Intra-Muros

un documentaire de Zoé Labasse et Julie Trillo, produit par Les Filmeuses
AUDIOVISUEL - CINÉMA
PRODUCTION
CRÉATION ÉMERGENTE

Présentation du projet

"Intra-Muros" est un documentaire réalisé par Zoé Labasse et Julie Trillo, produit par Caroline Gibert des Filmeuses. Nous avons achevé le tournage et commencé le montage de notre film documentaire. En participant à cette collecte, vous nous permettez de le terminer et de le diffuser. Vous lui permettez d'exister.

 

 

Synopsis

En juillet 2023, Zoé, Julie, Basile et Alejandro se lancent dans l'aventure d'un documentaire, le temps d'un mois, sur une jeune troupe qui fait ses premiers pas dans le Festival de théâtre le plus connu au monde : le Festival d'Avignon. Certains rêvent de théâtre, d'autres de cinéma. Tous devront apprendre à survivre à loi de la jungle de ce festival hors du commun, entre la chaleur, la fatigue et les désillusions.

 

Que raconte le film ?

Intra-Muros suit Manon, metteuse en scène et directrice de la compagnie L'Onde, au cours de son premier festival d'Avignon. Un vrai défi pour celle qui a investit toutes ses économies et emmené sa troupe dans son projet risqué. Sa pièce traite des violences policières et est programmé à 22h, pas évident pour ramener du public. Pourtant, ce mois de juillet est décisif pour l'avenir de la compagnie : ils doivent absolument se faire repérer par des professionnels s'ils veulent être programmés la saison prochaine.

Dans le théâtre où joue Manon, il y a Chloé, dite Cloche, la chargée de billetterie. Elle est aussi l'amie de Manon, et sa confidente. C'est son septième, ou huitième festival, elle ne les compte plus. Toute la journée, elle prend des réservations, aiguille les spectateurs, qui se font parfois rare : le petit garage improvisé en théâtre n'affiche pas toujours complet. Dans sa petite guérite rouge, Cloche prépare son propre projet, un festival à taille humaine dans l'Aveyron, où, elle l'espère, on retrouve le goût du théâtre et des rencontres.

Et puis il y a Julie et Zoé, les réalisatrices du film. Pour elles aussi, cet Avignon est un pari risqué. Elles y ont emmenés leurs partenaires respectifs, Basile et Alejandro, respectivement chef opérateur et régisseur. Au cours du mois, Alejandro sera promu ingénieur du son. C'est aussi ça, Avignon : faire face aux aléas et improviser. Autour d'eux, Caroline, la productrice, fait des allers-retours depuis Montpellier, faute de place dans le logement, pour convaincre les plus réticents à être filmés et suivre l'état des comptes. Pour toute la petite équipe, c'est la première fois qu'ils se lancent dans un documentaire aussi long et ambitieux.

Au cours de l'aventure de Julie et Zoé, il y aura aussi des gardiens et gardiennes du Palais des Papes, un distributeur de tracts épuisé, un afficheur en colère, une programmatrice débordée, un éclairagiste blasé, un collectionneur d'affiche passionné... Car Avignon c'est un théâtre à ciel ouvert, où se bousculent des personnages hauts en couleurs, à toute heure du jour et de la nuit.

 

Intentions du film

Quand on a la vingtaine et que l’on meurt d’envie de travailler dans le théâtre, on est forcément au bon endroit en venant à Avignon en juillet. Chloé, Manon, Adrien, et les autres incarnent cette génération confrontée au concept de “métier passion”, obligée de s’investir corps et âme pour recueillir plus tard (peut-être) les fruits d’un labeur nécessaire. S’il est récurrent tout au long de l’année, ce sentiment qu’il y a un “prix à payer” pour vivre de sa passion est encore plus fort pendant le festival. Les termes employés par ceux qui y travaillent sont forts : “far west”, “miroir aux alouettes”, “machine à fric”, “cimetière de compagnies”. À Avignon, les rêves d’artistes ont la vie dure.


Notre film transmet la joie et l’effervescence qui règnent au festival, ainsi que la bonne entente entre compagnies. Cependant, nous avons cherché à prendre du recul vis-à-vis de cette “bohème” qui repose en réalité sur un système très concurrentiel. Avec Intra-Muros, nous proposons un portrait du festival depuis l’intérieur, partant d’un paradoxe apparent : pour beaucoup, le Festival représente à la fois l’espoir ultime et le spectre d’un suicide économique.
Notre film se loge là, dans la complexité de ce Festival-Chimère, où se côtoient le temps d’un mois la folie joyeuse, l’aventure, mais aussi la peur de la faillite et de l’échec.

