La coupure

Un film de Julie et Line Scheibling
AUDIOVISUEL - CINÉMA
PRODUCTION,
DIFFUSION

Présentation du projet

 

La naissance du projet

Julie et Line Scheibling sont des sœurs âgées respectivement de 28 et 24 ans. Après des études de sciences politiques pour la première et de cinéma pour la seconde, les deux partagent la même envie : scénariser et réaliser des films. Leur goût pour la dramédie, les films de Joachim Lafosse, le jeu de Valeria Bruni-Tedeschi les ont conduites vers l’écriture de films familiaux.

Leur premier projet cinématographique partait d’une idée simple et intime : raconter l’histoire d’une enfant unique vivant en garde alternée entre deux parents que tout oppose suite à leur divorce. De ce point de départ est né le très court-métrage « Je suis une garde alternée » (2’20 min) destiné au Nikon Film Festival (https://www.youtube.com/watch?v=DMcnF4ErG0c).

Depuis, les deux sœurs ont écrit un nouveau court-métrage à quatre mains, plus long cette fois (20 min), à nouveau sur le thème du divorce mais de manière détournée. Les scènes ne se passent pas au sein des foyers parentaux mais en huis clos dans la brigade des mineurs de Paris. Vous trouverez ci-dessous le pitch, la note d’intention et de réalisation du film pour en savoir plus.

Je fais appel à vous aujourd’hui en tant que jeune productrice qui souhaite accompagner Line et Julie dans cette nouvelle aventure. Grâce à l’association Alinéa production que Line a créée en 2017, nous avons déjà pu récolter une somme qui permettra de financer en partie le nouveau court-métrage. Toutefois, nous avons besoin de vos dons pour compléter le budget que nécessite ce film.

Merci pour votre aide !

Martine Quemar

 

Pitch

Brigade des mineurs, Paris 17e.

Le corps et le visage tailladés, Léa témoigne de l'agression qu'elle a subie la veille. Dans un autre bureau, ses parents divorcés sont questionnés pour tenter de retrouver les coupables. Les auditions de chaque membre de la famille vont faire avancer l'enquête bien plus vite que prévu.

Note d'intention des deux scénaristes

Nous sommes deux soeurs, Line et Julie, nées de parents qui ont divorcé lorsque nous avions respectivement 6 et 10 ans. Une situation familiale tout à fait banale. Pourtant, comme beaucoup de jeunes de notre génération, nous avons été marquées par cette période.

Au cinéma, nous avons souvent constaté que le divorce était raconté et filmé du point de vue de personnages adultes. Même si les enfants font partie de la narration, leur vision et leurs ressentis sont secondaires pour se concentrer sur ceux des parents. Quelques années après notre majorité, nous avons eu envie de faire un court-métrage sur la garde alternée à travers le regard d’un adolescent dans le cadre du Nikon Film Festival sur le thème « Je suis un partage ».

Suite à plusieurs sélections dans d’autres festivals, l’idée nous est venue d’étirer ce très court format en un film d’une vingtaine de minutes. Cette fois-ci avec une histoire plus dramatique, inspirée de faits réels vécus par l’une d’entre nous. À la différence du premier film qui avait lieu dans le foyer familial, La Coupure se déroule en huis clos à la brigade des mineurs suite à une bouffée délirante aigüe (BDA) du personnage principal Léa, une jeune fille de 14 ans.

