HABANIM

🇫🇷

SYNOPSIS 

Comme chaque Samedi matin, Patrick accompagne son père Charles à la synagogue de la rue des Tournelles.

Mais le trajet d'aujourd'hui a une particularité que Patrick ignore : c’est le dernier de Charles et sa présence n’est qu’une projection.

PRÉSENTATION

Habanim est un court-métrage qui parle de filiation, de la marche du temps et des souvenirs qui se muent en mirages.

Chaque semaine Patrick accompagne son père Charles à la synagogue des Tournelles dans le centre de Paris. Une habitude répétée des centaines de fois mais qui aujourd’hui va prendre une tournure particulière. 

Sans qu’il puisse l’expliquer ou le nommer, Patrick va poser un regard neuf sur le vieil homme. Un regard détaché de tout souvenir, de toute habitude. Ce matin, au détour de leur rite, Patrick va découvrir son père.

Ce dernier va se révèler sous un spectre étrange qui va bousculer Patrick jusque dans ses sens : son corps, sa peau, les traits de son visage, sa démarche, la couleur de ses yeux, sa voix...son être entier semble provenir d’une autre réalité. Comme si aujourd'hui, un voile de vérité s'était levé entre lui et l'homme qu'il pensait connaître plus que tout. Leur ballade hebdomadaire, cette séquence répétée et désormais sans surprise, va se retrouver bousculée dans le temps et dans l’espace.

Comment a-t-il pu omettre tant de détails? Depuis combien de temps est-il passé à côté de son père?

De cette révélation vont naître des questions et une prise de conscience : Qui est-il? Le connait-il vraiment? Pourquoi tant de silence entre eux? 

Patrick va redéfinir le rapport à son père, le questionner, revenir sur leur histoire comme jamais il ne l’avait fait. Les temporalités vont se mélanger, s’accélérer, s’arrêter et petit à petit cette synagogue va finir par s’approcher.

Patrick tente de saisir ce moment, conscient qu'un renouveau est en cours, que quelque chose dans son lien avec son père est en train de changer pour toujours. 

Mais arrivé devant l'immense bâtisse, il remarque et comprend : Il est seul, Charles n’est plus là.

Aujourd’hui est le jour de l’enterrement de son père.

INTENTIONS

Habanim est un film allégorique, dans le genre du cinéma-poésie qui a pour caractéristique de rentrer dans l’espace intime des individus pour aller voir « ce qu’il se passe derrière ».

Un genre qui permet une grande liberté stylistique et donne l'espace pour s’approprier et conceptualiser une notion qui m’intéresse beaucoup dans le cas de ce film : la réalité de la mort.

Habanim est un film sur la beauté fragile de l’existence mais aussi un film de "fantômes" qui jouent avec nos sens et bousculent la linéarité du temps.

Il est ici question de mettre en image le deuil, les sentiments enfouis, les questionnements empêchés par le silence, les espaces vides laissés par les êtres proches. Mon but en tant que réalisateur sera d’aller chercher par l’écriture de la caméra, la composition visuelle, les effets, le son et surtout par le montage le meilleur moyen de capter la « dislocation conceptuelle » qui se joue dans l’esprit embrumé de Patrick.

NOTES

Je suis 1er assistant réalisateur depuis 14ans et Habanim est ma première réalisation. J’ai participé à la fabrication de beaucoup de films mais je me lance ici dans les étapes qui la précède : l’idée et son développement, le découpage et qui la suive le montage, l'étallonage, le mixage. 

L’expérience des tournages m’a appris une chose : même le plus simple des plans nécessite du temps, des moyens humains et techniques.

J’aimerais réaliser ce film dans les meilleures conditions possibles et c’est pourquoi nous faisons appel à la plateforme Proarti. Votre participation viendra aider à combler un budget existant et pouvoir lancer la production de ce film d’ici à l'automne 2025. À ce jour, plusieurs éléments sont déjà engagés et participent à la production  : 

La Société de production : Shot in Mars

https://www.shotinmars.tv/fr/shot-in-mars

Le chef opérateur Nicolas Loir

https://www.nicolasloirdop.com

Et pour le rôle du père; le comédien Popeck me fait l'honneur d'accepter d'incarner Charles.

Enfin, le décor final, la Synagogue de la rue des Tournelles et son président ont également acceptés de nous recevoir pour y tourner les dernières scènes du film.

LIEUX DE TOURNAGE

Le film se tournera majoritairement dans le centre de Paris et plus précisément dans le quartier du Marais. Une déambulation qui passera par le boulevard Henri IV, les petites rues étroites aux façades Haussmanniennes - rue du petit Musc, rue de la Cerisaie, le square de la place des Vosges et pour finir la rue des Tournelles où se situe le dernier décor du film : La synagogue des Tournelles.

Cet imposant édifice situé au 21bis de la rue, construit en 1876 par Marcellin-Emmanuel Varcollier, est classé au titre des Monuments Historiques. Une des particularités est sa façade qui comprend à la fois des sculptures représentant les rouleaux de la Loi hébraïque - Thora - et les deux écussons de la ville de Paris attestant de la propriété publique et municipale du bâtiment. La Mairie de Paris finança les travaux de construction de cette synagogue en 1876.