Une réalité dans laquelle peuvent se reconnaître de nombreux jeunes animés par leur passion et confrontés à ces dilemmes. Comme c’est le cas pour notre équipe. Très vite, notre parcours est semé d’embûches : portes closes, discours censuré, représentants fuyants… Difficile de critiquer l’état de la culture en France. Notre film reflète aussi l’état du documentaire émergent en France, entre des subventions qui s’appauvrissent d’années en années et des métiers de plus en plus précaires.

Loin de se bercer dans la désillusion, le film est le portrait d’une jeunesse engagée, ambitieuse et dynamique.
Nos personnages sont tous animés d’espoirs et de rêves, mais font face aux déconvenues et aux réalités économiques de milieux de plus en plus difficiles. Jusqu’où la passion peut-elle tout excuser ? Jusqu’où peut-on tout accepter ? Comment se faire entendre ?

 

Equipe

Amies depuis l’enfance, nous nous sommes rencontrées littéralement dans un théâtre, celui que la mère de Julie dirige tandis que les parents de Zoé -une danseuse et un éclairagiste- y présentent leurs spectacles.

Nous avons passé de nombreux étés à travailler au festival d’Avignon, nous filmions nos ami.e.s pour immortaliser ces moments et en retombant sur des images, un désir fort est né de retourner au festival pour filmer de l'intérieur cette immense machine à rêve que nous connaissons bien.

Développant chacune en parallèle une carrière de monteuse (pour Julie) et de scénariste (pour Zoé), ce projet est l’occasion pour nous de nous tourner vers un sujet qui nous ressemble et nous rassemble. Dans nos créations documentaires respectives, on retrouve le même ton mêlant l’humour à la nécessité d’un sujet engagé socialement (la crise du logement en Espagne, l’état du monde rural français…). Nous aimons mettre en lumière des personnages que l’on n’a pas l’habitude de filmer et leur donner la parole avec empathie et respect, en trouvant la juste place.

 

 

La production

Les Filmeuses est une association loi 1901, créée en 2019 par six réalisatrices et productrices issues du Master Réalisation de Paris 8, l’école Nationale Supérieure Louis Lumière et l’INASup.

Association de production et de diffusion, Les Filmeuses ont pour volonté d’accompagner de jeunes cinéastes dans la conception de leurs premiers films, dans des économies proches de l’auto-production. Elles revendiquent un cinéma plus inclusif, tant du point de vue des sujets abordés, que de la constitution des équipes.

Depuis sa création Les Filmeuses ont produit une dizaine de courts-métrages, un long-métrage sorti en salles, et plusieurs vidéoclips; et programmé et distribué une vingtaine de films.

Le collectif accorde une importance toute particulière au documentaire. Leur premier long-métrage, De rêves et de parpaings (réal. Anne-Sophie Birot et Laëtitia Douanne) documentaire qui suit l’aventure collective d’un chantier participatif réservé aux femmes, est sorti en salles en début d'année 2024 après un fructueux parcours en festival.

 

Le film est également soutenu par le CNC Talents.

 

 

A quoi sert l'argent collecté

Nous nous sommes fixé deux objectifs de collecte :

 

Le premier palier, évalué à 4440 Euros, a été calculé au minimum du budget nécessaire à la finalisation du projet. Il finance a minima les dernières étapes techniques : montage son, mixage, étalonnage et musique.

 

Le second, fixé à 1800 Euros, permet la diffusion du film (inscription du film en festivals, frais de promotion)


Objectif de collecte

6 240,00 €

Montant Global

18 240,00 €

Dépenses

Désignation Montant

Post-production

Unité de montage son 1 000,00 €
Studio étalonnage et sortie 1 000,00 €
Studio mixage 800,00 €
Sortie DCP 200,00 €
Projection test 120,00 €
Droits musicaux 500,00 €
Sous-titrages 300,00 €
Salaires techniciens 4 400,00 €
Charges salaire 2 420,00 €
Salaire réalisatrice et monteuse 5 000,00 €
SOUS TOTAL 15 740,00 €

Communication, diffusion et admin

Inscription en festival 900,00 €
Promotion 650,00 €
Location salle projection 250,00 €
Frais bancaire, frais ISAN 100,00 €
Frais de gestion Proarti 600,00 €
SOUS TOTAL 2 500,00 €

TOTAL

TOTAL 18 240,00 €

Recettes

Désignation Montant

Production

Apport en numéraire Les Filmeuses 1 000,00 €
CNC Talents (reste après tournage) 4 000,00 €
Mise à disposition de matériel 2 000,00 €
Engagement réalisatrice et monteuse 5 000,00 €
SOUS TOTAL 12 000,00 €

Proarti

Financement participatif proarti 6 240,00 €

TOTAL

TOTAL 18 240,00 €

Contreparties

Remerciement au générique

pour 5,00 € et +

0 ARTINAUTES

Envoi de photos du film

pour 10,00 € et +

0 ARTINAUTES

Envoi du lien du film

pour 20,00 € et +

5 ARTINAUTES

Invitation à une projection du film

pour 50,00 € et +

3 ARTINAUTES