J'AIME MIEUX LA MER DU NORD

La compagnie TINTAMAR fait appel à vous pour poursuivre la création de son dernier spectacle

J'AIME MIEUX LA MER DU NORD qui sortira en 2019.

Nous avons démarré les répétitions au théâtre Le Strapontin à Pont-Scorff (56) en janvier 2018 et nous avons besoin d'un coup de pouce pour lancer la suite des répétitions.

LE SPECTACLE

La copine de Jean-Jacques décide de tout arrêter pour faire l'inventaire du monde.

Une chef de service sous pression perd les pédales à son boulot.

Blanche et Douce parlent de leurs exploits pendant des temps volés à l'entreprise.

Barbara nous raconte sa déconfiture devant témoin.

Jacqueline remonte très loin pour nous parler de sa cuvette préférée.

Comme les pièces d'un puzzle, les séquences viennent s'emboîter pour raconter une seule histoire : une femme en prise avec la vie en entreprise, la pression sociale, les tourmentes amoureuses et conjugales...Est-ce que l'on choisit vraiment sa vie ? C'est le récit d’une vie mise en perspective qui rappelle non sans humour la vie de nombreuses femmes, la vôtre, la nôtre, celle de votre sœur, de votre compagne, celle de la voisine...

Nous explorons les textes Jean-Jacques de Gilles Moraton, Hard Copy d’Isabelle Sorente, et Inventaires de Philippe Myniana en écho les uns avec les autres.

6 femmes, 3 auteurs, 2 comédiennes, une seule histoire.

La couleur : le rouge

REVUE DE PRESSE

« On ne saura jamais pourquoi c'est mieux la mer du Nord, ni même à quoi on la compare. Pas à l'atlantique, non, impossible, elles ne sont pas provocatrices à ce point... Quoique. Les deux comédiennes de la compagnie TINTAMAR, qui jouaient une lecture de différents textes d'auteurs contemporains, samedi, au Brizeux, ne donnaient qu'une partie de leur spectacle en création, « J'aime mieux la mer du Nord ». Pas certain cependant qu'on en sache plus quand le travail sera terminé. Entre la vamp extravagante et la rêveuse ménagère, la jolie cruche et la romantique illuminée, elles sont toutes les femmes à la fois, tournant en dérision le quotidien comme les grands sentiments. Leurs seuls accessoires représentatifs du monde féminin : un abat-jour et une bassine. Entre dramatiquement drôle et drôlement tragique, on hésite. On a rit, cependant, même si ce n'était pas toujours pour les mêmes raisons, en écoutant ces deux filles invitées par Label Citron à s'insérer parmi les clients du bar... inquiétantes pour certains, intrigantes pour d'autres, fascinantes pour la plupart. » Gaëlle Derrien – 13 JUIN 2016, Le Télégramme, Quimperlé

GENESE DU SPECTACLE

En 2016-2017, nous avons choisi de mettre à l’épreuve 3 textes d'auteurs contemporains dans les bars. Le sujet de prédilection des textes : des histoires de femmes. Dans les bars nous sommes entrées rapidement dans le vif du sujet. Nous avons donc exploré les textes et construit nos personnages avec le public. Les textes faisaient écho, le public s'engageait avec nous dans l'histoire.

Puis on nous a proposé de jouer le spectacle en salle. Mais comment adapter ce spectacle de bar en salle ? Comment passer du plein du bar au vide du plateau ? Comment ramener tout ce travail dans un rapport frontal avec le public et à distance de lui ? Le jeu resterait-il le même ? L'intimité du jeu survivrait-elle à la scénographie d'une salle de spectacle ? La rencontre avec Gaëlle Héraut a été décisive pour commencer cette exploration. Nous nous sommes d'abord senti très nues et très seules sur ce plateau. Un sentiment vertigineux. Gaëlle nous a parlé jour après jour de la pensée en mouvement, de cette matière vivante qu'est la pensée. C'est elle qui peu à peu a rempli ce vide, nous a rempli. Le travail commence.

Ensemble, nous explorons les textes. Nous préparons la traversée de cette femme. Des corps très engagés. Des mouvements ciselés. Des démarches stylisées. Tout a l'air sous contrôle... en apparence. Une performance qui demande virtuosité de la langue et du corps. Un plateau vide qui laisse toute la place pour sculpter ces âmes égarées.

INSPIRATION

Un jour à Douarnenez, nous nous sommes installées dans la vitrine d'un magasin et nous nous sommes glissées dans la peau de 2 mannequins de vitrine pour observer et surprendre les passants dans la rue. Une performance.

A quoi peut bien penser un mannequin toute la journée dans sa vitrine ? Et nous avons regardé le spectacle de la rue. Et nous avons choisi des passants du regard et nous les avons enfilés comme on enfile un vêtement. Et quand nous nous sommes glissées dans ces peaux, nous nous sommes prises à rêver d'être humaines. Nous avons écouté leurs yeux, leurs mots et leur pensées. Comme des scientifiques, nous avons prélevé de l'humanité, comme de la matière à réfléchir, à modeler, à construire. La transparence de la vitrine nous offrait un espace pictural auquel se superposait le reflet du spectateur : le lieu privilégié de l'identification. La vitrine a été notre terrain de jeu et notre laboratoire d'observation. Nous avons inventé la vie des gens de l'autre côté de la vitre. Puis Nous avons fait des recherches dans la littérature contemporaine pour trouver les mots qui porteraient nos images. Nous avons créé Lèche-Vitrine, un spectacle pour vitrine de magasin, une grande foire commerciale de l'humain.

La vie d'une femme, comme autant de vies rencontrées, de voix écoutées, de corps frôlés dans les rues. C'est à l'intérieur de Lèche-Vitrine qu'est née cette femme, multiple.

CALENDRIER PREVISIONNEL DE CREATION

22-26 janvier 2018 / RESIDENCE 1 au Strapontin à Pont-Scorff : Travail sur l'écriture du spectacle et la mise en scène, exploration du jeu / Avec les 2 premiers textes

5-8 juin 2018 / RESIDENCE 2 au Scénith à Lorient : Poursuite du travail sur l'écriture du spectacle et la mise en scène, exploration du jeu / Avec les 3 textes - Séance de travail ouverte au public le 8 juin à 15h

2018 ou 2019 / RESIDENCE 3 : Affinage du jeu et de la mise en scène, costumes/décors/accessoires

2019 / RESIDENCE CREATION LUMIERES avec Gaëlle Fouquet

2019 / RESIDENCE DE CREATION

Les durées de chaque résidence seront à préciser selon les possibilités. De 5 à 10 jours.