estivales. Un peu à la manière des comédies italiennes, ces visages connus et inconnus, fait de petits rien, raconte une Italie des villes et des campagnes.

Pourquoi ce film plutôt qu'un autre ? Parce que viendra toujours le temps de la fin de l'été, ce qui le précède et lui succède. Je souhaite, vous l'aurez compris ce film hors du temps. Si vous le voulez bien, j'aimerai relater ces rencontres comme l'on raconte des mythes.

Jean-Baptiste De Brabander

Réalisateur

Jean-Baptiste De Brabander est né de la rencontre entre deux figurants sur le tournage d'un film. La camera fut alors le premier témoin de cette rencontre. Ça ne s'invente pas. Il en fera son premier film Mon noM, financé par Pictanovo, co-produit par le G.R.E.C, avec le soutien de Périphéries, Le Fresnoy, lauréat de la bourse Brouillon d'un rêve de la Scam.