Nous avons souhaité aborder un problème psychiatrique qui touche des jeunes, en particulier les adolescent.es qui ne parviennent pas à communiquer suite à des traumatismes. La BDA se manifeste de façon brutale, imprévisible, parfois spectaculaire, et présente un potentiel cinématographique fort. Dans La Coupure, nous avons choisi d’utiliser le prisme de la BDA et du mensonge de Léa qui s’ensuit pour raconter en filigrane les séquelles psychologiques d’un enfant liées à la guerre entre ses parents depuis leur divorce. Nous souhaitons que ce court-métrage de fiction prenne des allures de thriller psychologique. Derrière une enquête policière sur un prétendu crime en bande organisée se dessine en vérité un drame familial intime


Au coeur de la brigade des mineurs

La Coupure aborde un sujet dramatique autour de la bouffée délirante d’une adolescente en souffrance depuis le divorce de ses parents. Nous désirons inscrire le court-métrage dans un style réaliste qui retranscrit avec justesse le déroulé d’une enquête à la brigade des mineurs. Pour nous assurer de la vraisemblance des situations et dialogues, nous avons interrogé un officier de police judiciaire ainsi que la psychologue de la brigade des mineurs de Paris. Nous reconstituerons fidèlement les bureaux d’une brigade dont nous avons fait des repérages pour rester au plus près d’une vérité documentaire.

Le film se déroule presque entièrement en huis clos dans la brigade des mineurs. Ce choix de décor a pour but d’introduire le spectateur dans une ambiance oppressante, similaire au sentiment de Léa. Les bureaux sont séparés, les personnages isolés les uns des autres, la famille dilatée. Cela permet de concentrer l’histoire dans un même lieu, avec un dispositif très simple : on se focalise sur le récit des personnages et non sur les faits. La narration commence à partir du moment où l’adolescente est à la brigade, ce qui nous permet de ne pas montrer l’événement passé et de créer ainsi du suspens.

La mise en scène doit être épurée, éloignée de la chaleur et de la convivialité présupposée d’un foyer. Ici, la famille se retrouve disloquée dans des bureaux aseptisés. C’est une histoire familiale qui prend une ampleur judiciaire et qui ne dit pas son nom jusqu’à la dernière minute. Pour représenter cet univers, l’ambiance visuelle du court-métrage est assez froide. La brigade se présente comme décor neutre, à l’image des nouveaux bureaux de justice. Les tons le reflètent, tout en blanc et gris avec des lumières crues.

 

Note de réalisation

Cette forme de rigidité se ressentira également au cadrage. Nous voudrions filmer majoritairement sur pied, de façon statique. La caméra apparaît comme un témoin impartial. Nous envisageons aussi d’utiliser la caméra de jeu sur trépied qui sert à enregistrer l'audition de l'adolescente en intégrant certaines de ses images au montage, l’idée étant ici d’immerger le spectateur dans la séquence et de frôler un aspect documentaire. En revanche, pour la dernière séquence en voiture, nous tournerons à l’épaule en accompagnant le mouvement du véhicule par la mobilité de la caméra. C’est le seul et ultime moment où l’on sort de la brigade, où le personnage comme les spectateurs respirent enfin. Il est important de marquer cet élan qui traduit espoir et nouveau départ.

Quant à la valeur des plans, nous utiliserons des focales serrées. Pour cette histoire intime, privilégier les gros plans sur les visages permet de plonger dans l’émotion des personnages pour garder l’intimité et la proximité avec eux. Le choix des plans fixes et leur valeur rapprochée nous donnent accès aux points de vue des différents protagonistes mais le film met l’accent sur la souffrance de l’adolescente et non celle des parents tout en maintenant une ambiguïté sur la véracité du témoignage de Léa. Ce suspens sera renforcé au montage grâce à une alternance des auditions entre le père, la mère et leur enfant. Nous voulons amener une montée en tension progressive jusqu’à la découverte de la vérité.

Dans cet environnement, l’atmosphère sonore est constituée d’auditions, d’appels des policiers, de bruits de claviers, de discussions dans les couloirs concernant des sujets dramatiques. Tout un éventail de sons qui traduisent la gravité et l’anxiété des personnages au milieu d’une arène où la violence règne. Néanmoins, nous envisageons une musique composée au piano qui accompagnera la dernière séquence pour apporter une note de légèreté.
 

