L'HISTOIRE

Maxime, une adolescente de 17 ans, avance dans le couloir du commissariat. Elle suit Karine, une policière. Dans le bureau de Karine, Maxime est auditionnée une dernière fois, doit se souvenir encore une fois.

La peur est de plus en plus présente. Maxime le sait, elle va devoir faire face à sa plus grande peur. Se retrouver dans la même pièce que l’homme qui lui a fait du mal lorsqu’elle était enfant, son parrain.

La confrontation commence.

EN QUELQUES POINTS

- Court-métrage de fiction de 25 minutes

- Producteur délégué : CINED Production

- Producteur associé : Guarda Films

- Tournage prévu du 16 au 23 février 2024 à Ajaccio

- Scénario gagnant du concours Med in scénario 2023

- Projet soutenu par la Collectivité de Corse

- Projet pré-acheté par France 3 Libre court

- Projet soutenu par l'aide sélective du CNC

- 4 ans de travail sur ce projet (Immersions, écriture, recherche de financements, préparation)

POURQUOI SOUTENIR CE FILM ?

En France, 165 000 enfants sont victimes de viols et violences sexuelles chaque année. C’est-à-dire 452 enfants par jour. C’est-à-dire un enfant toutes les trois minutes. Et dans 80% des cas, ces violences sont intrafamiliales.

Un jour, nous étions plusieurs amies à boire un verre. L’une d’entre nous s’est confiée sur ce qui lui était arrivée enfant et c’est avec stupeur mais peu d’étonnement que nous nous sommes rendues compte que parmi les 7 personnes présentes, 5 avaient vécues quelque chose de similaire.

C’est alors que nous avons décidé, nous deux, Sandy et Marie, d’écrire un film. De raconter l’histoire de Maxime, une adolescente de 17 ans qui a porté plainte et qui va être confrontée à son parrain qui lui a fait du mal lorsqu’elle était enfant.

Malgré notre bonne connaissance du sujet, nous avons ressenti le besoin de nous immerger dans un commissariat, sentir les lieux et nous nourrir d’autres histoires que les nôtres. A la Brigade des mineurs de Lyon, nous avons pu suivre des affaires semblables à celle de Maxime dans leur intégralité.
Assister à des confrontations, des auditions, parler aux victimes et aux policiers, ressentir l’environnement du commissariat, son quotidien, ses procédures et son registre de langage qui lui est propre.

Cette immersion fût un moment clé dans l'écriture du scénario.

En donnant vie à cette histoire, nous voulons parler à toutes les victimes qui voudront bien nous écouter. A leur entourage aussi. A la société. Car c’est ça le rôle du cinéma, raconter des histoires pour toucher les gens et les interpeller.

L’inceste est encore un sujet tabou et la plupart du temps, quand les langues se délient, c’est dans un cercle intime. Sauf exception depuis l’essor du #metoo.

Avec ce film, nous voulons faire sortir du placard ces paroles et ces histoires et montrer tout ça du point de vue de la victime.

Ce film est une œuvre de fiction mais inspiré de faits bien réels. Nous souhaitons donc qu’il serve également d’outil de sensibilisation. En effet, en plus de sa vie cinématographique habituelle en festivals, salles de cinéma et chaine tv, nous avons pour objectif de diffuser ce film dans les collèges et les lycées qui souhaiteront l’accueillir.

Car nous souhaitons montrer ce que nous avons appris. Parfois une agression peut se passer en une fraction de seconde devant la famille ou des amis sans que personne ne s’en aperçoive.

Cette histoire-là est une histoire de cinéma. Une histoire que nous voulons raconter au plus grand nombre. Une histoire nécessaire.

Et nous serions ravies de pouvoir la raconter grâce à vous.