La Centrale

AUDIOVISUEL - CINÉMA
CO-PRODUCTION
FEMINISME

Présentation du projet

Quelques mots sur le film...

1973. Anne Dusacre est au sommet de sa carrière de comédienne, mais se noie dans sa dépression. Alors qu'on l'attend sur le plateau d'un film de guerre pour jouer sa scène centrale, sa dépression et son mal-être la consumme. Personne ne l'écoute, et tout le monde ne voit en elle qu'une star, seule face à sa souffrance.

La Centrale est un court-métrage écrit et réalisé par Marcel Pierre BIRON et produit par Lou Camille de Sisteria Films et David Yol de Denan Productions

 

Les intentions du réalisateur

Je dois une grande partie de ce film à Leos Carax.

En effet, l’idée de ce film a germé en moi quelques années auparavant lorsque je l’avais entendu parlé à la Mostra de Venise de cette notion de chercher constamment l’émerveillement, essentiel à la fabrication d’un film. Un film se fait quand on ne s’en rend pas compte, comme dit Godard, « les images se fabriquent quand on ne les voit pas ». Plus que la capacité d’imaginer ou de visualiser un film, ce qui compte c’est d’en avoir le plus profond désir et que ce désir soit partagé avec le reste de l’équipe, et bien évidemment avec les comédiens.

J’ai moi-même traversé une période de crise lorsque j’étais étudiant. Je ne me reconnais plus dans certains de mes travaux et j’ai encore ce souvenir assez traumatisant d’arriver sur le plateau et de ne plus rien ressentir, d’être vide. À posteriori, il est possible que je traversai une période de dépression, et je me souviens alors de ce vertige et de cette solitude sur le plateau. Je devais guider sans désir une équipe et des comédiens qui attendait mes instructions. À la l’issue, j’avais fais ce film étudiant comme un robot et c’est peut-être la pire manière de faire des films.

Cette sensation me hante depuis. Si j’ai bien une angoisse c’est celle de perdre le désir. C’est alors que se présente cet appel à projet organisé par Arts Convergences. J’y vois tout de suite la possibilité de parler de dépression chronique et de raconter ce combat d’une actrice pour garder son désir. Me vient l’idée d’une histoire nucléaire centrée sur une icône, à mi chemin entre Romy Schneider et Annie Girardot. J’ai choisis les années 70 car la représentation naïve et joyeuse, que nous contemporain en faisons me parait bien éloigné de la réalité. La Centrale, est aussi un regard posé sur la manière dont la société machiste de l’époque traitait ses grandes icônes féminines.

De tout cela découle un film nucléaire orienté autour de la figure de cette actrice, Anne Dusacre. Toute l’équipe gravite et s’active autour d’elle. À l’image, cela se caractérise au cadre par le fait que Anne soit systématiquement au centre de l’image. La caméra est quand à elle, comme Anne emporté dans un mouvement continue irrépressible qui la guide sur le plateau. Le choix d’une caméra sur rail et sur dolly s’est immédiatement imposé à moi. Pour autant, je ne veux pas que l’on est l’impression d’être dans un film des années 70. En dépit de tout cela, je veux garder une esthétique contemporaine et presque documentaire, avec des lumières, une colorimétrie et un choix d’optique qui ramène à notre époque. Pour cela, j’ai énormément en tête le travail de qui a été fait sur l’Événement d’Audrey Diwan.

Au son, je veux donner au spectateur l’occasion de se retrouver quelques minutes sur un tournage. Un tournage, c’est bruyant. Les gens s’appellent, s’invectivent parfois s’engueulent puis soudain le silence se met à régner. C’est une musique. Cette musicalité du tournage je veux la faire ressentir au spectateur. C’est essentiel car c’est aussi le reflet de l’état de conscience du personnage d’Anne Dusacre qui retrouve progressivement le désir de faire cette scène centrale.