Nous partageons la conviction que ces choix de réalisation peuvent aboutir à un court-métrage aux allures de thriller psychologique où le grave et l’ironie se côtoient et où l’intime et l’universel convergent.

 

Calendrier de tournage

Tournage durant 4 jours

Montage et postproduction du film durant 3 semaines

 

A quoi sert l'argent collecté

Le montant récolté nous permettra de financer notre projet. Cela nous servira à la location de matériel ainsi qu'aux dépenses de régie. Cet argent nous permettra également de reconstituer les bureaux de la brigade des mineurs dans un décor de lycée que nous recherchons en ce moment. Le réalisme des décors est primordial pour ce film qui se déroule quasi à huis-clos.

Comment nous soutenir ?

Grâce à la plateforme de financement Proarti, vos dons ouvrent droit à réduction fiscale :

Pour les particuliers assujettis à l’impôt sur le revenu (IRPP) : réduction d’impôt équivalente à 66% du montant du don, dans la limite de 20% du revenu imposable (article 200 du Code Général des Impôts).

Pour les personnes morales assujetties à l’impôt sur les sociétés (IS) : réduction d’impôt équivalente à 60% du montant du don, dans la limite de 0,5% du chiffre d’affaire HT (article 238 bis du CGI).

À l’issue de la collecte, lorsque le projet est éligible au mécénat, proarti envoie un reçu fiscal à chaque donateur ayant signalé sa volonté de bénéficier d’une réduction fiscale pour son don.

Pour financer notre projet, nous avons prévu de faire appel à différents hôpitaux et organismes privés spécialisés dans le traitement de la psychologie et de la psychiatrie chez les adolescents.
 

 

Merci d'avance à toutes et à tous pour votre participation à cette aventure !

 

 


Objectif de collecte

10 000,00 €

Montant Global

14 000,00 €

Dépenses

Désignation Montant

Régie

Régie 1 900,00 €
SOUS TOTAL 1 900,00 €

Moyens techniques

Moyens techniques 4 100,00 €
SOUS TOTAL 4 100,00 €

Décors

Décors et costumes 5 000,00 €
SOUS TOTAL 5 000,00 €

Personnel

Personnel technique et artistique 3 000,00 €
SOUS TOTAL 3 000,00 €

TOTAL

TOTAL 14 000,00 €

Recettes

Désignation Montant

Investissement association

Investissement association 4 000,00 €
SOUS TOTAL 4 000,00 €

Proarti

Financement participatif proarti 10 000,00 €

TOTAL

TOTAL 14 000,00 €

 

 

Certains longs-métrages sur les souffrances et violences familiales nous ont autant percutées qu’inspirées pour écrire notre projet: la longue et pesante séparation des parents dans L’économie du couple ; la pluralité des points de vue dans les familles filmées par Noah Baumbach ; l’univers grave et parfois surréaliste de la brigade dépeint dans Polisse ou encore la puissance émotionnelle de Jusqu’à la garde.

De gauche à droite : L'économie du couple, Joachim Lafosse, 2016 ; Marriage story, Noah Baumbach, 2019 ; Polisse, Maïwenn, 2011 ; Jusqu'à la garde, Xavier Legrand, 2017.

Contreparties

Remerciements au générique

pour 20,00 € et +

3 ARTINAUTES

Votre nom au générique pour vous remercier de votre participation !

Accès aux photographies du tournage

pour 50,00 € et +

2 ARTINAUTES

Parce qu'avant de voir le film il y a l'aventure du terrain !

Un accès aux photographies du tournage (version numérique).

Accès au scénario

pour 60,00 € et +

1 ARTINAUTE

Puisqu'avant les images il y a les mots, un accès inédit au scénario du film, une fois le film terminé.

Invitation à la projection du film

pour 70,00 € et +

6 ARTINAUTES

Que la fête commence ! Vous serez invité à visionner le film avec le reste de l'équipe dans un cinéma parisien.