J'attache beaucoup de sens à cette double identité qui participe à la dimension humaniste que j’aimerais insuffler à cette histoire.

C’est un endroit qui accueille peu de tournages, mais la gentillesse et la compréhension de son président nous permet d’y tourner les scènes finales. Un cadeau inespéré, nous donnant l’occasion de profiter à la fois de la beauté architecturale des lieux mais aussi d’apporter une dimension mystique et transcendantale à cette histoire : Charles n’est physiquement plus là mais son âme se manifestera par les vibrations du chant a cappella de la Qedouscha - le Choeur des anges - qui se baladeront dans les hauteurs de ce lieu unique.

« Qui donne ne doit jamais s’en souvenir. Qui reçoit ne doit jamais oublier. » 

Proverbe Juif

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🇮🇪

SYNOPSIS

As every Saturday morning, Patrick accompanies his father Charles to the synagogue « Des Tournelles » in the center of Paris. But today's journey has a peculiarity that Patrick does not know about : it is Charles last walk and his presence is only an illusion.

PRESENTATION

Habanim is a short film that talks about filiation, time passing and memories that merge into illusions.

Every Saturdays Patrick accompanies his father to the Tournelles synagogue, in center Paris.  A ritual repeated hundreds of times but which today takes an unusual turn.

Without being able to explain or name it, Patrick discovers his father under a new light. As if that morning, the gaze on him had completely changed: the details of his face, his skin, his voice, the way he stands, his very presence has moved to another reality. Patrick looks at this new stranger, as if he was forced to take a step aside on their relationship.

Suddenly their own and recurring habit seems to be shaken both in time and space.

How could he have missed so many details? How long has he been overlooking on his father?

This disclosure raises questions and an awareness: Who is he, truly? Does he really knows his father? Why is there so much silence between them? 

Timelines will mixe, accelerate, sometimes stop and little by little this synagogue ends up approaching.

The city seems to mingle, adding its share of grandiose and strangeness, blurring Patrick’s mind even more.

But once in front of the old building, Patrick notices and understands: He is alone, Charles is no longer there.

Today is the day of his father’s funeral.

INTENTIONS

Habanim is an allegorical film, in the genre of cinema-poetry that has the characteristic of entering the intimate space of individuals to experience "what is happening behind".

A genre that allows great stylistic freedom and gives the space to appropriate and conceptualize a notion that interests me a lot in the case of this film: the reality of death for the living.

A way to portrait mourning, buried feelings, questions prevented by silence and empty spaces left by loved ones. My goal as a director will be to look for the best way to capture the "conceptual dislocation" happening in Patrick's foggy mind through camera's writing, visual composition, effects, sound and editing.

NOTES

I am a first assistant director since 14 years and Habanim is my first time directing. I have participated in hundreds of productions but I am embarking here on the steps that precedes my usual work : the idea and its development, camera’s language, framing and editing.

My experience has taught me one thing: even the simplest of shot requires time, human and technical resources.

I would like to make this film in the best possible conditions and that is why we are using this platform. Your participation will help fill an existing budget and be able to launch the production of this film by Fall 2025. To date, several elements are already engaged and participate in production:

Production company: Shot in Mars

Https://www.shotinmars.tv/en/shot-in-mars

The director of photography: Nicolas Loir

Https://www.nicolasloirdop.com (https://www.nicolasloirdop.com/)

And for Charles character, the actor Popeck does me the honor of agreeing to play Patrick’s father.

Finally, the final set, the Synagogue de la rue des Tournelles and its president also agreed to receive us to shoot the end-of-film scenes.

FILMING LOCATIONS

The film will be shot mainly in the center of Paris and more precisely in the Marais district - 4th arrondissement. A walk that will pass through boulevard Henri IV, the small narrow streets with Haussmanian facades - rue du petit Musc, rue de la Cerisaie, Place des Vosges and it’s park to finish rue des Tournelles at the synagogue.

This imposing building built in 1876 by Marcellin-Emmanuel Varcollier, is classified as a Historical Monument. One of the peculiarities is its facade which includes both sculptures representing the scrolls of the Hebrew Law (Thora) and the two crests of the city of Paris attesting to the municipal public property of the building. The Paris City Hall participated in the construction of this synagogue in 1876.

I attach a lot of meaning to this double identity that participates in the humanistic dimension that I would like to instill in this story.

It is a place that hosts very little film productions, but the kindness and understanding of the president of this synagogue allows us to shoot the last scenes there. An unexpected gift, giving us the opportunity to enjoy both the architectural beauty of the place but also to bring a mystical and transcendental dimension to this story: Charles is no longer physically there, but his soul is present and manifests itself by the vibrations of the accapella singing of the Qedouscha - the Choir of Angels - who will wander in the heights of this unique place.

"Who gives must never remember it. Who receives must never forget. ”

Jewish proverb