Pour moi, le désir de faire ce film est déjà grand et continue pourtant de grandir. Au delà même de mon propre désir, ce film rend hommage au travail de l’acteur et des techniciens, et raconte avec autant d’amour que de haine, l’aventure collective et individuel qu’est le cinéma. Marcel Pierre Biron

 

Les personnages

 

Éloïse Bellay
Anne Dusacre



Sandrine Salyères
Rebecca

 

Bruno Cadillon
Le Réalisateur

 

Hugo Lipowski
L'Assistant mise en scène

 

François Prioli
Le Milicien

 

Béatrix Lhote
L'Assistante mise en scène

Calendrier du film

20 juillet et 22 septembre 2024 : tournage du film
Octobre - novembre 2024 : post-production du film
Janvier-février 2024 : avant-première du film
2024-2025 : promotion du film en festivals et auprès des diffuseurs

 

Les avantages du mécénat

 

En participant à ce projet, vous devenez un véritable acteur de la production d’un court-métrage de cinéma tout en bénéficiant d’une réduction d’impôts.

 


FAQ

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Objectif de collecte

6 500,00 €

Montant Global

20 067,00 €

Dépenses

Désignation Montant

Charges sociales

Auteurs 90,00 €
Personnel de production 229,00 €
Réalisateurs 33,00 €
Préparation et tournage 588,00 €
SOUS TOTAL 940,00 €

Décors & costumes

Accessoires 250,00 €
Studio de tournage 600,00 €
Costumes et maquillage 800,00 €
SOUS TOTAL 1 650,00 €

Droits artistiques et concept

Auteur(s) 50,00 €
Scénariste(s) 50,00 €
Compositeur de la musique 200,00 €
SOUS TOTAL 300,00 €

Transports, défraiements, régie

Transport équipe technique 200,00 €
Transport interprètes 100,00 €
Transport matériel 100,00 €
Production 400,00 €
Défraiements 350,00 €
Catering 250,00 €
Logement équipe 400,00 €
Frais de bureau 100,00 €
SOUS TOTAL 1 900,00 €

Tournage

Unité de tournage 2 500,00 €
Equipement son 400,00 €
SOUS TOTAL 2 900,00 €

Laboratoire - post-production

Consommable et deliveries 700,00 €
Box de montage 400,00 €
Studio montage/mixage son 800,00 €
SOUS TOTAL 1 900,00 €

Assurances, frais financiers, promotion et autres

Assurances 300,00 €
Frais financiers 800,00 €
Divers 400,00 €
SOUS TOTAL 1 500,00 €

Frais généraux

Production déléguée 797,00 €
Frais généraux 10% 1 089,00 €
Frais Proarti 650,00 €
SOUS TOTAL 2 536,00 €

Imprévus

Imprévus 7% 1 591,00 €
SOUS TOTAL 1 591,00 €

Dépenses en personnels

Directrice de production 94,00 €
Chargé de production 94,00 €
Assistante de production 94,00 €
Administratrice de production 94,00 €
Personnel administratif et financier 94,00 €
Personnel juridique 94,00 €
Secrétaire de production 94,00 €
Réalisateur 94,00 €
1ère assistante réalisateur 94,00 €
Directrice de la photographie 94,00 €
1er assistant opérateur caméra 94,00 €
2ème assistant opérateur caméra 94,00 €
Chef opérateur prise de son 94,00 €
Chef électricien prise de vue 94,00 €
Monteuse 94,00 €
Sous-chef électricien prise de vue 94,00 €
Electricien prise de vue 94,00 €
Renfort électricien prise de vue 94,00 €
Cheffe machiniste prise de vue 94,00 €
Renforts machiniste prise de vue 94,00 €
Cheffe maquilleuse/coiffeuse 94,00 €
Renfort maquilleuse 94,00 €
Cheffe décoratrice 94,00 €
Assistante décoratrice 94,00 €
Accessoiriste 94,00 €
Cheffe costumière 94,00 €
Régisseur général 94,00 €
Etalonneur 94,00 €
Mixeur son 94,00 €
Monteur son 94,00 €
SOUS TOTAL 2 820,00 €

Interprétation

Rôles principaux 170,00 €
Rôles secondaires 1 020,00 €
Figuration 840,00 €
SOUS TOTAL 2 030,00 €

TOTAL

TOTAL 20 067,00 €

Recettes

Désignation Montant

Producteur délégué - SISTERIA FILMS

Apport numéraire 500,00 €
Apport en industrie 6 215,00 €
Salaire production en participation 797,00 €
SOUS TOTAL 7 512,00 €

Coproducteur - DENAN PRODUCTIONS

Apport numéraire 250,00 €
Apport en industrie 805,00 €
SOUS TOTAL 1 055,00 €

Autre financement

PROCIREP 5 000,00 €
SOUS TOTAL 5 000,00 €

Proarti

Financement participatif proarti 6 500,00 €

TOTAL

TOTAL 20 067,00 €

Quelques mots du réalisateur...


Je dois une grande partie de ce film à Leos Carax.

En effet, l’idée de ce film a germé en moi quelques années auparavant lorsque je l’avais entendu parlé à la Mostra de Venise de cette notion de chercher constamment l’émerveillement, essentiel à la fabrication d’un film. Un film se fait quand on ne s’en rend pas compte, comme dit Godard, « les images se fabriquent quand on ne les voit pas ». Plus que la capacité d’imaginer ou de visualiser un film, ce qui compte c’est d’en avoir le plus profond désir et que ce désir soit partagé avec le reste de l’équipe, et bien évidemment avec les comédiens.

J’ai moi-même traversé une période de crise lorsque j’étais étudiant. Je ne me reconnais plus dans certains de mes travaux et j’ai encore ce souvenir assez traumatisant d’arriver sur le plateau et de ne plus rien ressentir, d’être vide. À posteriori, il est possible que je traversai une période de dépression, et je me souviens alors de ce vertige et de cette solitude sur le plateau. Je devais guider sans désir une équipe et des comédiens qui attendait mes instructions. À la l’issue, j’avais fait ce film étudiant comme un robot et c’est peut-être la pire manière de faire des films.

Cette sensation me hante depuis. Si j’ai bien une angoisse c’est celle de perdre le désir. C’est alors que se présente cet appel à projet organisé par Arts Convergences. J’y vois tout de suite la possibilité de parler de dépression chronique et de raconter ce combat d’une actrice pour garder son désir. Me vient l’idée d’une histoire nucléaire centrée sur une icône, à mi chemin entre Romy Schneider et Annie Girardot. J’ai choisis les années 70 car la représentation naïve et joyeuse, que nous contemporain en faisons me parait bien éloigné de la réalité. La Centrale, est aussi un regard posé sur la manière dont la société machiste de l’époque traitait ses grandes icônes féminines.

De tout cela découle un film nucléaire orienté autour de la figure de cette actrice, Anne Dusacre. Toute l’équipe gravite et s’active autour d’elle. À l’image, cela se caractérise au cadre par le fait que Anne soit systématiquement au centre de l’image. La caméra est quand à elle, comme Anne emporté dans un mouvement continue irrépressible qui la guide sur le plateau. Le choix d’une caméra sur rail et sur dolly s’est immédiatement imposé à moi. Pour autant, je ne veux pas que l’on est l’impression d’être dans un film des années 70. En dépit de tout cela, je veux garder une esthétique contemporaine et presque documentaire, avec des lumières, une colorimétrie et un choix d’optique qui ramène à notre époque. Pour cela, j’ai énormément en tête le travail de qui a été fait sur l’Événement d’Audrey Diwan.

Au son, je veux donner au spectateur l’occasion de se retrouver quelques minutes sur un tournage. Un tournage, c’est bruyant. Les gens s’appellent, s’invectivent parfois s’engueulent puis soudain le silence se met à régner. C’est une musique. Cette musicalité du tournage je veux la faire ressentir au spectateur. C’est essentiel car c’est aussi le reflet de l’état de conscience du personnage d’Anne Dusacre qui retrouve progressivement le désir de faire cette scène centrale.

Pour moi, le désir de faire ce film est déjà grand et continue pourtant de grandir. Au delà même de mon propre désir, ce film rend hommage au travail de l’acteur et des techniciens, et raconte avec autant d’amour que de haine, l’aventure collective et individuel qu’est le cinéma.
 

Marcel Pierre Biron

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